Dossier élémentaire de
Myung Holy-Ash.

Personnage inventé.

Moi rapidement.

.

© Welti.

■ Surnoms ; My, si vous y tenez. ■ Age ; 14 ans, même si tout chez elle la rend plus jeune. ■ Métier ; Errer, est-ce un métier ? ■ Elément ; Univers. ■ Monde ; Terre. ■ Pouvoir ; Perçois émotions & intentions des gens. Un vrai fardeau très embêtant. ■ Animal ; L'araignée. Pratique, sauf les tendances hostiles des autres face à cette bestiole. ■ Animaux de compagnie ; Aucun. ■ Qualités ; Maligne ; Vive d'esprit ; plutôt débrouillarde ; loyale. ■ Défauts ; Timide ; Trouillarde ; Sauvage.

Personne n'est parfait.

.

♠ Indépendant ? ••••• 4/5
Toujours habituée à être seule, Myung a appris très vite à se débrouiller seule, par elle-même, sans rien attendre des autres. Elle est très vite devenue indépendante. Et désormais, elle évite de dépendre de quelqu'un, et de laisser quelqu'un dépendre d'elle. C'est préférable pour tout le monde.
♠ Sérieux ? ••••• 3/5
Myung a conscience de la gravité de la situation. Elle est très réaliste, et a rarement le coeur à rire. Elle reste toujours sérieuse et concentrée sur ses objectifs, sans se laisser distraire. Et puis, de toute manière, qui pourrait la distraire ?
♠ Franc ? ••••• 2/5
Étant très timide, elle évite de dire, de parler, et d'énoncer ses convictions avec trop de franchise. En revanche, quand elle rassemble son courage, elle arrive à placer quelques vérités. Elle préfère ne pas trop mentir. Et puis, comme elle ne parle pas à grand monde, le problème ne se pose que très rarement.
♠ Généreux ? ••••• 1/5
Sur ce point là, Myung n'est pas très calée. La générosité, elle ne connaît pas vraiment. C'est chacun pour soi. Ce qu'elle possède, elle le mérite, et elle l'a mérité seule. Pas vraiment envie de partager ses efforts avec les autres. C'est comme ça, un point c'est tout.
♠ Ambitieux ? ••••• 1/5
Des ambitions... Non, pas vraiment. Simplement vivre, si ça compte.
♠ Confiant ? ••••• 1/5
Non. Myung doute énormément d'elle-même, et des autres aussi d'ailleurs. Elle a du mal à faire confiance aux autres. Et à elle-même aussi. Elle n'a pas assez confiance en elle.
♠ Sûr de vous ? ••••• 2/5
On peut mettre ça en rapport avec le trait de caractère précédent. Elle n'est pas très sûre d'elle. Elle doute énormément de ses capcités, et se focalise sur ses échecs. Alors forcément, la confiance en soi en prend un sacré coup.
♠ Egocentrique ? ••••• 3/5
Elle passe avant les autres, et puis c'est tout.
♠ Amusant ? ••••• 0/5
Si vous voulez rire, adressez-vous à la porte d'à côté. Myung est aussi drôle qu'un cimetière de guerre. En gros, elle a du mal à faire rire, et elle n'est pas bon public non plus d'ailleurs.

Mon avis à moi.

.

Myung, comme dit plus haut, est quelqu'un d'assez trouillard. Pour elle, la trahison de la gardienne des Ténèbres ne représente qu'une source d'ennui. En effet, la jeune fille soutient l'idée que, sans cette trahison, tout ce serait mieux passé. Car après tout, la quête des clefs n'est pas une si bonne chose. Les mondes désormais devenu des prisons et quiconque possède une clef détient son pouvoir, très important dans la hiérarchie des mondes.
La quête des Clefs a recommencé. Beaucoup rêveraient de devenir Gardien de leur monde. Mais ça, ça n'intéresse pas Myung. En fait, étant donné qu'elle est issue de l'Univers, la porte de son monde est toujours fermée, quête ou pas quête. Il est totalement inhabitable. Cependant, le monde où elle habite, celui de la Terre, n'a plus de Gardien. C'est plus problématique. Mais pas pour autant dramatique. À vrai dire, la politique n'a jamais intéressé Myung. Elle n'était pas là au moment de la trahison d'une des Gardiennes. Elle ne peut donc pas trop juger.
Mais si jamais elle avait à choisir, elle sait que jamais elle ne s'allierait avec la Gardienne des Ténèbres. Ce sont des gens à l'âme noire, rongée par le mal. Ils lui font bien trop peur, à la Myung. De toute façon, cachée dans le monde de la Terre, elle évite de prendre officiellement part à un avis. Elle se tient à l'écart

Petit questionnaire.

.

▬ En pleine nuit, vous marchez dans la capitale de votre monde, quand d'un coup, vous entendez un bruit suspect, comme une lame qu'on sortirait d'un fourreau ...
La première pensée de Myung serait... "Non, ça recommence !". Car les ennuis de ce genre, elle les attire. Seulement, elle n'est pas très courageuse. Elle est même plutôt trouillarde. Si elle entendait un bruit de ce genre, elle se tournerait dans la direction du bruit, histoire de confirmer ses craintes, puis elle s'en irait. Oui, c'est plutôt lâche, mais elle s'empresserait de fuir. Pas vraiment envie de finir assassinée.
Mieux vaut éviter les ennuie de ce genre.

▬ Vous vous rendez au marché de votre capitale, quand quelqu'un vous demande un renseignement parce qu'il s'est perdu ...
On lui demande rarement des renseignements, car elle arbore le plus souvent un air perdu. Et si on lui parle... ça la surprend. Alors, soit elle sursaute et se taille en courant, soit elle bredouille quelque chose avant de détaler. Mais qui demanderait son chemin à une jeune fille au visage enfantin, seule dans la rue ?

▬ Vous êtes à un étal d'armes et vous vous rendez compte qu'un gamin est en train de chaparder votre bourse pleine de pièces d'or ...
Bon, déjà, Myung évite la plupart du temps de traîner du côté des étals d'armes. Mais imaginons qu'elle y soit. Son don de perception d'intentions et d'émotions l'avertirait que quelqu'un a de mauvaises intentions. Sauf qu'une fois que Myung aurait repéré le chenapan, elle ne pourrait pas faire grand chose. Elle s'enfuirait probablement en sauvant l'or qui lui resterait encore à sauver. Que pourrait-elle faire d'autre ? Lui régler son compte ? Non, c'est pas son genre. Elle n'est pas très violente.

▬ Alors que vous rentrez chez vous, vous entendez un hurlement, et quand vous arrivez, vous voyez un corps au sol et un homme qui part en courant, tournant au coin d'une rue ...
Encore des ennuis en perspective. Myung, sciée par la scène qu'elle découvre, ne bougerait pas d'un pouce. Et quand elle retrouverait sa mobilité, l'homme serait déjà parti. Elle ne serait donc pas en mesure de le rattraper. Si quelqu'un passait près de cet endroit, elle s'empressait de l'avertir pour remettre cette affaire entre les mains de quelqu'un d'autre. Et si le destin la laissait seule... Elle irait probablement voir l'état du corps (en s'armant de tout son courage). Et après... Elle s'enfuirait sans doute.

3615 my life.

.

Un passage de la vie de Myung l'amène à réfléchir sur sa vie passée. Nous l'accompagnons dans ses souvenirs, pas toujours très bons. Mais c'est son passé, son présent, et ce qui fera son futur.

Myung ouvrit les yeux. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Et puis d’abord, c’était où là ? Elle n’en avait strictement aucune idée. Quant à savoir comme elle était arrivé dans cette situation, c’était encore plus mystérieux.
Elle découvrit qu’elle était allongée, face contre terre. Le sol, dur et parsemé de cailloux tous plus durs les uns que les autres, était trempé. Le visage de la jeune fille aussi d’ailleurs. Il était humide, et ses cheveux mouillés collaient à ses joues. C’était plutôt désagréable. Il faisait froid, et le temps qu’il faisait n’arrangerait à ses malheurs. Luttant contre son état d’épuisement, elle se retourna et s’assit. Avec stupeur, elle découvrit sa main droite tailladée de longues cicatrices encore fraîches. Quand elle ouvrit sa main gauche, elle s’aperçut qu’elle était en meilleur état que la droite. Mais ce n’était pas normal. Myung ressentait comme une impression de vide, comme s’il manquait quelque chose.
Oui ! Elle se souvenait ce qu’elle faisait là. Des passages des derniers instants avant le trou noir. Oui, ça lui revenait. Elle courait. Elle courait pour échapper à quelqu’un. Elle avait couru jusqu’à cette ruelle peu fréquentée dans laquelle elle s’était engouffrée sans explications. Seulement, alors qu’elle arrivait à peu près à la moitié du passage, elle avait trébuché. Son pied avait buté contre un pavé, et elle était tombée en avant, en ayant tout juste le temps de se protéger avec ses mains de sa chute. Et c’est à ce moment là qu’elle avait perdu son Médaillon. C’était pour ça qu’on la poursuivait d’ailleurs. À cause de ce Médaillon.
« Alors gamine, réveillée ? »
Myung ne fut pas surprise. Elle avait sentit cette femme. Du moins, elle avait senti ses émotions. Involontairement. C’était comme une vague qui s’élevait brutalement d’un océan calme. Cette vague l’assaillait. Elle se retrouvait submergée par les émotions des gens qui se trouvaient près d’elle. Pire encore, elle les ressentait partiellement. Et cette vague là était particulièrement violente. L’âme de cette femme était noire, et elle était très énervée. Elle éprouvait un sentiment d’insatisfaction qui provoquait une rage énorme en elle. Ça risquait de chauffer pour Myung. Car elle avait aussi senti que les intentions de cette personne n’était pas des plus amicales. Oh non ! bien au contraire.
« Maintenant tu vas m’expliquer, le secret de ce truc. » dit-elle sèchement.
Dans sa main gantée de noir, brillait un objet de la couleur de l’or : le Médaillon !
Cet objet était un bijou de famille que sa mère lui avait donné peu avant qu’elle ne disparaisse mystérieusement. Il se transmettait de génération en génération dans la famille Ash, la famille de sa mère. Selon les légendes et les histoires familiales, il renfermait le Secret de l’Univers. Ce nom était très alléchant et très mystérieux. Bien entendu, Myung avait tenté de découvrir le mystère de cet objet, qui s’était révélé comme inutile. C’était un simple bijou de famille, qui ne portait aucun secret en lui.
« Je… Il… Il n’y a aucun secret. C’est juste un bijou, rien de plus. »
« Dis-moi comment l’ouvrir. »
Hein ? Myung fut surprise d’apprendre que cette femme n’avait pas trouvé le mécanisme. Il était pourtant évident. Mais cette femme disait vrai, et c’était là la cause de son agacement.
« Il… Il ne s’ouvre plus. Il s’est cassé en tombant je crois. »
La femme grogna. Myung n’avait rien fait pour calmer la colère qui grandissait en elle, et elle en payait les conséquences. Sur le plan émotionnel, elle se retrouvait perturbée, complètement submergée par ses propres émotions et celles de la voleuse. Dans la réalité, ses mains se mirent à trembler. Toute cette rage, c’était trop pour elle. Overdose de sensations.
Elle s’évanouit, et la dernière chose qu’elle sentit fut la fraîcheur désagréable d’une flaque d’eau à l’arrière de son crâne.

Quand elle se réveilla, elle était seule, toujours allongée dans cette ruelle sinistre. À côté d’elle, elle trouva le médaillon. Il avait souffert durant cette épreuve. Sa belle parure dorée était par certains endroits éraflée, et il avait perdu de sa dorure. Il semblait plus terne, mais restait toujours aussi précieux aux yeux de Myung.
Elle le prit dans ses mains et tourna la molette du mécanisme. C’était aussi facile de fermer et d’ouvrir les yeux. Il suffisait de tourner la molette et le médaillon s’ouvrait. Mais pour une raison inconnue, le bijou n’avait pas daigné s’ouvrir pour la voleuse.
À l’intérieur, nul secret de l’Univers. Juste une photo de sa mère. Un simple portrait anodin. Le seul souvenir matériel qu’elle conservait d’elle. C’était un bien précieux, un cadeau sans valeur pour la petite fille. Elle ferma le médaillon, le passa à son cou et se releva avec peine.
Elle était épuisée. Il fallait qu’elle trouve un coin où dormir maintenant.

En effet, vivre à la Myung Holy-Ash n’était pas chose aisée. Née de deux parents issus de l’élément de l’Univers, elle avait toujours vécu sur le monde de la Terre, un peuple démocrate pas très intéressé par la guerre. Cela assurait à la jeune fille une certaine tranquillité.
À l’âge de six ans, elle avait perdu son père, emporté par la maladie. Depuis, elle vivait avec sa mère jusqu’au jour où, elle aussi, elle dût l’abandonner à la vie. Un beau jour, après lui avoir dit au revoir comme chaque jour, elle s’était simplement évanouie dans la nature, sans que jamais Myung ne la revoit. Et pourtant, ce n’est pas faute de ne pas avoir cherché. Mais au bout de deux ans, toujours pas de nouvelles.
C’est à cet instant précis que Myung avait pris la triste décision de vivre sa vie seule. De ne plus dépendre de personne. Elle était devenue une solitaire, fuyant le monde et se débrouillant seule. Tout dans sa vie, était différent chaque jour.
Elle avait trouvé refuge chez une femme plutôt âgée qui vivait seule. En échange d’une chambre et de quelques repas de temps en temps, Myung effectuait quelques services pour son hôte. Cependant, ce n’était pas rare que la jeune fille choisisse de rester dehors toute la nuit. Plus elle se trouvait loin de la ville et de son agitation, mieux elle se portait. Tout ça à cause de ce poison qui coulait dans ses veines, cette capacité à percevoir les émotions des autres. C’était comme de regarder l’océan et de se retrouver face à une vague, prête à vous submerger. Imaginez ensuite que trente vagues arrivent de tous les côtés. Que pouvait faire une jeune fille contre ça ? Pas grand chose. Voilà pourquoi elle se tenait le plus loin possible des foules. Et des enterrements aussi.

Le soir après sa rencontre avec la voleuse, elle erra au hasard dans la capitale. Tout comme lorsque vous êtes éveillé, vous ressentez des émotions quand vous rêvez, émotions différentes selon votre rêve. Myung n’avait aucune envie de se retrouver dans ce tourbillon de sentiments qui lui étaient étrangers, qui ne lui appartenaient pas. Elle allait trainer près de Brocéliande, sans toute fois pénétrer dans la forêt. Une fois là, elle s’assit par terre, et se plongea dans ses souvenirs.

« Tu sais Myung, lui avait dit un jour sa mère, tu as beaucoup de chance. Ton pouvoir est très puissant. C’est une chance pour toi de le posséder. »
« Une chance ? fit la petite. Je ressens tout. Je vole les sentiments des autres. Je souffre avec eux de leurs peines, et je ris de leurs joies. Seulement tout cela ne m’appartient pas. Tu vois, je ne sais pas qui je suis. Suis-je cette fille juste devant la maison qui est très contente de sa journée et qui croit à nouveau en sa chance ? Suis-je ce petit garçon qui veut absolument acheter un jouet, mais qui se trouve en face d’un problème d’argent qu’il ne comprend pas ? Ou suis-je toi qui doute du monde actuel, qui souffre chaque jour de la perte de ton mari et qui t’inquiète pour ta fille au don perturbant ? Qui suis-je, sinon la simple réunion de toutes ces petites choses ? Qui suis-je, sinon le résultat de l’assemblement de choses qui ne m’appartiennent pas ? Comment puis-je te consoler puisque ta peine m’habite ? Dis-moi. »
Sa mère la regarda. Myung la regardait également. La perception des émotions n’avait jamais été aussi intense entre elle et sa mère.
« Écoute, je sais que c’est dur. C’est pour ça que je te donne ceci. C’est un Médaillon. Il m’appartenait, mais maintenant, il est à toi. Tiens, prends-le, je te le donne. Il t’apportera réconfort et affection. Ne t’en sépare jamais, d’accord ? »
Curieuse, Myung s’empara du Médaillon et le porta avec elle.
Jusqu’à un autre jour important de sa vie.

« My’ ! C’est l’heure ! Descends un peu par-là ! »
La jeune fille dévala les escaliers. À cette époque là, elle avait douze ans. C’était il y a deux ans de cela. Tout semblait normal. Comme chaque matin, sa mère partait travailler sur le marché de la ville. Elle était commerçante, bien que Myung ne sache pas vraiment ce qu’elle achetait ou vendait. Ce matin là était pareil aux autres : la mère disait au revoir à sa fille avant d’aller travailler pour la journée.
Seul petit détail qui aurait du alerter Myung : elle ressentait une pointe de tristesse inhabituelle chez sa mère. Mais cette dernière s’empressa de partir vite.
Pour ne jamais revenir.
Le soir venu, Myung attendait, assise dans sa chambre. Elle attendait. Mais sa mère ne revenait pas. Une heure de retard, puis deux, puis trois. Puis il fallut bien se faire à l’idée qu’elle ne reviendrait pas. Pour une fois, sa tristesse lui appartenait. Une fois de plus, un membre de sa famille l’abandonnait. Une fois de plus, on lui tournait le dos. C’était plus qu’elle ne pouvait supporter. Jamais plus elle ne ferait confiance à personne. Les autres la faisait souffrir, bien plus qu’ils ne pouvaient le penser. Comme si elle n’était rien de plus qu’une poupée sur une étagère de jouets. La poupée qui sert, puis qu’on délaisse au fond du coffre à jouets. La vieille poupée, usée par le flot de larme qu’elle avait vu couler.
Non, elle ne voulait plus être cette poupée.
Ouvrant le médaillon pour contempler le portant de sa génitrice, elle capta une colère proche qui prit le contrôle de son esprit. De rage, elle arracha la chaîne qui l’attachait à son cou et jeta le tout dans un coin de la pièce. Ce truc était maudit. Le réconfort et l’affection ?! Rien de tout cela d’émanait de cet objet, au contraire, et Myung était bien placée pour l’affirmer !
Elle tenta de s’endormir, mais son esprit était trop préoccupé par cette soirée anormale et pleine d’émotions. Seule, Myung n’arrivait pas à dormir. Poussée par son instinct, elle ramassa le Médaillon et s’endormit avec le bijou au creux de sa main.
Peut-être allait-elle le garder finalement.

Une vague de liberté tira Myung de ses souvenirs. Elle n’était pas préparée à l’éventualité de retrouver des gens ici, c’est pourquoi la vague l’assomma presque. Cette liberté, cette excitation… C’était contradictoire avec le calme et la nostalgie qu’elle ressentait avant que deux gosses courant en riant aux larmes ne débarquent, l’un courant après l’autre dans une partie de loup glacé endiablé. Les galopins passèrent, et Myung retourna dans ses souvenirs à l’instant même où ses yeux se posèrent sur son bijou.

Ses souvenirs voguèrent jusqu’à un autre jour extrêmement marquant de sa vie : l’arrivée de son pouvoir. En vérité, elle a toujours vécu avec, mais elle n’en a eu conscience que plus tardivement.

Myung avait toujours été très sensible. Quand ses parents se disputaient, elle aussi était en colère. Quand quelqu’un riait, sans même qu’elle ne comprenne pourquoi, elle riait elle aussi. De même lorsque quelqu’un pleurait. On s’était simplement dit qu’elle était très ouverte, et qu’elle partageait les émotions des gens. Mais pas au véritable sens du terme. C’est vers l’âge de huit ans qu’elle commença à utiliser l’émotions qu’elle percevait contre les gens. Elle posait de plus en plus de questions, semblait grandir plus vite. Intérieurement, s’entend. Car elle gardait, bien contre sa volonté, une apparence d’enfant. Elle était plus triste que les autres enfants. Elle commença à fuir la foule. À vivre plus dans la solitude, à s’isoler.
Sa mère l’interrogea sur le pourquoi de la chose, et fut très étonnée quand Myung déclara que « c’était la faute des vagues. » Elle détailla ensuite cette sensation d’envahissement d’émotions, de perception plus forte.
Mais jamais elle n’avait vu en cela un don. Elle avait toujours considéré ça comme fardeau. Car, lorsqu’elle percevait trop d’émotions venant de trop de monde, elle s’évanouissait, ou se coupait de la réalité. Elle avait du mal à y résister. Elle ne pouvait tout simplement pas, en fait. Alors elle le subissait.
Et de temps à autres, quand même, elle s’en servait. Enfin, elle essayait quoi.

Steak derrière l'écran.

.

© Weltichou.

■ Pseudo ; Weltinette. ■ Prénom ; Leslie. ■ Age ; 14 ans. ■ Découverte du forum ; Harcèlement. x) Nan, sur AoC. Et par avant aussi. ■ Premières impressions ; J'ai pas pu résister, fallait que je m'inscrive. ■ Code ; Ténèbres. (papillon c'était chou *PAN*) ■ Autres ; J'aime pas me présenter.

Bienviendu petite planète =3 !

Welti !
Contente de te voir ici, bienvenue .
J'te laisse terminer ta prez' tranquillement - en moins de trois ans quand même s'il te plait xD
Le nom sonne sacrément bien en tout cas .

Bonjour Bonjour!!!! Mouwahahahahha!!!

GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!!
Une ARAIGNEE!!!
CASSSSOOOOOOS!!!!!!!!!

(Eucaryote: bah pourquoi?? ôO T'as peur des...... Héé,t'es passée où?? )

WELTIIIIIIIII MA FEMME MON CANAAAAARD Que je t'aime. ♥ T'as bien fait de venir là ma belle, tu vas rencontrer mes deux autres femmes. * Fuis joyeusement *
Elle est belle ta petite fille sinon *w*

Bienvenue!!! L'univers envahit le monde de la terre!!!! *.*

...Oh, tu es donc une épouse de Momo? Wah, quelle vitalité ma Momo...nan, faut savoir que, eh ben, Momo elle a décidé de m'épouser aussi, donc Momo c'est mon épouse.
Et frère /VLAN/

...Bienvenue au fait.

Oui,enfin des personnes du mondes Boueux !!
Mes prières ont été exsaucés !!!Enfin je vais Rp xD


Bienvenue dans le forum,ne fais pas attention à moi,ça fait juste près d'un mois que j'attends un Rp xD

Je voudrais bien faire un Rp avec toi quand tu seras validé

Merci tout le monde pour l'accueil. :3
Je découvre que j'ai beaucoup de famille que je ne connais pas... Va falloir faire les présentations ma nouvelle femme. <3
Avec plaisir, pour le RP, Suha'. =)

Bon, je crois que j'ai fini.
Maiq j'ai baclé, j'aime pas me présenter, c'est bien connu. u____u

Ta rapidité à terminer les prez' me sidère Welti O_o
* Si, sérieusement . *

Tu peux jouer en tout cas, n'oublies pas d'aller te faire recenser & bon RP =)
Lancer de dés pour le niveau ; lvl 3 .

Le membre 'Kevin Regnard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'6' :

Résultat :