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 Seedle Fieldman

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AuteurMessage
Sed Fieldman
Pèlerin sans Monde

Sed Fieldman




Geek : 236
Pouvoir : Invocation d'un cheval noir.
Transformation : Panthère Noire


Rainbow's Data
Identité:



Seedle Fieldman _
MessageSujet: Seedle Fieldman   Seedle Fieldman Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 16:01

Moi c'est moi et toi tais-toi.
Crédit ▬ © Yana Toboso.
Avatar ▬ Sebastian Michaelis de Kuroshitsuji (Black Butler)

Citation ▬ Dans la jungle de la vie, les léopards sont des chasseurs solitaires.

Surnom ▬ Son vrai nom est Seedle mais il se fait déjà appeler par un pseudonyme, Sed, qui est son diminutif. Ca va être dur de le surnommer encore =D
Âge ▬ 20 ans
Situation ▬ Disons, pauvre aisé. Sur la limite quoi...il a de quoi vivre sans superflu, et de quoi entretenir son chat!!
Métier ▬ Serviteur au Château Noir. Pas vraiment son boulot rêvé mais bon, il s'y trouve bien.

Elément ▬ Ténèbres
Transformation ▬ Une Panthère Noire
Pouvoir ▬ Il invoque une sorte d'esprit, de totem pourrait-on dire: un grand cheval, de couleur noire, qu'on dirait fait d'une sorte de...fumée? L'esprit n'est certes pas tout-puissant, mais peut souvent le tirer d'affaire. Un bémol: il possède une durée d'existence limitée: au delà d'une vingtaine de minutes grand maximum -ce laps de temps nécessite déjà une grande concentration de sa part-, Sed a intérêt à être tiré d'affaire...Le cheval est invulnérable à l'acier mais l'est au reste. Seedle a donné un nom à l'animal: Dancing Flame.
Autre ▬ Il est hypersensible et agoraphobe, et très solitaire. Il éprouve une vraie répugnance envers l'alcool mais il le tient très bien.


Viens comme tu es, si tu me plais pas vire de là.
Dans cette partie, merci de mettre en couleur les petits carrés et d'indiquer, sur un barème de cinq, combien votre personnage est intelligent, généreux, méfiant ... :]

Générosité ▬ ■ ■ ■ ■ } ...1/5
Intelligence ▬ ■ ■ ■ ■ ■ } ...5/5
Discrétion ▬ ■ ■ ■ ■ ■ } ...4/5
Méfiance ▬ ■ ■ ■ ■ ■ } ...4/5
Rapidité ▬ ■ ■ ■■ ■ } ...4/5
Force ▬ ■ ■ ■ ■ ■ } ...2/5
Agilité ▬ ■ ■ ■ ■ ■ } ...4/5

▬ En pleine nuit, vous marchez dans la capitale de votre monde, quand d'un coup, vous entendez un bruit suspect, comme une lame qu'on sortirait d'un fourreau.
Immédiatement sur ses gardes, il cherche rapidement des yeux qui a pu produire ce bruit...cherche dans la rue, mais aussi sur les toits; il sait bien tout ce qu'on peut faire du haut d'un toit! A partir de là plusieurs solutions: il trouve la personne qui a tiré sa lame et elle le menace directement, alors il défend sa vie, se transforme ou invoque son cheval. Ou bien il n'est pas concerné et à moins de cas très particuliers il n'intervient pas et file. Ou bien il ne trouve pas l'assassin potentiel et il s'éloigne rapidement en restant méfiant...inutile de jouer les héros, n'est ce pas? C'est lâche peut-être, mais les héros dont on chante les louanges, morts dans la gloire sont...morts.

▬ Vous êtes à un étal d'armes et vous vous rendez compte qu'un gamin est en train de chaparder votre bourse pleine de pièces d'or.
Sed, une bourse plein de pièces d'or? Oh, merci Père Noël...Probablement que le jeune homme, n'appréciant pas vraiment d'être confondu avec un distributeur de monnaie, va attraper le poignet, la main, la tête ou toute autre partie de l'anatomie du môme, lui passer un savon dans lequel il en profitera -ancien voleur, on ne se refait pas!!- pour lui expliquer pourquoi il a échoué, et il le plantera là sans qu'il y ait d'autre sanction. Inutile...ce gosse ne fait que survivre après tout!

▬ Alors que vous rentrez chez vous, vous entendez un hurlement, et quand vous arrivez, vous voyez un corps au sol et un homme qui part en courant, tournant au coin d'une rue.
Sed n'est pas vraiment du genre à se barrer en laissant un type agoniser là. D'abord il invoquera son cheval de fumée et l'enverra poursuivre l'agresseur. S'il le rattrape tant mieux, sinon, tant pis. Ensuite il se chargera du corps; si l'homme est vivant, il pourra lui prodiguer les premiers soins, dans le genre garrot, tout ça, puis il ira le déposer dans la première auberge du coin. En s'arrangeant pour ne pas être reconnu, vieux réflexe idiot. Si le type est mort, il renvoie l'esprit équin et il s'en va sans trop traîner, on ne sait jamais. Il 'nira pas chercher l'identité du type. Avec le nombre de cadavres qu'on peut trouver ici...


Ton avis c'est ta vie, et chacun sa vie, chacun ses ennuis.
J'ai grandi si loin de Yomi...qu'est ce que ça pouvait me faire, que ma ville et ma région soient méprisés? Qu'est ce que j'en avais à faire? Oh, ce n'est pas parce que la Louve a rendu une prétendue fierté, qui n'est qu'un ego déplacé, aux habitants de Yomi qui méritent pour la plupart leur réputation, que je l'admire...Non. Mais cette femme, qui s'est dressée devant toute la foule, la foule qui aurait pu l'étriper, pour annoncer fièrement son acte, méritait notre respect à tous. Elle a osé, et elle assume ses actes...que demande-t-on de plus, après tout? Oui, son acte, peut-on penser, a compromis l'équilibre de notre monde, et puis? Peut-être cet équilibre compromis n'est-il au final que le début encore balbutiant d'un nouvel équilibre, un autre équilibre...c'est si facile de se plaindre. Mieux vaut agir que se lamenter, et elle, elle a agi! Alors, même si je ne suis pas sûr que ce soit une si bonne ou mauvaise idée, même si je n'approuve pas réellement tout ça, je m'en fiche, c'est la femme que j'admire!
Et puis...Elle nous a prouvé, à tous, qu'il suffit d'agir pour trouver un nouvel avenir; qu'il suffit de courage pour que les brumes se déchirent et qu'un nouveau chemin se découvre à nous...à nous tous, les voleurs, les canailles, les gosses perdus et les hommes sans vie ni avenir, elle a rendu un but, une fierté et une ambition, une ambition surtout. Un nouveau chemin dévoilé par un acte qui, s'il est odieux, peut-être justifié de certains points de vue. Un nouvel espoir...
Si elle n'avait pas agi de la sorte, peut-être notre pays se serait-il enfoncé encore plus dans l'insalubrité, le danger...au lieu de cela son acte a fait comme un aiguillon, elle a fait relever la tête à beaucoup...c'est pas une mauvaise chose en soi. Quant aux justifications de ses actes, elles ne concernent qu'elle.

Tes erreurs te poursuivront jusqu'en enfer, pauvre pêcheur.

D'où viens-je? Où suis-je né? Je le sais, mais je n'aime pas à me rappeler mon passé...il est ce qu'il est, mais s'il avait pu s'effacer, m'oublier et me laisser oublier! Mais non...ses spectres me hantent toujours, et encore...et pour toujours certainement. J'ai cru l'avoir semé, mais mon histoire n'est pas de celles qui se laissent éclipser de la sorte.

Ma mère...mes premiers souvenirs d'elle sont ceux d'une jolie femme, aux cheveux châtains-roux, aux yeux bruns, toujours fredonnant, toujours souriant. Une femme pleine de vie et au sourire d'une bonté surprenante, une femme jeune et belle, le genre qui fait tourner la tête aux hommes et déplace leur cerveau en un point bien plus bas de leurs corps...Une femme avec son franc-parler, ses mots mordants et ses rires, ses regards provocateurs. Avant ma naissance, c'était une serveuse d'une taverne, dans un de ces villages perdus dans les contrées des Ténèbres. Une petite taverne qui avait sa réputation, notamment grâce à sa bière et les charmes de ses serveuses, toutes jeunes et avenantes. Serveuse? Non...ma mère n'était pas une serveuse, ou du moins pas seulement, c'était bel et bien une prostituée, comme tant d'autres...
Toujours est-il qu'un soir un homme, titubant, l'air d'une personne à qui l'alcool en trop grande quantité a fait oublier toute sa rage, s'est assis à une table et a fait signe à la jeune serveuse alors âgée d'une vingtaine d'années au maximum. Obéissante, sachant bien ce qui allait advenir, elle s'est plantée devant l'homme et a attendu qu'il déballe tout son baratin, mais lui non plus n'avait pas envie de jouer les charmeurs. Et quelque temps plus tard, sur une vieille paillasse, il lui a expliqué ce qui l'avait amené là, sur un ton larmoyant d'ivrogne, lui a raconté que sa femme, sa compagne, et son fils de neuf ans s'étaient sauvés. Et...il n'y avait que de la colère dans sa voix, nul regret.
Et puis la jeune femme, qui s'appelait Mara, devint peu à peu une des favorites de l'homme, et lorsqu'il venait s'asseoir à la taverne, après quelques pintes, il faisait signe à la jeune serveuse qui se levait, l'accompagnait dans une des alcôves et, à son retour, jetait l'argent dans la main de son patron. L'homme, il s'appelait Fieldman, ne lui parlait plus de sa femme. Il était assez bien fait de sa personne, malgré les ravages de l'alcool; solide, l'œil mordoré et les cheveux d'un noir de corbeau, il laissait deviner sous sa carcasse avachie par les excès l'ancienne carrure d'un homme solide et bâti, et son regard morne d'ivrogne était encore empreint d'une sorte de malice, sous la couche de vulgarité et de brutalité. Et même cette aura bestiale qu'il dégageait l'attirait...De simple prostituée, Mara devint peu à peu amante et certains soirs, c'était elle qui raccompagnait l'être fin soûl à la maison coquette mais crasseuse qu'il occupait dans une des annexes du village. Les certains soirs devinrent quotidiens, et si Mara poursuivait son travail de prostituée et de serveuse, c'était Fieldman qu'elle retrouvait chaque soir, et sans le faire payer. Et puis...
Neuf mois plus tard, c'est moi qui suis entré en scène. Un gamin déjà coléreux, avec les yeux noisette dorés de mon père, les mêmes exactement, et ses cheveux corbeau, et sa peau pâle. Un fils, de la lignée Fieldman. L'homme accepta de me reconnaître comme son fils et la femme me nomma Seedle.

Enfant, j'accompagnais ma mère à la taverne, car elle n'avait pas cessé son travail, et les regards curieux des hommes sur moi me déstabilisaient. Et ces femmes...en tenues aguichantes, l'œil aux aguets, elles me faisaient peur même lorsqu'un obscur instinct les faisait devenir maternelles avec moi. Petit enfant, dès que je fus en âge de demeurer seul, je restait au coin de la cheminée de la taverne et observait avec de grands yeux les buveurs, ces hommes qui chantaient des refrains auxquels je ne comprenais rien mais qui faisaient rire aux éclats les clients, ces hommes qui rugissaient, se battaient parfois, ces hommes au rire gras et vulgaire qui, parfois, se penchaient vers moi et m'appelaient bâtard. Qu'étais-ce, un bâtard? Je ne savais et je me reculais au maximum pour éviter de sentir leur haleine chargée, pour éviter de croiser leurs yeux injectés de sang. Parfois un homme plus puissant que les autres protestait et le calme revenait. C'était comme une meute de chiens, des bêtes, possédées par leurs instincts primaires, des chiens en rut qui laissaient libre cours à leurs pulsions les plus sauvages, reproduction, agressivité, combat. Des hommes qui m'ont dégoûté de mes semblables. Et puis ma mère. Je la voyais disparaître avec certains de ces hommes. Œdipe oblige, je les ai haï, ces hommes qui me ravissaient ma mère et me volaient ses attentions, ces hommes avec lesquels elle disparaissait des heures pour revenir des marques, parfois, bleutées sur son cou ou ses bras. J'avais trois ans, et j'observais ce spectacle avec déjà dans le froncement de mon nez d'enfant un dégoût que je ne savais pas encore qualifier. Plus âgé, j'ai compris ce qu'était ma mère. J'ai compris...mais c'était ma mère et je l'aimais.

J'ai vite su ce qu'était un homme ivre. Tous les soirs, Fieldman rentrait fin soûl et j'entendais son pas inégal crisser sur les graviers qui couvraient l'entrée. Tous les soirs, je posais ma cuiller et frémissait, ne sachant que trop bien ce qui allait arriver et incapable d'avaler une bouchée de plus. Et tous les soirs, entrait l'homme, titubant, le regard injecté et enfiévré, vociférant avec une violence qui cinglait mes tympans d'hypersensible, puant l'alcool à plein nez. Et tous les soirs, il trouvait prétexte à s'énerver, et c'était moi qui prenait la plupart du temps. Imaginez vous, pour un enfant, quel effet cela peut faire de s'entendre traiter de petit vaurien et de bâtard par son propre père? Les coups pleuvaient et je serrais les dents, les larmes ruisselaient sur mes joues mais je ne criais pas. Pas un son. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir là! Oh, j'ai appris ce qu'était un coup, non pas une tape mais une vraie torgnole qui vous laisse la tête en vrac et les dents flottantes, l'œil sombre et craintif comme un animal qui surveille son tortionnaire. Un animal...Tous les soirs il me frappait et tous les soirs, lorsqu'il m'avait envoyé au lit, c'était ma mère qui trinquait. Il ne la frappait pas, elle, il ne la brutalisait pas, du moins pas de la même manière...il hurlait, vociférait, criait et éructait et elle, épouse soumise, se laissait faire, baissait les yeux et fermait étroitement les paupières quand l'homme fin soûl qu'elle aimait se jetait sur elle tel un animal sauvage. Petit je sanglotais sans bruit, sachant qu'au premier son le calvaire recommencerait, mais très vite, ce fut de rage et non plus de peur que je serrais les poings et les dents, à chaque coup, lui jetant un regard torve, l'éclat mauvais de l'œil d'un fauve dompté par le fouet, à chaque coup sentant grandir un ressentiment et une haine alimentés par la douleur.

Dehors? C'était pas mieux. Les autres gamins me traitaient de bâtard et refusaient de jouer avec moi, quand ils ne me repoussaient pas ou ne me coursaient pas. Comme un animal traqué, je fuyais, et j'ai appris à courir vite, à me méfier. Appris à lire dans les yeux de ceux qui devenaient prédateurs leurs intentions. Ils me méprisaient, ils me craignaient aussi, car acculé, j'étais plus sauvage qu'un jeune loup et plus d'une fois l'un des gosses est rentré chez lui l'œil larmoyant, des traces de griffures et des bleus sur le visage. Frappé et rejeté de tous côtés, ne pouvant pas chercher du réconfort dans la bras de ma mère éplorée, j'ai grandi seul et sauvage, comme un animal, une bête sauvage devenue rétive à force de mauvais traitements. Un sourire, un geste doux auraient suffi à cette époque, pas pour cet homme qui était mon père, mais pour quiconque d'autre, à m'amadouer...jamais un geste, jamais une main ne s'est tendue vers moi.

J'ai encore serré les dents, appris à me méfier de tous, amis comme ennemis. J'ai montré les dents lorsqu'on prétendait me contraindre et compris que j'étais seul. Terrible prise de conscience pour un enfant! Un soir, l'homme est rentré encore plus soûl que de coutume, ou peut-être moins...en tous cas, il n'avait jamais eu une telle étincelle rageuse dans l'œil. Blotti dans mon lit je l'entendais hurler, des mots dont je commençais à connaître les sens, « salope », « vaurien », « fuyard », « tuer »...J'avais six ans, il m'a violemment tiré du lit, par le col, et posé devant lui pour me jauger du regard. J'ai levé la tête et planté mes yeux dans les siens, des yeux jumeaux, même couleur, noisette pailleté d'or. Il m'a regardé longtemps, mais la rage qui emplissait ses prunelles était si dure...la haine à l'état pur, une véritable envie de meurtre, et moi qui avais juré de ne plus le craindre, moi qui le haïssais, j'ai reculé, comme brûlé par une flamme vive. Il m'a jaugé quelques secondes encore tandis que je cherchais une échappatoire, mais j'étais acculé. Je n'ai pas vu venir le coup. Une gifle monumentale qui m'a jeté au sol, la tête bourdonnante, un voile noir sur les yeux, des étoiles plein la tête. Mes oreilles tintaient mais j'ai entendu et compris ses paroles.
« Sale fils de putain...tu crois que tu pourras faire comme l'autre? Tu crois?? J'aurais dû étrangler tous ces mômes dès leur naissance, les noyer, c'est ce qu'on fait aux avortons et aux rats!! »
Je n'osais pas me relever. Je l'ai entendu partir en hurlant qu'il allait tuer une femme dont je n'ai pas retenu le nom, et noyer un gosse dans la Rivière de l'Oubli. Je me souviens avoir eu peur pour cet enfant, puis je me suis traîné jusqu'à mon lit et me suis roulé en boule, yeux ouverts dans le noir.
Il n'est jamais revenu.
Ma mère, qui en savait bien plus que ce qu'elle m'avait dit, m'a pris sur ses genoux le lendemain. Cela faisait si longtemps...je me suis lové contre elle avec joie, mais elle m'a interrompu et saisi par les épaules pour me regarder en face. J'ai vu son visage marqué par le chagrin et en ai été frappé, puis elle a murmuré d'une voix véhémente:
« Celui qui a tué ton père est un véritable salaud, mon petit. Jure moi que tu ne seras jamais ami avec lui... »
J'avais six ans, et j'ai juré docilement...après tout, aujourd'hui, je ne l'ai ps enfreint, ce serment, n'est ce pas? Cet homme n'était pas mon père, c'était mon géniteur, et encore...En tous cas, nous sommes partis pour Yomi, la grande ville des Ténèbres, le lendemain. Tout au long du trajet je n'ai rien dit, pas parlé, rien murmuré...à quoi bon? Je ne comprenais qu'une chose, c'était que plus jamais l'homme ne se jetterait sur moi pour me frapper, plus jamais il ne violenterait ma mère, et j'en étais soulagé. Soulagé aussi de quitter ces mômes qui m'avaient poursuivi ou frappé, parfois, soulagé de m'envoler vers une autre existence. Le changement, l'évasion...ça a toujours été mon point faible.
Nous sommes arrivés à Yomi, sombre et lugubre, sordide, mais je n'ai même pas été décu. L'imagination enfantine est fertile et j'avais imaginé des bâtiments élégants, torturés, baroques...rien. Des maisons décrépies et des ruelles puantes, pourtant, tout était si nouveau...les hommes qui titubaient, tant d'hommes. Les cris et les rires. Les aboiements et les feulements, les odeurs agressives, les sons violents, les lumières trop vives. Ma mère a vite trouvé du travail dans une taverne. Elle n'avait pas vingt-cinq ans et elle était encore appétissante, elle eut vite du succès...mais moi, à six ans, on ne me tolérait plus dans la taverne et j'étais mis à la porte. Ma mère prenait soin de moi et tous les soirs, un plat chaud trônait sur la table. Je courais dans les rues, sauvage comme de coutume, et peu à peu j'ai découvert que les autres gosses étaient aussi redoutables que moi, moi qui me croyait dur! Je me suis battu et j'ai été frappé, vaincu quelquefois, pour un jouet, une place...j'ai vaincu aussi, et c'était avec l'appétit du conquérant que j'avalais le repas du soir.
Et puis ma mère s'est mise à boire. Agissait-elle par fidélité envers l'homme qu'elle avait été? Bonne question...La première fois qu'elle est rentrée soûle à la maison, j'avais dix ans et j'ai reconnu sur elle l'odeur de l'alcool. Je l'ai lâchée et je suis allé me réfugier dans ma chambre, craignant qu'elle ne me frappe mais non, l'alcool chez elle se traduisait par de l'abattement. Mais peu à peu, toutes ses économies passèrent dans ces bouteilles si nombreuses qui jamais n'étanchaient sa soif, et peu à peu je fus désigné dans la rue comme le « fils de la putain ivrogne ». Je passais tête haute, me persuadant que de telles insultes ne me blessaient pas. Mais elles me heurtaient plus profondément que je ne voulais l'admettre.
A cette époque, j'ai été vaincu au combat, car je ne savais m'exprimer qu'avec mes poings, comme un animal, par un jeune homme de trois ans mon aîné, nommé Dylan. Dylan était un adolescent de quinze ans, avec un air hâve de chat de gouttière, rusé, malicieux et sauvage, dangereux aussi. Un poignard pendait à sa ceinture et ses poings, lorsqu'il me cloua au sol, avaient la dureté du fer...C'était un garçon dont les parents, manifestement, l'avaient abandonné, et qui avait survécu seul. Surtout, c'était un voleur...Dylan, reconnaissant mes capacités au combat, m'a pris sous son aile. M'a mis, le premier, un poignard dans les mains, et m'a enseigné les coups qui blessent, les coups qui font souffrir et ceux qui tuent. Et moi, je le suivais...aveuglément. Il m'a appris à voler, l'approche silencieuse, l'acte vif et la fuite rapide, m'a appris à me faire respecter, m'a finalement intégré à sa bande de voleurs. Habile à ce jeu et découvrant que je pouvais de la sorte subvenir à mes propres besoins, j'ai vite grimpé les échelons jusqu'à devenir le second de Dylan, et ai été connu comme le loup blanc dans mon quartier. On me surnommait le Chat de Maraude en référence à mon habileté sur les toits, car je filais par les toits et non par les rues, avec un je-ne-sais-quoi de félin dans la démarche et le comportement. Cette façon d'être aux aguets pour un rien, l'œil toujours vif, attentif et sur les nerfs, tressaillant au moindre contact...ce qui a fait ma réputation c'est cette façon de fuir par les toits et pourtant, cela avait une raison toute simple. J'étais agoraphobe et circuler dans la foule des villes, la cohue, me paniquait. Craignant de faire une crise en pleine poursuite, j'ai fui par les toits et j'y ai acquis une agilité et une rapidité durables puisqu'elles me servent encore aujourd'hui. Mais je n'ai jamais été fort...musclé certes, mais pas comme ces armoires à glace. J'étais plutôt du genre à frapper rapidement et esquiver, compensant mon manque de puissance par de la précision.
Je me battais, je volais et je subvenais à mes besoins et ceux de ma mère...j'ai vécu comme ça jusqu'à l'âge de quinze ans. Un soir, rentrant chez moi, j'ai trouvé ma mère...allongée dans la rue. Le regard vide, dans une mare de sang, même plus un frémissement. Le corps était déjà froid, mais je crois que je n'oublierai pas le souvenir de son visage blafard dans la pâle lumière du couchant. Et moi...j'ai laissé son cadavre là. Qu'aurais-je pu faire? Je suis allé chercher de quoi manger, me suis assis avec mon butin au haut d'un mur et là...je n'ai jamais pu avaler cette nourriture. J'ai pleuré, sur moi, sur elle, sur mon passé et l'avenir incertain, sur tout et tous...des heures de sanglots, même lorsque les larmes se sont taries. Des heures de sanglots même lorsque mon dégoût de moi-même me faisait gémir d'une rage étouffée. Des sanglots convulsifs qui ne se sont apaisés qu'au petit matin, au retour du soleil...je me suis levé, j'ai avalé mon repas et j'ai continué à avancer. Non, à survivre et stagner.
Dylan et moi nous sommes disputés un soir, au coin d'une ruelle...je me souviens de son regard noir. Nous nous sommes battus pour une histoire de filles et de trahison, une histoire de voleurs comme il en existe tant, la rage aidant, et quand il a sorti son poignard j'ai fait de même. Il était plus puissant que moi et plus grand, mais j'étais plus souple et vif. Je me suis coulé sous lui, mais au dernier moment j'ai hésité à le tuer. Un grand coup de couteau a balayé mon flanc et j'ai crié de douleur sans tomber, sachant que si je chutais, j'étais mort. Dylan me sondait du regard, j'ai grondé et il a secoué la tête:
« Seedle, crétin...n'hésite jamais à frapper. Jamais. Personne n'aura jamais de tels scrupules ici et retenir ton coup te mènera à la défaite. »
Puis il s'est redressé, et sans préavis j'ai repris le combat. Nous avons roulé, juré, frappé et crié, comme des bêtes enragées, mais au dernier moment, je me suis retrouvé mi-assis mi-agenouillé sur Dylan au sol, le dos contre la pierre. Il m'a regardé et j'ai lu sa mort dans ses yeux. Il savait...et j'ai abaissé ma lame. Encore. Jusqu'à son visage, et là...Je lui ai lacéré le visage, une grande balafre de la tempe droite à la gauche de sa mâchoire, une entaille qui barra l'œil et dont le sang ruissela. Dylan hurla et je l'assommai proprement puis le libérai avant de fuir, rapidement. Je ne l'ai jamais revu, j'ai eu la primauté sur ce quartier là et lui, il a disparu à jamais de mon horizon. Je me demande parfois ce qu'il est devenu. Erre-t-il encore dans les rues de Yomi, éborgné par celui qui fut son apprenti le plus vif, son bras droit et son ami? Est-il mort? Me hait-il? Il appartient à un passé désormais révolu...
J'ai changé de nom. De Seedle Fieldman, je suis devenu Sed Meyan. Le nom de jeune fille de ma mère et mon diminutif...et j'ai volé, encore. Une vie répugnante dont je ne voulais pas! J'ai vécu comme une bête, moins qu'une bête, volant, fuyant, tuant, me battant, me cachant. Une course pour la vie ou plutôt pour la survie, sans but autre que la satisfaction des besoins, une course dont l'interruption me procurait de rares moments de paix, là-haut sur les toits, face au coucher, rêvant à l'Ouest et à sa beauté sauvage...j'étais comme un oiseau en cage et j'aurais tout donné pour m'envoler, fuir ce monde sordide, ces gens idiots, bestiaux, cruels et violents. Tout donné pour qu'on me laisse étendre mes ailes, mais la cage était solide et ce sont mes ailes qui se sont atrophiées. J'ai continué à voler, j'ai été craint.
J'ai pris sous mon aile des gosses, et une en particulier, Tyria...je m'en rappelle encore. L'enfant avait sept ans, et moi quinze, nous sommes allés détrousser un homme, un noble...Ca a mal tourné et j'ai pu fuir, mais le garde du noble a attrapé Tyria par le bras et j'ai dû aller me cacher plus loin, incapable de lui venir en aide. J'entendais les supplications de la fillette et le rire gras de l'homme. Puis la voix de la petite se fit plus tremblante, faible. J'ai serré les dents...j'aurais pu intervenir mais je n'ai rien fait. Instinct de survie, probablement; l'un de nous était pris mais l'autre devait survivre. Et j'ai entendu...son cri. Un hurlement de douleur, strident, se terminant en longs sanglots rauques, un cri affreux, et j'ai vu le noble riant aux éclats ressortir de la ruelle où nous les avions coincés, le garde essuyant son épée. Sans Tyria. Je me suis précipité et je l'ai vue, l'enfant qui plus jamais ne volerait, allongée dans son propre sang, pleurant et hoquetant d'une inimaginable douleur. Les deux mains coupées à ras du poignet. J'ai gémi, j'ai crié de rage mais que pouvais-je faire? Je l'avais entraîné dans ce traquenard et pourtant, lorsque les yeux de Tyria me lancèrent un appel au secours, j'y ai lu de la confiance. Confiance! Je l'avais envoyé à la mort...je l'ai tenu contre moi, le temps que ses sanglots se ralentissent; une telle blessure ne se guérissait pas, elle avait perdu trop de sang. J'aurais pu abréger ses souffrances et lui trancher la gorge, je n'en ai même pas été capable...je me suis haï ce soir là, pendant que Tyria pleurait et s'affaiblissait dans mes bras, et je la tenais contre moi comme un frère, le cœur au bord des lèvres, jusqu'à ce que sa respiration s'apaise. S'arrête. Elle s'est faite lourde dans mes bras, le visage apaisé...un dernier sourire au fond des yeux. Je l'ai enterrée dans une cour publique...et depuis je hais les nobles.
Un autre homme, que j'avais détroussé, semblait si misérable que je suis bêtement allé lui rendre mon butin...l'homme enchanté m'a proposé de m'inviter chez lui pour me remercier. Naïf comme je l'étais, j'ai accepté. Et je me suis aperçu que l'homme était un des plus riches de Yomi! Mais il m'a proposé d'apprendre à lire et écrire, et j'ai accepté. Je ne l'ai jamais regretté, les lettres et les mots offrent tellement plus que du savoir...de la liberté. De l'évasion. Tout ce dont je rêvais.
Un soir j'ai été pris à parti par trois hommes qui m'avaient coincé dans une ruelle, trois voleurs adultes, le regard mauvais et la main sur le couteau. J'ai eu peur, mais les mots sont restés coincés dans ma gorge tandis qu'ils m'annonçaient sérieusement qu'ils allaient me poser quelques questions avant de me livrer aux gardes...ils savaient que j'étais le Chat de Maraude. Leur lame s'est approchée de mon oeil, je me suis débattu comme une bête fauve et j'ai tendu mes mains devant moi dans un dérisoire geste de protection. Les hommes riaient; ils ne voulaient que me voir souffrir, et une drôle de rage montait en moi, hargne et peur mêlées, jusqu'à ce qu'un étrange courant glacial m'emplisse. Alors, j'ai laissé la vague m'emporter avec un cri rauque dont je me souviens à peine, et s'est tenu devant moi...un esprit. Un grand cheval noir et puissant, crinière et queue agitées par une brise invisible. Il s'est tourné vers moi, et j'ai vu les flammes de ses yeux, flammes noires dans les brumes qui l'environnaient...Je lui ai hurlé de tuer les types. Il s'est rué vers eux et leurs lames l'ont traversé comme une fumée, mais ses sabots frappaient les corps des hommes. Deux sont morts, il a poursuivi le troisième et l'a achevé. Epuisé, je me suis évanoui dans la ruelle.
Je l'ai invoqué encore et ai découvert qu'il avait une durée de vie d'une vingtaine de minutes à peine, au maximum, le temps d'un combat. Il était invulnérable à l'acier mais on pouvait le vaincre avec un gourdin ou toute autre arme...Je pouvais le chevaucher comme un vrai cheval et il était redoutable au combat. Je l'ai nommé Dancing Flame et en danger ou simplement seul, je l'invoquais.

Un autre soir, alors que j'avais, je pense, dix sept ans, c'est une bande de voleurs qui s'est jetée sur moi. Des voleurs, des tueurs...comment expliquer cette hargne que j'ai senti, cette sauvagerie? En un éclair j'ai compris qu'ils étaient les proies et moi le Prédateur. Les crocs qui taquinaient mes mâchoires ont déchiqueté leur chair offerte, et mes griffes jaillies de leur écrin de velours ont lacéré leurs pauvres corps d'humain. J'ai bondi de cadavre en cadavre, ivre de puissance et me jouant des lames, puis me suis retourné vers mes adversaires, une lueur de défi au fond de l'œil, dents découvertes sur un feulement silencieux. Panthère noire. Ce n'est que redevenu humain que j'ai découvert le carnage, les mares de sang et de fluides. Oui, c'est vrai, j'en ai été malade. Véritablement malade, dégoûté, répugné et terrifié par cette bête que j'étais, et puis...je me suis souvenu du corps du félin, si puissant et souple. De la jouissance qu'il y avait à combattre. Du goût du sang. Et j'ai appris à jouer de ma métamorphose comme de tous mes atouts.

J'avais dix-sept ans, avec ma haute stature, mon corps mince et nerveux, mes yeux noisette pailletés d'or, mes cheveux corbeau en désordre et mon air de félin, de prédateur, cet air dangereux, j'avais du succès auprès des filles et des femmes, et j'ai eu quelques aventures. Elles aimaient ce physique qui me répugnait; j'étais le portrait craché de mon père et chaque fois que je croisais mon regard dans une glace, je tressaillais, prisonnier de son ombre et des spectres de mon enfance. Pourquoi? Pourquoi fallait-il que son fantôme pèse encore sur moi dix ans après? J'ai donc connu quelques filles. Mais il y en a une qui m'a marqué...Asaka était une fille d'artisan, et elle avait des yeux verts pétillants de malice, des cheveux blonds scintillant au soleil. Une fille douce et pleine de verve qui ne se laissait par marcher sur les pieds, qui me tourna autour quelques jours avant que je lui adresse la parole...et succombe immédiatement. C'était une maligne, et débrouillarde; pour ne pas se faire voir de son père, elle passait pas sa fenêtre pour me rejoindre. Combien de nuits avons nous passé dans les bras l'un de l'autre? Pour la première fois de ma vie, j'avais un amour et une confidente, une fille avec laquelle je pouvais parler de tout en caressant sa longue chevelure, une femme à qui me confier, une femme heureuse de m'accueillir dans son lit, douce et forte à la fois. Une amie, une confidente, une petite amie, une amante. Nous avons passé presque huit mois ensembles, et puis son père ivre de rage a déboulé sans crier gare sur la petite place où nous discutions, m'a pris à parti et enjoint de laisser sa fille. J'ai protesté et il m'a frappé, Asaka m'a hurlé de ne pas faire de mal à son père. J'ai obéi. Mais lui m'a flanqué un coup violent qui m'a brisé net la clavicule et laissé étourdi au sol tandis qu'il traînait sa fille à la maison. J'ai voulu la revoir. Elle était cloîtrée. J'ai laissé tomber...Moi qui n'avais jamais été intéressé par l'alcool et qui le tenait redoutablement bien, moi qui étais dégoûté par les ivrognes et tout ce qui portait le nom d'alcool, j'ai pris ce soir là la première et la dernière cuite de ma vie. Ca n'a pas apaisé la douleur, ça n'a rien effacé. Rien du tout...Je me suis relevé et j'ai continué. A survivre comme un animal, à me traîner. Courir, me battre, voler...même les chiens errants ont une meilleure vie que cela!

Et la Louve nous a annoncé la mort des autres gardiens...elle nous a redonné une raison de lever la tête, m'a redonné une raison de voir plus loin et de cesser de vivre au jour le jour, un objectif et des rêves. Elle m'a redonné une vie, une fierté, et j'ai résolu d'entrer à son service. Alors âgé de dix-huit ans, je me suis présenté au Château Noir, là où tant d'autres furent repoussés, et un homme glacial, hautain, cassant, dont j'ai appris ensuite qu'il se nommait Howl, m'a questionné longuement. Puis accepté au service de la Louve sous le nom de Sed Meyan, car plus jamais je ne voulais utiliser mon vrai nom.
J'ai vécu là-bas, deux ans...J'y ai trouvé une amie. Non pas une humaine, mais un chaton, une petite femelle aux grands yeux ambrés écarquillés de terreur et à la robe d'un gris marbré, somptueuse, une boule de poils de quelques grammes, poursuivie par les serviteurs de cette déesse, Héla, qui hait les chats. J'ai pris l'animal, et l'ai élevé, ému par son air perdu...j'ai partagé mes repas avec elle, j'ai dépensé une partie de mon pécule pour la nourrir. Je lui ai donné un nom, Talisman, car elle était comme mon porte-bonheur, mon amie et celle qui m'apaisait, celle à qui, allongé sur mon lit, je peux confier mes soucis sans que jamais elle cesse de ronronner, se musser contre moi et ne me retire son estime. Talisman a deux ans maintenant et est devenue somptueuse, une immense bête au pelage gris rayé d'ardoise, au plastron, au museau et aux pattes blanches, comme gantée de soie. Elle pèse presque huit kilos de muscles, est gigantesque et passe son temps dans mes bras, sur mes épaules ou à mes pieds, exigeante, amicale, bavarde et câline. J'aime bien sentir sa longue queue autour de mon cou, ses pattes puissantes sur mes épaules, son petit nez qui vient frôler, parfois, ma joue, le ronronnement qui fait vibrer ses côtes.
C'est ma confidente et mon amie, la prunelle de mes yeux.

Et puis...l'aurais-je cru un jour? J'ai retrouvé un être de ma famille. Sorti à Yomi car répugnant à profiter de mon jour de congé avec tous ces crétins de serviteurs, je suis entré par hasard dans une taverne pour échapper à la foule -mon agoraphobie et mon hypersensibilité ne se sont pas améliorées et ont même empire- je me suis trouvé nez à nez avec un homme me ressemblant énormément physiquement, qui sirotait une chope de bière, son chapeau sur le tabouret à côté de lui. Howl, mon supérieur hiérarchique, le valet de la Louve...Nous avons un peu parlé -il semble très mal tenir l'alcool, cet homme...- et puis nous sommes sortis, moi me faisant la réflexion qu'il ne me ressemblait pas que physiquement. J'étais surpris, pour la première fois de ma vie je me sentais bien en la compagnie d'un de mes semblables, sans méfiance et presque...compris. Sur un banc, sur une petite place que je connaissais pour y avoir dormi avec Asaka et qu'il semble connaître aussi de son passé de voleur, nous avons parlé de nous. De nos histoires...J'ai été surpris que la sienne soit si proche de la mienne. Lui aussi est le fils d'une prostituée et il a connu un père violent. Un père qui a menacé de le tuer. Son père est mort, sa mère aussi et il est devenu voleur à Yomi...avant de rejoindre le service de la Louve. Et puis...il s'appelle Howl Fieldman. Et nous avons compris tous deux, presque en même temps, que nous partagions le même sang. Il a neuf ans de plus que moi, et alors? C'est mon frère...ça a fini en scène de retrouvailles. Nous nous sommes revus par hasard, mais Howl semble tracassé. Il se montre froid et cassant; ce n'est pas un homme facile à vivre et je dois dire que moi non plus. J'imagine que nous finirons par nous entendre, en tous cas je l'espère, gamin j'ai toujours rêvé d'avoir un frère, je ne laisserai pas passer cette chance...
Une maîtresse admirée, la Louve, un chat, un frère juste retrouvé; mon petit univers se limite à cela...mais c'est tellement plus que tout ce que j'ai pu connaître autrefois!





J'ai pas besoin de leur sympathie.

Pseudo ▬ Chamallow Gluant Collant Bonbon Superglu
Prénom ▬ Laetitia
Âge ▬ 17 ans. Et toutes mes dents plus une dent de sagesse x__x

Découverte du forum ▬ C'est Chamoi qui, galérant sur une page d'accueil, m'a l'air de rien filé le lien...^^
Les plus ▬ Un graphisme qui clashe...des gens que je connaissais, un concept intéressant même si compliqué de prime abord.
Les moins ▬ Pour l'instant il y a peu de membres donc d'activité, mais...espérons que la nouvelle version du concept attirera les foules!

Code ▬ Hum... Voilà, c'est validé !
Autre ▬ Momo, ne divorce pas, j'te tromperai plus!!
Et il manque un "div class=backgroundpréso" dans le dernier onglet, celui-là, ce qui fait qu'avec le code donné ça marche pas, voilà^^
*mode debug on*
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http://wildhorses.fr-bb.com
Davon Frodon
Pèlerin sans Monde

Davon Frodon




Geek : 91
Pouvoir : Ondes életriques entrainant paralysie temporaire.
Transformation : Chat sacrée de Birmanie


Rainbow's Data
Identité:



Seedle Fieldman _
MessageSujet: Re: Seedle Fieldman   Seedle Fieldman Icon_minitimeMer 6 Avr 2011 - 22:43

Ouhah !! (je suis à la bourre ><) ! Tu avais déjà fais ca toi ?! (rapide Shocked ) bref, je valide le code et puis ensuite... je préfère attendre Aileen pour le reste...
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Seedle Fieldman

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