HRP : Faut bien qu'il y ait quelqu'un qui inaugure hein ! J'ai pas fait un gros machin hein, on s'en fout un peu là, c'est juste pour nous amuser =D !

Aujourd'hui, c'est le monde du Feu qu'elle avait choisi, son précieux monde auquel elle tenait plus que tout. Ce qu'elle appréciait se résumait à ça : sa famille, les habitants et les tavernes. Elle était encore jeune quand elle s'était rendue dans le monde de la Foudre et ne buvait pas vraiment d'alcool mais à présent qu'elle le pouvait, elle appréciait bien de se boire une bière mousseuse dans les tavernes de Santa Fuego. Elle avait la chance de bien tenir l'alcool, disons les alcools peu forts comme les bières. Quand le taux d'éthanol dépassait celui des bières, elle se retrouvait saoûle en peu de temps. Elle avait donc appris ses limites et s'était rendue, ce soir, dans une jolie taverne animée au centre de Santa Fuego afin de boire une pinte de bière. Souvent, les gens lui demandaient si elle avait vraiment l'âge pour boire de l'alcool mais lorsqu'ils reconnaissaient la princesse, du moins l'ancienne princesse, du royaume, ils la servaient sans contester.
Habituellement, elle appréciait que les gens lui sourient et viennent lui parler avec animation en la reconnaissant mais, aujourd'hui, elle voulait simplement observer les habitants de son tendre pays sans monopoliser l'attention. Elle avait mis une perruque de cheveux bruns long qui changeait du tout au tout son apparence. Il était impossible qu'on puisse croire que la princesse aux cheveux multicolores était cette demoiselle aux cheveux de jade qui lui arrivaient à la taille. Elle s'était, de plus, vêtue d'une robe longue écrue avec une ceinture marron et des sandales de la même couleur ; ce qui n'était pas son style habituel. En entrant dans la taverne, elle était donc méconnaissable bien que nombreux furent les regards qui se tournèrent vers elle. Elle gardait quand même une certaine forme de beauté malgré sa petite taille. Elle commanda une chope de bière et s'assit sur une table contre la fenêtre, tournée vers les habitants de Santa Fuego qui riaient et s'amusaient.
Tout se déroulait comme prévu jusqu'à l'arrivée de cet impertinent jeune homme qui s'assit à sa table, apparemment bourré et bien décidé à draguer la demoiselle qui était une des rares présences féminines de la taverne.

« Et beh tiens ! Si c'est pas une belle demoiselle que j'vois là ! D'où tu viens, poulette ? »

# Si tu le savais, tu serais à genoux à mes pieds, jeune idiot. #

« Je ne pense pas qu'il soit utile de vous répondre. Retournez donc à vos boissons et laissez-moi tranquille.

-Mais c'pas possible ça, damoiselle ! Parce que j'vais pas partir en laissant une jolie gazelle seule comme ça !

-La solitude m'indiffère mais votre langage me mécontente au plus haut point !

-Et ben quoi ! T'es une bourgeoise ou quoi ? Qu'est-ce qu'il a mon langage, hein ? »

Elle soupira et d'un geste vif, planta son wakizashi -qui était une seconde plus tôt à sa ceinture- ) quelques millimètres de la main du jeune homme. Le bruit fit taire les alentours. Le jeune homme resta bouche bée et recula en marmonnant quelque chose d'incompréhensible puis s'en alla. Elle reprit son wakizashi et le remit à la ceinture. Décidément, elle ne pourrait donc jamais être tranquille...? Les conversations reprirent peu à peu. Après tout, elle était du monde du Feu et, ici, les gens pouvaient agir un peu violemment. Ce n'était donc pas un scène particulièrement originale, si ce n'est qu'elle n'était qu'une femme. Reprenant sa beuverie, elle regarda les alentours, attrapant quelques bribes de conversations.

« Tu penses que ce sera quand que l'on aura droit à une fête en l'honneur de la famille royale ?
-J'sais pas, y'en a une dans pas longtemps, non ? Ils fêtent l'anniversaire de l'ancien roi, me semble !
-Ah oui ! C'est vrai que... »

« Et tu sais quoi ?
-Non.
-L'idiot, il m'a dit que ça valait 30pièces d'or, tu te rends compte ? 30 ! L'arnaque ! »

« Paraît qu'il y a des étrangers qui sont en ville en ce moment. » Elle se redressa et tourna légèrement la tête vers les deux hommes qui parlaient.
« Ah bon ? De quel monde ?
-Aucune idée, ma femme a vu des gens habillés bizarrement donc elle en a conclut que c'était des étrangers.
-Ah oké... C'possible qu'on les voit alors.
-Pourquoi ?
-Beh c'est quand même une des tavernes les plus côtés de Santa Fuego, aucun voyageur ne passe pas par là ! »

Ca, ce pourrait être intéressant.

D’un air dubitatif, Celym regardait la taverne qui s’offrait devant ses yeux. Le guide qui l’accompagnait gesticulait en tous sens tout en parlant avec emphase.

« Cette taverne est la plus prisée de la belle société de notre royaume. On ne peut visiter nos contrées sans passer un instant déguster ses délicieux alcools. »

D’un geste, Celym fit taire le jeune guide. Il lui donna quelques pièces d’argent et le congédia. Le jeune prêtre pénétra dans le local et regarda de toutes parts. Il s’attendait à un bar guindé où les seuls verres qui traîneraient sur les tables seraient de fins alcools aux odeurs d’herbes médicinales. Il n’en était rien, la plupart des jeunes gens se tenaient mollement contre leur siège en tenant dans leur main des chopes pleines d’un liquide jaunâtre.
Celym rit sous cape. C’était donc ça la « belle société » du royaume du feu.

Il commençait à se faire une idée de ce qui se tramait dans ces contrées étrangères. Il était arrivé la veille, les prêtres avaient jugé nécessaire de le voir partir quelques temps de l’archipel. Trop d’adorateurs de Donar s’étaient suicidés après avoir écouté les prêches enflammés et accusateur de Celym. On lui avait dit :

« Profite, détends toi et arrête de te prendre la tête avec la théologie. Là bas, tu apprendras à bien te tenir si tu ne veux pas te faire lyncher par la foule. »

Celym décida donc de suivre les conseils de ses frères et de « profiter » comme il pouvait.
Ici, il avait quitté son habit sacerdotale pour une salopette en cuir noire et un tee shirt vert kaki. N’était-ce pas comme cela que les autochtones s’habillaient ?

Le jeune prêtre s’assit donc près du bar, incognito. Il enchaîna plusieurs shot de rhum purs. Au bout d’une quinzaine, il se sentit un peu patraque et décida d’aller à la rencontre des AUTRES. L’alcool aidant, il tomba malencontreusement sur une jeune femme au regard de braise. Celle ci, lui laissait des regards de haine non dissimulés. Celym se releva prestement, et tenta de reprendre un maintien digne de son nom. Il tendit sa main timidement vers la jeune fille

- Mademoiselle, je suis confus. Je ne suis pas originaire de votre monde et je ne sais comment il faut faire pour courtiser des jeunes femmes aussi belles que vous.
L’autre gardait son regard courroucé.
- Dans votre monde, on tombe sur les gens pour les draguer ?
- Dans mon monde, nous tombons à vos pieds, je suis désolé d’avoir manqué ma cible.

C’est alors que Celym s’agenouilla aux pieds de la jeune femme. Il saisit avec douceur la cheville délicate de la jeune fille et se mit à l’embrasser doucement, tout en la fixant dans les yeux.
Elle se mit à rougir comme une pivoine, des mots incompréhensibles sortaient de sa bouche.
Celym profita de cet état de confusion pour lui susurrer des mots doux à l’oreille.
- Je m’appelle Celym, pourrais-je connaître le prénom de l’incarnation de la femme de mes rêves ?
Elle prononça difficilement« Georginette ».
Celym s’était relevé et s’assit près d’elle. Il glissa une main sur la nuque de la jeune femme et approcha son visage du sien. Leur bouche était à peine à quelques centimètres l’une de l’autre. Alors qu’elles se frôlaient, Celym chuchota doucement « Georginette, magnifique… ».
La dite Georginette rougissait de plaisir, elle se rapprocha un peu plus du jeune prêtre lui tendant ses lèvres avides d’amour mais Celym maintenait une distance raisonnable pour entretenir la pression.
Celym s’amusait follement, il ne pensait que ce serait aussi facile. Le tempérament sulfureux des habitants du royaume du feu n’était plus à prouver. Le jeune prêtre idéalisait déjà la soirée qu’il allait passer en compagnie de la jeune femme quand un bruit de verre brisé attira son attention.

Davon observait le fond de son verre. L’alcool coulait à foison ici alors que lui, il avait décidé de prendre quelque chose de non-alcoolisé. Il poussa un soupir alors qu’un homme assis juste à sa droite lui donnait un bon coup d’épaule. Davon grimaça alors qu’il s’éloignait de son voisin pour se cogner contre celui de gauche.

- « Oh… Excusez-moi !! »

Les yeux embrumés de celui qu’il venait de déranger, vinrent le fixer plus ou moins maladroitement. Il fronça les sourcils en observant le verre de Davon avant de l’attraper et d’examiner l’intérieur du récipient. Davon hésita sur la manière de réagir mais finalement laissa l’homme faire ce qu’il lui plaisait. Si il tenait à prendre son verre vide, grand bien lui fasse !
Son voisin renifla le contenu avant de pousser un cri dégouté.

- « Pouah !! Oh ! Tavernier, n’a tu pas honte de servir ce genre de boisson ici ? Apporte une bonne bière à ce jeune homme!! Non mais quelle honte !!!! »

Davon n’eut pas le temps de protester que déjà il se retrouvait avec une boisson mousseuse sous le nez. Il pouvait entendre distraitement le tavernier et son voisin se chamailler plus ou moins gentiment à propos de son ancienne consommation « trop saine ». Finalement le client arreta ses enfantillage et se retourna vers lui.

- « Allez petit tu peux boire ! Détend toi un peu !! Si tu es venu ici ce n’est surement pas pour te saouler avec de l’eau ! Si tu ne ressors pas avec de l’alcool plein le gosier ce serait une honte ! »

Le jeune blond n’eut pas la force de dire non et puis… une petite choppe ne lui ferait pas de mal…
… Ahhh !! Et puis au diable les précautions ! Il était dans un autre monde, après tout, pourquoi ne pas faire ce qu’il avait ENVIE de faire sans restriction ?!!

---

- « Ahahaha !! Tu vois quand tu veux petit ! »

La tête du blond dodelinait un peu de droite à gauche…
Ouahhhhh !!
Il se sentait bien, c’était bizarre ! En plus il avait presque d’être détaché un peu du monde qui l’entourait ! D’ailleurs il commençait réellement à avoir chaud !
Il ne savait même pas combien il avait englouti de bières… Mais il s’en fichait ! il était libre de faire ce qui lui plaisait ! Il pouvait même se mettre à danser sur le comptoir qu’il était suuuur que les habitants du feu le laisserait faire !

Bien sûr !

"Il pouvait même se mettre à danser sur le comptoir"

…

Ni une ni deux, Davon posait déjà ses mains sur le comptoir et se hissait sur le meuble en souriant ; Le tavernier et quelques clients l’observèrent bouche bée alors qu’il essayait tant bien que mal de se mettre debout, une main le soutenant encore.
Sauf qu’étant donné que quelques gouttes d’eau humidifiait le comptoir, il glissa et son corps suivit le mouvement.
Le pauvre jeune homme hurla alors qu’il tombait la tête la première derrière le comptoir.
Il entendit le son de son verre se briser à ses côtés alors que la plupart des clients riaient de lui. Le tavernier l’aida à se relever avant de le sortir de SON espace de travail.

Davon tituba légèrement. Il n’était peut-être pas totalement bourré mais passablement saoul pour avoir un léger problème d’équilibre. Il vint s’accrocher à une chaise au hasard et les cheveux noirs d’un jeune homme l’attirèrent. Il s’approcha lentement d’eux et vint poser ses mains sur la table, observant avec insistance cette personne qui lui était vaguement familliaire.

- « Je suis suuurrrrrrrrrrrr que je te connais-toi ! » Il remarqua la jeune demoiselle à côté de lui et la pointa du doigt « ET TOI AUSSI !!!!! »

Il pouffa légèrement, semblant trouver ses propos merveilleusement drôle…

Celym fut alors bousculer comme un mal propre contre Georginette, qui poussa un glapissement de surprise. Celym se retourna prestement pour affronter son agresseur. Il était prêt à sortir le poignard accroché à sa ceinture. Il le rengaina rapidement quand il vit devant lui un jeune homme saoul, le regard hagard et au sourire niais.

« Encore un illuminé » pensa le jeune prêtre.

Sans prendre trop attention au guelard, il se retourna de nouveau vers sa conquête aux formes voluptueuses quand l’homme à la toison d’or s’exprima ou plutôt tenta d’articuler des mots qui traversant la frontière de ses lèvres devenaient inintelligibles.
Au bout de quelques instants il comprit «Je te connais toi ». Oui, c’était bien ça qu’il avait dit.
Celym se mit alors à détailler le jeune homme de façon soutenue. Dans d’autres circonstances, cette insistance aurait pu passer pour de l’impolitesse mais à cette heure avec leurs quelques grammes d’alcool dans le sang, c’était une situation tout à fait banale.

Au bout de quelques instants, le cerveau de Celym fit tilt. Un sentiment qu’il n’avait pas ressenti depuis bien longtemps secouèrent tout ses membres dans un spasme incontrôlable. Il avait en face de lui…….. SON FRERE. Il avait fallu qu’il parte en voyage pour le retrouver, il avait fallu qu’il se fasse lui aussi congédier de l’archipel pour pouvoir entrevoir ses yeux naïfs et sa voix de crécelle ( Celym aime toujours exagérer).
Comme un automate, Celym se leva. Il contourna la table doucement avec des pas mesurés. Il se retrouva en face de son grand frère. Il l’avait imaginé plus petit, en effet ce très cher Davon le dépassait presque d’une tête. Celym mit une main sur l’épaule de son frère, il se pencha doucement vers lui et un peu au ralenti, lui assena un coup de poing dans le ventre. Instantanément, Davon se plia en deux, son estomac, trop rempli, se mit à se vider sur le parterre de l’établissement. Celym n’avait pas su comment réagir. Aussi doucement qu'il était venu, il se retourna et alla s’asseoir à sa place.
Se retrouver en face de son frère le perturbait énormément. Il ne savait vraiment pas quoi faire.

Pendant que l’autre reprenait son souffle, Georginette était montée sur les genoux de Celym et tentait de le subjuguer avec une danse aguicheuse. Mais Celym était obsédé par cette vision de son frère entrain de vomir, ce qui lui semblait être, de la bière.
Au bout de quelques minutes, Georginette décontenancée par le peu d’effet qu’elle provoquait au jeune homme lui donna une gifle retentissante et voyant que l’objet de la distraction était un blond plutôt mignon entrain de reprendre son souffle, elle se dirigea vers lui.
Tout en regardant en Celym, elle se mit à caresser les cheveux couleur des blés de Davon et au moment où ce dernier s’en attendait le moins, elle lui colla son visage dans ses seins.
Celym regardait cette scène, interloqué, il ne savait pas réellement ce qu’il pouvait faire. Ce n'était vraiment pas sa soirée finalement.
Cependant il se leva quand il remarqua que Davon était entrain de s’étouffer dans les formes généreuses de la jeune femme.

[bon, je m'emmerde alors je vais venir ruiner un peu l'image que le monde a de Sed u__u ]

Ah, il s'était encore gouré, non? Oui mais bon, qui aurait pu le prévenir que les portes n'étaient pas fermées, hein? Et lui, voilà, comme un gros ballot pas doué, eh bien, il s'était trouvé paumé dans le monde du Feu. Un monde chaud, ocre et rouge, où les gens étaient, euh, apparemment aussi chauds. D'ailleurs une somptueuse créature aux formes généreuses vint se serrer contre lui en susurrant quelque chose de sûrement enjôleur. Dans les mots de la fille Sed distingua les termes connus maintenant "beau brun". Des fois ça variait et c'était "beau ténébreux", en attendant, il s'esquiva avec la souplesse d'un chat de la main de l'entreprenante blondasse. Oh, ça servait d'avoir été voleur en fait. Sauf qu'ici, habillé en noir au milieu de ces gens aux couleurs criardes, il se sentait, comment dire...repérable.

Alors qu'il restait immobile, un marchand lui gueula dessus, un autre l'écarta d'une bourrade de sa route. Sed, complètement perdu, cherchant désespérément où aller et que faire, regarda autour de lui. Lui qui avait l'habitude d'un monde gris, le regard acéré et presque nyctalope, les oreilles fines, se trouvait sans cesse agressé par mille sons, mille couleurs, mille lumière dans ce monde trop vivant. Et la foule! Il détestait la foule, les gens, les contacts...avec un gémissement à peine retenu entre ses lèvres fermées, Sed tenta de se frayer un chemin vers le bord de la rue où les gens semblaient moins vifs. Là il s'adossa au mur et dissuada d'un regard noir n'importe laquelle de ces femmes qui erraient, en quête de mâles, n'est ce pas, de lui sauter dessus. Non mais...

Il tremblait encore lorsqu'un groupe déboula, criard et criant. Effrayé par la force des bruits et des sensations, Sed recula encore et...se retrouva dans une taverne. Ah non hein. Il fit volte-face, cherchant à sortir de cet espèce de lupanard, mais rien à faire, un ivrogne venait de s'affaler devant la porte. Un ivrogne...Sed fronça le nez, pensant à son père. Aah, il n'aimait pas l'alcool et il se trouvait dans une taverne...voilà une situation où il aurait aimé que Howl soit à ses côtés, car seul il allait avoir du mal à se barrer vu les yeux brillants de quelques femmes trop maquillées, du tavernier sentant le client -eh non mon gars, loupé- et...ces ivrognes gueulant. Beuuuh...

Sed recula encore, bousculé, heurté, cherchant à trouver un endroit où il serait tranquille en attendant de pouvoir s'échapper de cette ambiance surchauffée. Ses gestes vifs qui faisaient voler ses cheveux noirs, cette lueur presque paniquée dans ses yeux noisette, son air de bête traquée le rendaient presque attendrissant. C'est vrai, il était mignon cet homme de vingt ans paumé dans une taverne et cherchant désespérément à se tailler ou à comprendre ce qui lui arrivait. En plus le tenancier allait lui proposer à boire et il ne voulait pas boire. Non pas qu'il tienne mal l'alcool, c'était même le contraire, il ne connaissait pour ainsi dire pas l'ivresse. Il passait directement du stade lucide au stade irrécupérable, sans passer par la case où c'est amusant. Et puis de toute manière, voir son père rentrer fin soûl chaque soir, lui balancer insultes et torgnoles, à lui et sa mère, l'avait définitivement vacciné contre l'alcool.

De bousculade en cris, Sed finit par se retrouver à moitié assis sur un banc sans trop savoir comment il y était arrivé, une femme inconnue face à lui. Bon, elle était jolie cette fille, avec ses cheveux bruns, longs, sa robe écru, sa ceinture brune...une très jolie fille malgré sa petite taille. En son for intérieur, Sed espéra que celle-là, au moins, qui avait l'air plus maligne que la moyenne, ne lui sauterait pas dessus comme une harpie déchaînée. De toute manière il n'avait nulle intention de draguer, qu'on soit clair, il voulait juste trouver un moyen de se barrer là...C'était mal barré. Ouah le jeu de mots /VLAN/

Un brin haletant, il releva d'un doigt une mèche de cheveux couleur corbeau qui tombait sur ses yeux noisette aux reflets dorés et regarda autour de lui d'un air perdu. Mais merde, comment se barrer, hein?