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 Llydriël Kalev Hëuhl

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AuteurMessage
Llydriël Hëuhl
Pèlerin sans Monde

Llydriël Hëuhl




Geek : 14
Pouvoir : Combustion suite au toucher.
Transformation : Corbeau.


Rainbow's Data
Identité:



Llydriël Kalev Hëuhl _
MessageSujet: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 0:51


Dossier élémentaire de
Llydriël Kalev Hëuhl


Personnage Inventé


    Moi rapidement.
    .


    Llydriël Kalev Hëuhl Sans_t11
    © Blabla.
      Surnoms ; Ly.
      Age ; 27 ans.
      Métier ; Marchand itinérant pratiquant des « petits boulots » pour subvenir à ses besoins, vu qu‘il a quelques … Difficultés à vendre ses « articles ».
      Elément ; Feu.
      Monde ; Royaume du Feu.
      Pouvoir ; Combustion suite au toucher.
      Animal ; Corbeau.
      Animaux de compagnie ; Deux chevaux, Foudre et Orage.
      Qualités ; Attentif - Souriant - Doux - Positif - Généreux.
      Défauts ; Impulsif - Obstiné - Maladroit - Bordélique - Cruel - Insupportable.


    Personne n'est parfait.
    .


    Merci de mettre en couleur les ronds correspondant au degré de votre personnage, puis de remplir la notation à côté.

    Indépendant ? ••••• /5
    Sérieux ? ••••• /5
    Franc ? ••••/5
    Généreux ? ••••/5
    Ambitieux ? ••••• /5
    Confiant ? ••••• /5
    Sûr de vous ? ••••/5
    Egocentrique ? •••• /5
    Amusant ? ••••/5


    Mon avis à moi.
    .


    Pour être tout à fait honnête, Llydriël s’en fiche comme du temps qu’il fait en ce moment-même. Autant dire à un point exaspérant, passant en dernière de ses priorités. Monsieur n’aime pas les prises de tête plus ou moins politique, et le cas de cette femme y ressemble quand même fortement. Les clés ne l’intéressent pas plus que ça, et si il devait un jour en trouver une, nul doute qu’il se contenterait de la revendre à quiconque lui en donnerait un bon prix. La trahison de la gardienne des ténèbres ne lui a fait ni chaud ni froid, à dire vrai il ne s’y était même pas intéressé pour un sou. Tant qu’on le laisse vivre sa petite vie, le reste ne compte pas beaucoup. Peut-être se mêlera-t-il de cette affaire si elle se met à chambouler son quotidien.


    Petit questionnaire.
    .


    En pleine nuit, vous marchez dans la capitale de votre monde, quand d'un coup, vous entendez un bruit suspect, comme une lame qu'on sortirait d'un fourreau ...
    Ah, la nuit. Un des moments les plus agréables. Les rues animées, les pas des habitants, les bousculades, les cris des marchands, tous les bruits de la ville laissent place à un silence bienfaisant venant vous envelopper doucement. Le soleil aux rayons parfois trop ardents laisse place à l’astre lunaire, pâle, dont les rayons timides et blafards apportent une tendre lumière tamisée sur le monde. Les étoiles viennent danser dans le ciel, se parant de leurs plus belles couleurs pour accompagner Dame Lune dans leur ronde habituelle. Tous ensemble, ils créaient un beau jeu de clair-obscur, riant des ombres, créant des teintes mystiques et fascinantes devant lesquelles on s’arrêtait parfois pour s’attarder et s’extasier un peu. Les prédateurs sortaient de leur cachette, partant chasser leurs proies bien tapies. En campagne comme en ville, la nuit était toujours plaisante. Oui, nul doute que Llydriël l’appréciait énormément. Quand bien même quelqu’un tenterait de l’agresser. Quand il ne trouvait pas le sommeil, il n’était pas rare pour lui de quitter son lit et de sortir quelques instants pour humer l’air nocturne, frais et revigorant. Il se promenait alors de ruelles en ruelles, ou de chemin en chemin selon le lieu, seul, se perdant parfois. Cela ne l’inquiétait pas outre mesure. Si la nuit était hypnotisant, elle restait néanmoins inquiétante, menaçante. Il fallait toujours rester sur ses gardes, être prêt à réagir. Telle était la raison de ce poignard que le jeune homme gardait toujours à sa ceinture, « au cas où ». Dans le cas où le bruit reconnaissable d’une lame s’extirpant de son fourreau se faisait entendre, Llydriël ne ferait que l’imiter, se retournant vivement pour contrer l’attaque qui n’allait pas tarder à arriver. Fuir n’étant pas dans ses habitudes, il réglerait son compte en bonne et due forme à ce malfrat qui avait osé lever la main sur lui, un petit sourire amusé désespérément collé au visage.

    Vous vous rendez au marché de votre capitale, quand quelqu'un vous demande un renseignement parce qu'il s'est perdu ...
    L’importun osant le déranger durant ses déambulation aurait en premier lieu affaire à un homme dont le corps tout entier était dissimulé par une longue cape noir, sa capuche couvrant également sa tête. Llydriël se retournait alors, et le petit curieux verrait son sourire mutin se dessinant sur ses lèvres pâles, puis ses beaux yeux vairons, le gauche rouge sang et le droit d’une belle teinte or, captivants. Si l’inconnu n’a pas renoncé à ses questions suite à cette … Sinistre découverte, alors le jeune homme lui répondra, amusé, sur un ton léger contrastant atrocement avec son apparence relativement sombre et lugubre. Selon son humeur, il le mènera en bateau et jouera avec les mots pour perturber encore plus son interlocuteur ou se fera simple et succinct.

    Vous êtes à un étal d'armes et vous vous rendez compte qu'un gamin est en train de chaparder votre bourse pleine de pièces d'or ...
    Pour commencer, cette situation ne pourrait jamais voir le jour pour deux excellentes raisons. La première étant que Llydriël n’avait aucun intérêt à trainer dans un étal d’arme, à moins d’avoir cassé ou perdu son bien-aimé poignard, et les moyens ne suivaient pas de toute manière. De deux, il n’avait pas « plein de pièces d’or ». Il était pauvre et l’assumait parfaitement. Il vivait grâce à ce qu’il gagnait mais pouvait rarement s’offrir un petit extra. Mais soit, imaginons. Dans le cas d’un enfant, il se retournerait, l’attraperait par la peau du cou, le réprimanderait un bon coup manière Ly et le laisserait filer après avoir récupéré son maigre compte bancaire. Dans le cas d’un adulte … Même schémas, au détail près qu’il serait sûrement un poil plus violent. Après tout, par simple volonté, il pouvait faire se consumer quelque chose ou quelqu’un à son simple toucher. Et son caractère enflammée pouvait lui jouer bien des tours, et se laisser emporter facilement par ses émotions.

    Alors que vous rentrez chez vous, vous entendez un hurlement, et quand vous arrivez, vous voyez un corps au sol et un homme qui part en courant, tournant au coin d'une rue ...
    Encore une situation tout simplement inconcevable. Llydriël n'aime pas se prendre la tête, même en entendu un cri, il ne daignerait pas faire le déplacement. Si le corps ensanglanté gît devant sa porte, il le brûlera tout simplement. Quant à son assassin … Qu’il fuit si cela lui chante. Si la victime n’est pas encore morte, peut-être fera-t-il l’effort d’appeler quelqu’un pour « nettoyer » ça. Et il rentrera chez lui comme si rien n’était. Les problèmes des autres, il ne s’en souci pas vraiment dans ce genre de cas "meurtre". Il est certes à l’écoute des autres et n’est jamais contre le fait d’apporter à peu d’aide, mais cela ne va pas plus loin. Et puis, sincèrement, les probabilités de chance qu’il tombe sur un cadavre devant chez lui et très mince, non, inexistant. Tout simplement car il n’a pas de « chez-lui » en bon marchand itinérant qu’il est. Il a beau louer un logement à chaque ville ou village dans lequel il s’arrête, sa maison, c’est sa caravane, et sa famille, Foudre et Orage, les deux chevaux qui tirent tout ça.


    3615 my life.
    .


    Llydriël fut en grande parti élevé par sa tante, une femme aux mœurs et habitudes étranges, dont le caractère était plus qu’insupportable, ce qui explique en grande partie ce qu’il est devenu aujourd’hui. Elle a mené son éducation jusqu’à la fin, faisant de lui un homme tout aussi difficilement vivable qu’elle, bien malgré lui. Elle se nommait Lizaneth, prénom déjà peu commun, et était la sœur jumelle de sa mère, bien que leurs comportements étaient totalement différents. A la mort de cette dernière, et au vu de la disparition incongrue du paternel, elle se décida à recueillir ce pauvre enfant et se mit en tête de faire de lui un gentleman. Bon, elle s'était certes un peu raté sur ce coup-là, mais elle est néanmoins fière de ce que son petit protégé est devenu avec les années. C'est également cette femme qui fut la première à connaître son « nouveau nom » selon ses propos, puisqu’il était tout bonnement incapable de s’appeler par celui d’origine. Depuis ce jour, il vécut en tant que Llydriël, Hëuhl de son nom. Il n’utilise jamais le Kalev de base, pour des raisons qu’il n’étale jamais au grand jour. A quoi bon ? Llydriël lui convenait parfaitement. Il n’a aucune idée de ce qu’est devenu son père suite au décès de celle qui lui avait donné la vie, mais il ne semble pas s’en soucier réellement.

    Llydriël est aujourd’hui un marchand itinérant des plus atypiques. Au lieu de vendre des étoffes, de la poterie, des médicaments ou encore des objets rares venant de pays voisins, il vend … Des vœux. Si cela peut sembler très étrange à première vue, ce commerce devient plus anodin une fois les explications données. Moyennant une certaine somme d’argent, il se proposait pour rendre certains services : retrouver la poupée égarée d’une enfant, se procurer un poison rare pour un nobliau du coin, tuer le renard venant vider le poulailler chaque nuit … Du classique dira-t-on. Mais cela peut aller plus loin. Il ne vend pas des services mais des vœux. Ainsi, pour ceux qui n’ont aucun but dans la vie, aucun espoir pour le futur, il se démènera pour trouver un vœu à cette personne. Pour cela, il discutera beaucoup, et observera avant tout. Une fois le « vœu » trouvé, il offrira un pendentif à son acheteur, son souhait gravé au dos du médaillon, récupérera son argent et partira comme si rien n’était. Malheureusement, il ne fait pas grande fortune, beaucoup croyant à une quelconque arnaque. C’est dans ce but donc qu’il travaille à côté. Il s’arrête généralement une ou deux semaines dans chaque village qu’il traverse et y cherche un « petit boulot » afin de subvenir à ses maigres besoins. Tantôt couturier, tantôt serveur, parfois domestique ou encore acteur, il s’adapte à chaque situation en fonction des circonstances.

    Si dans son travail il se montre souriant et énergique bien qu’un peu maladroit, très ouvert et dynamique, lorsqu’il voyage et vient d’arriver quelque part, il en sera tout autre. Habillé de sa longue cape noire, le visage dissimulé par sa capuche, il n’est rien d’autre que silhouette sinistre déambulant tristement dans les rues. D’une certaine manière, Llydriël se cache, cultivant le mystère. Il ne retirera ces vêtements qu’une fois dans sa petite location ou à son lieu de travail. Autant dire qu’il est impossible de deviner que ce sinistre inconnu capé est cet homme enjoué qui sourit à tous et prend son travail à cœur. Ce camouflage est certes inutile, mais cela lui plaît. Cela lui permet d’observer un peu les environs et ses habitants sans être dérangé, et c’est très bien ainsi selon lui. Il ne lui faut pas grand-chose pour le satisfaire.

    Dans l’ensemble, nous pourrions qualifier Llydriël de « beau jeune homme » si il n’y avait pas un détail assez compromettant. En effet, quiconque se retrouvant pour la première fois face à lui se poserait assez longuement une question existentielle : Homme ? Femme ? Ce qui ne manquait jamais de lui décrocher quelques sourires en voyant l’interrogation briller au fond du regard de ces gens. D’ailleurs, tous les vêtements lui vont à ravir, même les robes de bal. Toutefois, quand le mystère était résolu, il n’était pas très difficile de le voir comme représentant de la gente masculine. Malgré qu’il puisse paraître efféminé, son comportement n’a rien de celui d’une femme, et à bien y regarder, il n’était pas si androgyne que ça. Il fallait juste « avaler la pilule », comme on disait, et tout simplement cesser de se poser trop de questions pour juste bien l’observer et se rendre compte de l’évidence, même si il devait avouer adorer jouer à mener ses interlocuteurs en déroute, notamment en parlant au féminin par moment.

    Physiquement, rien de bien extraordinaire. Llydriël était assez fin, de taille acceptable, pas forcément aussi musclé que d’autres sans pour autant en être totalement dépourvu, une stature normale. A ce niveau là, rien d’exceptionnel. Ses traits étaient relativement fins, son port de tête assez altier, avec des allures de petit noble à ses heures … Ce qui le différenciait le plus du reste étaient sans nul doute ses beaux yeux vairons, le gauche d’un sanglant rouge carmin, et l’autre d’une teinte dorée chaleureuse. Au fond d’eux brillait toujours une certaine malice, une petite lueur intrigante et un peu moqueuse parfois. Son visage relativement pâle était entouré par ses longs cheveux à la couleur du sang, vermillon, le plupart du temps attachés en queue de cheval ou nattés, mais cela n’empêchait pas deux mèches plus ou moins rebelles de venir encadrer cette face énigmatique. Côté vestimentaire, il faut tenter de faire abstraction de ses goûts douteux. En effet, monsieur aime les chapeaux. Simple, grands, petits, melons, haut-de-forme, à plume, avec un ruban, tordu … C’est un fanatique de chapeaux. Les capes sont aussi ses grands amours, à cause du « côté classe » qu’elles apportent. Il adore également les bottes, et ses couleurs de prédilection sont le rouge, le blanc et le noir.

    Le physique, c’est bien beau, mais peut-être serait-il temps de passer à son caractère ? Llydriël est quelqu’un de relativement difficile à décrire. Vu qu’il s’adapte aisément à toutes les situations quand le besoin se présente, il adopte un comportement quelque peu différent en fonction des circonstances. C’est une personne qui, avant toute chose, sort de l’ordinaire. On pourrait le dire marginal, extravagant, excentrique à sa manière. Rien de bien méchant, certes, mais le fait est là. Il n’en a que faire des bonnes manières et de l'étiquette, le protocole ou encore du savoir-vivre. Il se comporte comme il le désire sans se soucier des répercutions ultérieures. Certains prennent à tort son attitude pour de la provocation, mais c’est juste sa façon d’être. Sa tante à beaucoup joué à ce niveau. Telle tante tel neveu, pourrait-on dire dans ce cadre-là. Llydriël est un homme qui s’amuse de tout et de rien. Il ne s’ennuie jamais pour la simple et bonne raison qu’il lui suffit d’un brin d’herbe pour se divertir. Espiègle, malicieux, mutin, mesquin, moqueur, joueur, tels étaient les adjectifs pour le qualifier dès l’instant où l’on percevait son sourire ou son regard. Au fond, peut-être était-il resté un peu enfant.

    Dans l’ensemble, malgré ses tendances douteuses, c’est une personne agréable, bien qu’il soit difficile de se lier à lui. En effet, il a la fâcheuse habitude de se retenir que ce qu’il l’intéresse. Alors, parfois, il aura oublié une personne avec qui il avait parlé la veille si il juge cette dernière indigne de son intérêt. Bien que parfois un peu rude dans ses propos, involontairement, il reste néanmoins attentif aux autres et prête son oreille quand le besoin s’en fait ressentir, même à de parfaits inconnus. Ses conseils sont souvent loin d’être les meilleurs, mais le voir aussi sincère et sûr de ses convictions remonte toujours un peu le moral et fait sourire bien malgré soit. Il est dur de savoir si Llydriël est sérieux ou non dans ses propos. Ce qu’il dit à toujours un léger caractère humoristique, et pourtant, il est affreusement sérieux lorsqu’il lâche quelque chose. C’est un homme honnête, qui ne ment à personne, et surtout pas à lui-même. Peut-être est-il un peu trop insouciant, se dit-on parfois, mais c’est loin d’être le cas. Il se plait tout simplement dans cette vie qu’il prend à la légère. Car, même lorsque que son existence sera en danger et quand viendra le temps de se battre, il gardera son éternel sourire, bien qu’il se fera plus sérieux.

    Indéniablement, Llydriël est quelqu’un de doux, aussi bien d’apparence que d’attitude malgré ses extravagances. Il use rarement de la violence, et son pouvoir lui sert plus pour de petites tâches quotidiennes que dans le cadre d’une véritable défense. Car oui, il lancera rarement l’offensive. Rarement. Il reste tout de même à l’image du feu. Fougueux et impulsif. A trop l’asticoter, à trop le provoquer, bien qu’il adore rentrer dans le jeu des autres pour les mettre au défi, il arrive que l’on réveille ce petit côté « enflammé », une colère qu’il montre dans des cas exceptionnels. Ce sont ces situations qui démontre que toute cette petite facette bon enfant n’est pas toujours aussi véritable qu’elle en a l’air. Quand il devient vraiment sérieux dans son agacement, il peut aller loin, peut-être un peu trop, même. Cherchez-le, mettez-le en colère, et il n’aura aucune hésitation à vous brûler. Vif. La combustion est son domaine, et il ne prend jamais la peine de tuer sans douleur avant de faire « disparaître les traces ».

    Llydriël est ardu à la tâche, et ne fait jamais rien à moitié. Quand il se lance dans quelque chose, il s’y donnera autant que possible, sans hésitation, et ne laissera pas tout tomber en cours de route. On ne peut toutefois pas vraiment parler de détermination. La ferme volonté, connait pas. Il suit simplement ses objectifs, qui sont vraiment … Simplistes. Pourquoi ? Car il s’agit juste de voyager, rencontrer du monde, vivre sa petite vie et voir le temps défiler. Quoique, même si il donne l’impression de ne pas s’en soucier, il voudrait bien un jour revoir son père. Peut-être pour lui prouver sa valeur, avoir l’illusion de s'^^etre surpassé, ou juste pour passer ses nerfs dessus, allez savoir ce qui se trame dans la tête de notre androgynique marchand. Surtout qu’il faut partir du principe qu’il ne va que très rarement mal, et que même si il était au bord du suicide, il garderait tout pour lui. Grand bavard certes, mais dès que cela concerne ses états d’âmes, il se fera muet comme une tombe. Il est bon aussi de savoir qu’à son grand damne, il tombe facilement malade. Oh, rien de bien grave, juste des petits rhumes, mais c'était fichtrement contraignant pour lui.

    Bien sûr, rien n’est tout blanc ni tout noir, bien qu’il ne soit pas certains que les traits décrits précédemment soient d’honorables qualités. Mais il est toujours bon de préciser que monsieur est maladroit. Du moins, dans ses mots, les gestes passent encore. Il se rend rarement compte qu’il peut blesser, ou que ce qu’il dit peut être mal interprété. Ce n’est pas bien grave, mais parfois, cela devient presque méchant, involontairement. C’est également un grand bordélique. Tout est en désordre, aussi bien dans ses logements temporaires que dans sa petite maison de campagne qui appartenait autrefois à sa mère, dans laquelle il ne se rend qu’une fois par an pour se recueillir sur la tombe de cette dernière. Mais attention, c’est un bordel organisé qu’il cultive ! Il retrouve toujours tout. Mais osez ranger ses affaires et vous verrez cet homme flegmatique sous un jour affolant. Perdant tous ses repaires, Llydriël paniquera totalement, ce qui aura pour effet de remettre la pièce dans son état initiale. N’est-ce pas malheureux ?

    Toutefois, ces choses-là sont anodines à côté de son plus gros défaut, qui est bien sa cruauté. Oh, non, il ne prend nul plaisir à voir ou faire souffrir les autres, loin de là, mais Llydriël reste un homme cruel, à sa manière une fois encore. Face à la misère, il pourra se montrer hautain, dédaigneux, méprisant, et surtout méprisable. Il sait regarder les autres de haut. Il ne supporte pas que l’on s’apitoie sur son sort, les jérémiades interminables, tous ces gens qui tendent la main en espérant recevoir de l’aide avant même d’avoir tenté quoi que ce soit de ses propres moyens. Face à eux, il montrera cette cruauté insoupçonnée. Et dans ses beaux yeux vairons se lira un dégoût choquant vis-à-vis de ces personnes qu’il n’estime pas digne de sa aide ou de sa pitié. Non, tout juste digne de sa cruauté.

    Il est dur de comprendre Llydriël, de savoir ce qu’il pense ou le pourquoi du comment de ses agissements. Il n’ira jamais dans votre sens, et renoncez d’or et déjà à tenter d’aller dans le sien : ce ne serait qu’une pure perte de temps, puisqu’il fera en sorte de vous mettre en déroute aussitôt. Que dire de plus ? Peut-être que le découvrir par vous-même serait plus utile que de trop longs discours. Les bases sont posées, il suffit de voir le reste. Maintenant, le temps est venu de parler de son passé, certes pas très fourni en généreux évènements, mais bel et bien présent. Alors, commençons. Tout débute en été, un soir plutôt calme, comme tous les précédents. Un enfant au courts cheveux rouges indomptables, dont les mèches éparses tombaient devant ses beaux yeux vairons d’or et de sang, se tenait assis sur les genoux de ce qui semblait être sa mère, belle femme à la chevelure rousse flamboyante, nattée, lui retombant devant l’épaule. Son fils jouait négligemment avec, du bout des doigts, ses petites mains l’attrapant avant de la tordre dans tous les sens, alors que son regard émeraude affectueux suivait les lignes du livre qu’elle contait à celui qui, à cette époque, se nommait Kalev. Elle souriait doucement, répondant aux questions qu’il lui posait parfois, riant avec bonne humeur. L’enfant se blottit un peu plus contre sa mère, le sommeil au fond des yeux qu’il coupa de la douce lumière tamisée régnant dans la pièce, et parla à voix basse, précédée d’un long bâillement.

    - Dis, maman, pourquoi papa n’est presque jamais là ? La femme, qui caressait lentement les cheveux de son fils, eut un petit mouvement d’arrêt avant de sourire de plus bel et de répondre, toujours avec cette tendresse si particulière.
    - Il est très occupé par son travail.
    - Qu’est-ce qu’il fait ?
    - Il voyage à travers le pays.
    - Pourquoi ?
    - Pour vendre ses vœux.
    - C’est quoi ?
    - Tu es bien curieux. Il distribue de l’espoir à ceux qui n’en ont plus. Il offre des rêves à ceux qui vivent de désillusion. Il cherche des réponses à ceux qui se questionne trop. Il est « Vendeur de Vœu ».
    - Et c’est comme ça que tu as rencontré papa ?
    - En lui achetant un vœu ? Non, pas exactement. Cet homme ne tient pas en place, alors si tu crois qu’il se serait épris d’une simple cliente !
    - Alors, comment ça s’est passé ?
    - Je vivais dans un petit village peu connu, dans lequel il s’était arrêté, à moitié mort de faim puisqu’il n’avait plus un rond en poche. A cette époque, j’étais serveuse dans la petite taverne du coin. Il disait s’appeler Krëux. Je lui ai offert un repas, et nous avons parlé. Il n’avait de cesse de me complimenter.
    - C’est normal, maman c’est la plus jolie.
    Hilda ria doucement avant de reprendre.
    - Tu es adorable. Suite à ça, il est revenu chaque soir afin de pouvoir discuter avec sa « soubrette favorite ». Plus le temps passait, plus je lui trouvait un certain sourire niais, ce qui lui attirait bien des moqueries de la part des habitués. J’avais également ma part de quolibets désobligeants. Bien sûr, il ne payait rien. Puis, au bout d’un mois environ, je lui ai collé l’addition de tous ses repas sous le nez. Si il fut en premier lieu choqué, il a ensuite rit, prétendant que je menais bien mon jeu depuis le début et qu’il ne s’attendait franchement pas à ça. Et il m’a demandé de le suivre jusqu’à sa petite maison de campagne.
    - Notre maison ?
    - Elle-même.
    - Même si papa n’est pas souvent là, il est gentil. Tout le monde l’apprécie.
    - Si tu le dis, je te crois.
    - C’est la vieille boulangère Mira qui le pense ! Et Agathe aussi. Härn m’a dis qu’il le trouvait « honorable ». Je ne savais pas ce qu’étais ce mot alors il m’a expliqué.
    - Et alors ?
    - Ca veut dire digne de respect.
    - Tu apprends vite.
    - C’est parce que les habitants du village sont gentils. Dis, maman …
    - Oui ? La femme fixa longuement son fils, s’attendant au pire de sa part.
    - Tu crois que plus tard, moi aussi, je pourrais être « Vendeur de Vœu » ?
    Son regard vert profond se fit plus douloureux, mais il ne fit aucun commentaire, se contentant de sa douceur habituel.
    - Bien entendu. Je suis sûre que ton père sera ravi de t’enseigner toutes les subtilités de son métier. Mais prépare-toi à vivre dans la misère ! Ce vieux déluré n’a jamais bien gagné sa vie ! Un sourire amusé se posa sur ses lèvres quand elle vit les yeux étonnés de Kalev.
    - Pourquoi ?
    - Bonne question. Peut-être parce qu’il est louche, avec ses cheveux noirs, ses yeux dorés et sa longue cape déchiré.
    - C’est pas grave. Papa a réussi à se débrouiller, alors moi aussi. J’aimerai qu’il revienne vite, comme ça on pourra soigner le cœur des gens ensemble.
    - Soigner le cœur ?
    - Oui. Sans vœu, sans rêve, on est triste. Alors en leur en donnant, on guérira leur cœur malheureux.
    Face à cette détermination sur son visage, Hilda afficha un léger sourire oscillant entre tristesse et résignation. Tant de naïveté, était-ce une bonne chose ?
    - Tu es trop gentil, Kalev. Allez, va dormir à présent.

    L’enfant descendit des genoux de sa mère et se dirigea vers le lit posté dans l’angle de la pièce, possédé par la pénombre ambiance. Il se glissa sous les couvertures alors que la femme venait le border. Elle déposa un dernier baiser sur son front et quitta la chambre, s’engouffrant dans le couloir sans lumière.

    Du sang. Un liquide couleur carmin s’écoulant sous le corps sans vie de sa mère. Ses yeux beaux verts semblaient éteints, et ses membres inanimés baignait dans son propre sang. Debout à côté de ce cadavre un peu trop pâle, dont les cheveux roux se mêlaient à l’hémoglobine abondante qui coloré le bois du sol de cette chambre jadis si chaleureuse, se tenait un homme, imposant. Son corps tout entier était dissimulé par une cape noire déchirée de part et d’autres, et seules restaient ses cheveux noirs mal coiffés et ses yeux dorés qui passait un message clair à cet enfant qui rampait à ses pieds. « Pardon ». Kalev avançait à quatre patte vers sa mère, sûrement conscient de la dure réalité mais refusant de l’accepter. Il ne se souciait même pas d’être agenouillé dans le sang. Ce sang, si similaire à son œil gauche. Il posa ses mains tremblantes sur son épaule. Puis l’appela.

    - Maman … Maman … Il est treize heure, j’ai faim. C’est pas l’heure de dormir. Papa est rentré. On va pouvoir continuer d’apprendre ensemble à vendre des vœux. Maman … Tu veux pas nous regarder ? Me raconter une histoire ? Maman …
    - Laisse-là. C’était son vœu.
    La voix mélancolique provenait de cet homme, qui depuis tout à l’heure observait la scène avec une certaine douleur peinte sur son expression pourtant si douce. Kalev leva son visage vers lui, et le questionna comme il le faisait auparavant avec Hilda.
    - Papa … Pourquoi elle dort ? Pourquoi il y a autant de sang ?
    - Arrête, Kalev. Tu sais pertinemment qu’elle est morte. A dix ans, on est plus aussi ignare et naïf.


    Les yeux du garçon se firent plus grands, un peu choqués. Puis lentement, des larmes vinrent embuer son regard, perlant à ses cils pour ensuite rouler sur ses joues. Sanglots silencieux qui s’exprimaient à sa place. Pendant un moment, il ne lâcha pas un mot de plus. Il se contentait d’être là. Puis il s’écarta du corps sans vie. Fixa son père. Il lui posait des énigmes muettes, des suppliques aphones. Kalev cessa de se mentir, continuant de pleurer tout en s’approchant lentement de celui qui, sans nul doute possible, avait assassiné ce qui était son épouse. Une fois face à lui, il s’agrippa à sa cape, et s’adressa à lui à demi-voix.

    - Pourquoi tu as tué maman ? Douloureuse vérité. Mais il était nécessaire de la dire. Pour enlever tout doute. Pour obtenir la certitude. Krëux s’agenouilla pour se tenir au niveau de son fils.
    - Kalev … Je suis vendeur de vœu.
    - Ca ne répond pas.
    - Un vendeur de vœu trouve des vœux. Mais il peut aussi les exaucer. C’est son devoir, quand cela lui est possible. C’était une notion que j’aurais voulu aborder avec toi dans d’autres circonstances.
    - Quel rapport ?
    - Elle était ma cliente.
    - C’est faux ! Maman disait …
    - Elle disait que je ne m’intéressais pas aux simples clientes. Mais elle était tout sauf simple, car son vœu était différent de ce que j’avais donné ou réalisé à ce jour.
    - Comment ça ?
    Plus que le reproche, une certaine curiosité dans la voix de ce garçon.
    - Son vœu était … De mourir. Elle n’aimait pas sa vie, mais n’avait pas le courage de mettre fin à ses jours d’elle-même. Et puis avant, elle voulait voir si elle était capable d’aimer la vie. Jamais ce vœu ne m’avait été formulé. Le vœu de mourir.
    - Ce n’est pas un vœu ! Les vœux, les rêves, ils apportent de la joie et du bonheur ! Mourir, c’est triste ! Ce n’est pas un vœu !
    Kalev semblait horrifié par cette perspective.
    - C’est ce que je me disais. Qu’être vendeur de vœu, c’était donner de sa générosité aux autres. Mais c’est faux, Kalev. Être vendeur de vœu à aussi ses côtés noirs. Les vœux et les rêves sont aussi synonymes d’impalpable et de désillusion. Certains s’y enferment, y croient avec conviction. Ils sont alors heureux. Puis un jour, ils redescendent sur terre. Et doivent supporter le poids de cette vérité. Quand tu vends un vœu, tu dois bien le choisir. Ne jamais vendre un vœu irréalisable ou négatif. Tu ne dois, par exemple, jamais vendre le vœu de « Je dois trouver un moyen de rejoindre mon proche défunt ». Si c’est le seul vœu vendable, alors donne celui-là : « Je dois vivre heureux jusqu’à ce que je puisse rejoindre mon proche défunt ». C’est une règle de base.
    - Mais … Ce n’est pas toujours … Possible ?
    - Je croyais sincèrement pouvoir rendre tous les vœux bons et joyeux. Mais en effet, ce n’est pas toujours possible. Ma seule exception a été ta mère.
    - Si c’était juste une cliente, pourquoi tu l’as aimé ?
    - Ce n’était pas le cas au début. Je ne faisais qu’exaucer son premier vœu : tenter de lui donner une vie qu’elle apprécierait. Je l’ai épousé, et avec le temps j’ai fini par tomber amoureux. Puis tu es venu. Hilda nous aimait. Mais la vie, toujours pas.
    - Mais pourquoi tu l’as tué ?!
    Krëux s’arrêta quelques instants, jetant un regard furtif au corps allongé dans le sang avant de revenir soutenir les yeux vairons du fruit de ses entrailles.
    - Tu sais que la vente de vœu marche par contrat. Le vendeur ou le client y pose parfois une condition. La sienne était que, si je n’arrivais pas à réalisé son premier vœu au bout de quinze ans, je passe à son second.
    - Celui … De mourir ?
    - C’est ça. Tu vois, Kalev, les vœux ne sont pas toujours beaux, joyeux, apportant du bonheur. C’est rare, mais ils peuvent être sinistres, odieux, cruels.
    - C’est faux ! L’enfant venait d’élever la voix, son visage furieux levé vers son père. C’est faux ! Tu as juste échoué pour cette fois ! C’était un cas particulier ! Tu es juste un vendeur de vœu raté ! Moi, je vais devenir vendeur de vœu, et je réussirai partout où tu t’es lamentablement écrasé ! Je rendrais tous les vœux formidables ! Même celui de mourir, j’arriverai à le changer ! Tu es nul et c’est tout ! Je te surpasserai ! Je serai le meilleur des vendeurs de vœu ! Je …
    L’homme se mit à sourire tristement, avant de serrer son fils dans ses bras, sans prévenir, à son plus grand étonnement. Kalev s’arrêta en pleine phrase, et écouta simplement les mots qu’il chuchotait à son oreille.
    - Cela fait plaisir de voir quelqu’un encore capable de croire aux bienfaits des vœux. Je crois que j’en suis à présent incapable. Mais je vais continuer. Parce que si je ne suis plus vendeur de vœu, je ne suis plus rien. Oui, je vais continuer. Un jour, nous nous croiserons à nouveau. Et tu me diras si tu as réussi à réaliser ton propre vœu.
    - Mon propre vœu ?
    - Celui de rendre bon tous les vœux. Si tu réussis, tu seras alors sûrement capable de réaliser le mien.
    - Le tien ? C’est quoi ?
    Son père s’écarta légèrement de lui et fit un clin d’œil malicieux, dissimulant mal toute cette tristesse qui déformait ses traits.
    - C’est un secret. Mais il n’est pas bien différent du tien. Je te le dirais quand me reverra. En attendant, je vais partir. Ta tante ne devait-elle pas venir ce soir ? Attends-là. Elle n’est pas assez odieuse pour abandonner un enfant derrière elle, et elle est assez forte pour ne pas fondre en larme face à sa jumelle défunte. Je souhaite que malgré ce vœu que je viens d’exaucer, tu puisses continuer à être heureux. Un père ne désire jamais le malheur de ses enfants. Aussi ingrat et indigne soit-il. J’espère aussi que tu ne te retrouve jamais face à un vœu odieux comme celui-là, ou bien que tu réussiras à le transformer.
    - Tu …
    - Mon contrat avec cette cliente est terminée. Je n’ai même pas reçu ma paye. Ah, que vais-je devenir … Rares sont les acheteurs, je vais encore devoir jouer les mendiants. Moi qui voulait m’acheter une nouvelle cape, c’est fichu. Bon, et bien, je n’ai plus qu’à mon aller. Après tout, l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Au revoir, Kalou, de nouveaux horiz … Euh, de nouvelles bourses pleines de pièces m’appellent !


    L’homme se redressa et partit sans ajouter un mot, sa cape noire déchirée ondulant dans son dos au rythme de ses pas. Il franchit la porte entrouverte, laissant entrer la lumière du soleil de midi dans la pièce à l’odeur de mort et de sang, avant de s’éloigner, le son de sa marche étouffait par l’herbe un peu trop verte de ce jardin entretenu le matin même. Krëux n’eut pas le temps d’aller plus loin que les larmes se mirent à couler, impossible à contenir plus longtemps. Il leva ses yeux dorés vers un ciel bleu sans nuage, et tenta d’esquisser un sourire qui se fit hésitant et tremblotant. Mais il resta digne, et ses sanglots se firent tout aussi silencieux que ceux de son fils, précédemment. Puis une voix se fit entendre dans son dos. Tout son être lui hurlait de se retourner. Toutefois, il ne bougea pas, alors que Kalev hurlait, l’intonation sûr et téméraire :

    - Je suis Llydriël Hëuhl, et je suis vendeur de vœu ! Je réaliserai nos vœux, je le jure ! Ce sera même ma raison de vivre ! Et ce jour-là, je te ferais comprendre à quel point t’es un abruti ! Papa débile incapable de réaliser un petit vœu de rien du tout ! Je te surpasserai ! T’as pas le droit de mourir ou d’apparaître devant moi avant que j’atteigne mon objectif !

    Kalev, ou plutôt, Llydriël, fixait le dos de son paternel sans se douter de ce qui se passait de l’autre côté. Sans se douter de ce flot de larme. Non, il ne fit qu’entendre sa réponse, destiné à lui seul. Vague promesse de rencontre nouvelle dans un avenir proche ou lointain. Puis un léger sourire. Moins tortueux. Plus sincère. Plus heureux. Krëux s’éloigna définitivement cette fois, sans un au revoir, disparaissant à l’horizon, laissant son fils seul derrière lui. Lizaneth était arrivé dans la soirée. Sœur jumelle d’Hilda, elle était son portait craché. Physiquement. Le mental était une toute autre affaire qui allait mettre les nerfs de Ly à rude épreuve durant les années à venir. La seule différence était la coupe de cheveux, Lizaneth possédant un carré plongeant au lieu d’une longue natte. En arrivant, sa tante haussa tout juste les sourcils. Elle toisa longuement Llydriël, entra dans la demeure, fit l’état des lieux et ressortit aussitôt. Elle fit en sorte que sa sœur soit enterré, et adopta son neveu. Durant cette soirée sinistre, leur seules paroles échangées furent celles-ci :

    - Kalev je présume ?
    - Llydriël. Ce n’est plus Kalev mais Llydriël.
    - Llydriël … Je vois. Tu as grandis en cinq ans.
    - Tu n’as pas changé, tante Liza.
    - Pourquoi dis-tu ça ?
    - Tu t’habilles encore en rouge et noir, avec des robes bizarres, et tu parles de façon étrange.
    - Bizarre ? Etrange ? Rouge et noir ? Mais mon agneau, c’est la tenue d’une parfaite lady ! Tu vas adopter ces habitudes, crois-moi. Si Hilda a fait de toi un rustre, moi, je vais de métamorphoser en gentleman !
    - En quoi ?!
    - En gentleman ! Homme parfaitement élevé, qui se conduit avec tact et correction. Ah, le tact sera vraiment une notion à revoir. Le vocabulaire aussi, sans oublier les bonnes manières. Il faut absolument revoir ta tenue vestimentaires, et t’apprendre les bases de la vie en société. Sans oublier les …


    Elle continua ainsi sa longue liste. Liste qu’elle ressortit régulièrement au court des années suivantes. Llydriël fut emmené dans sa grande maison, bien plus loin. Elle revit toute l’éducation de son cher et tendre neveu. Le pauvre compris rapidement d’où venait sa réputation de vieille chouette impossible à vivre. Cela donnait d’ailleurs souvent lieu à des scènes cocasses. Son langage se calqua sur le sien, il se découvrit une passion pour les capes et les chapeaux, ses couleurs de prédilection devinrent le rouge, le noir et le blanc, et mentalement parlant, il changea du tout au tout. Il devint le jeune homme léger et burlesque qu’il était aujourd’hui. Physiquement, avec l’âge, il se transforma également. Il décida de se laisser pousser les cheveux, se qui déplut fortement à Lizaneth, incapable de lutter contre la volonté d’un adolescent ignorant superbement les principes de bonne conduite et l’étiquette. Il gagna en charme, mais devint également plus androgyne sans le vouloir. A ses dix-neuf ans, il récupéra une vieille carriole et deux chevaux. Llydriël commença alors ce métier qui le faisait rêver depuis sa tendre enfance : vendeur de vœu. Chaque année, il revenait sur la tombe de sa mère, pour y déposer une simple rose blanche, et repartait quelques jours plus tard. Il ne semble pas particulièrement attristé de cette disparition, tout comme il n’en veut pas à son père. Il mène aujourd’hui sa petite vie, tout simplement.

    Mais peut-être serait-il intéressant d’à présent parler de la découverte de son pouvoir, qui, rappelons-le, est la combustion suite au toucher. Concrètement, cela veut dire que, s’il le désire, il peut faire brûler n’importe quoi, pour peu qu’il l’effleure. Il l’utilise rarement, ou du moins dans des cas importants. Au quotidien, déjà plus : pour brûler un vieux brouillon, des branches de bois pour un feu dans les occasions où il doit dormir à la belle étoile, ou encore pour allumer une bougie. Toutefois, lorsqu’il doit se défendre, il n’hésite pas à brûler et réduire en cendre un être humain. Celui-ci étant bien sûr vivant et entrainant une certaine douleur que peu doivent vouloir subir. Dans ces situations, il dose difficilement sa « puissance » dira-t-on, et il en ressort pratiquement à chaque fois avec les mains légèrement brûlées. Il a découvert ce pouvoir dans des conditions tout à fait banales. En effet, Llydriël devait avoir une douzaine d’année et pestait après une plante un peu beaucoup très morte qu’il ne savait pas où mettre. Il s’était dit alors « Si seulement elle pouvait brûler, ce serait tellement plus simple ! » au moment où il l’effleurait, et je vous laisse deviner la suite. Au vu de quelques petits tests relativement concluants, il trouva ça pratique mais ne l’utilisa pas à l’excès. Il sait également pouvoir se transformer en corbeau, mais le fait rarement.

    Son monde est celui du feu. Mais honnêtement, cela ne lui ait ni chaud ni froid. Il parcoure le pays, comme son père, pour donner ou réaliser les vœux des gens selon les possibilités et les clients, mais le monde importe peu. Du moment qu’il peut apporter de la joie et du rêve aux autres, qu’il soit en terre de feu ou d’eau, cela ne changeait pas grand-chose. D’ailleurs, il se fiche éperdument des clés. Laissez-le vivre tranquillement, il vous en sera mille fois plus reconnaissant que de l’accabler avec cette trahison et tout ce qui se trame autour.


    Steak derrière l'écran.
    .


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      Pseudo ; Cici de mon petit surnom, sinon c'est Cielle. Je tiens à démenteler une rumeur à mon sujet, je ne suis pas fan de Jack ! What a Face Juste un peu ... Jaaaaaaaaaaaack !
      Prénom ; Cassandra. Non, je ne lis pas l'avenir, et c'est bien dommage.
      Age ; 13 ans, 9 mois, 11 jours et environ 15 minutes.
      Découverte du forum ; Par la magie Toute-Puissante des Top-Sites.
      Premières impressions ; Euh ... "Ah tiens, y'a des fangirls (boy ?) de Pandora Hearts par ici, z'ont l'air sympa. Oh ! Le concept me plait ... Oh ! Et si je posais des questions ? Oh ! Mais c'est que je suis inscrite ... Magiiiiiie !
      Code ; Momo's coming ♫. Je l'ai lu deux fois, je vous le jure ! Mais je sais pas lequel des deux vous voulez que je mette, il est tard vous savez, j'ai le cerveau embrumé.
      Autres ; Euh ... Vous savez que vous me faites peur avec vos 1800 mots et des pâquerettes par réponse ? Je me sens ridicule à côté ... Bon bah sinon, bonne lecture, et z'avez vu, j'ai fais sauter aucune balise What a Face Je m'excuse par avance pour les multiples fautes qu'il pourrait y avoir.
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 9:10

Bah ouais, Pandora Hearts ils ont trop la classe, j'ai même une amie qui va se ramener avec Lottie, normalement. XD
Je t'ai validé ton code, et t'inquiète pas, moi aussi je maudis Chamallow. Elle me sors du 1850 mots, j'ai commencé mon RP hier et j'en ai mille de moiins, c'pas juste. >O<

Jolie fiche, je continuerai de lire en rentrant du collège *geek pawah*, tout en notant que je trouve une nouvelle amie de mon âge, yahouu. \o/ Faut vraiment que je fasse du forcing à Pwapwah moi. * Le note quelque part. *

Enfin bref. XD Je te met ta couleur, et on attends le passage de Froggy-sama ou de la Patronne (comprenne qui le pourra, parce que Morsmordre powah What a Face) pour te donner ton niveau, j'ai peur de faire des conneries. XD
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 9:57

    J'aime ton histoire =3 ! J'aime ton avatar =3 !
    Bienvenue ^.^ !
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 10:42


Merci beaucoup à vous ^^
Ah, pour l'avatar il faut remercier ma (seule et unique) sensei favorite ... Sans elle, je serais encore en train de m'arracher les cheveux pour savoir "Mais qui preeeeeendre au secouuuuuuuuuure"
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 12:15

Il est beau ce gars, c'est qui d'ailleurs ? XD Que je t'ajoute au listing, et que je me cultive un peu, au passage. ^-^
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 12:49

    Ca pue les fans de pandora Hearts par ici, l'air en devient irrespirable.
    * Dit-elle en se jetant par une fenêtre XD *

    Bon bah j'te colle ton niveau, petit Scarabée. What a Face
    Eeeeh, niveau 4/5.

    Et validé =}


Dernière édition par Aileen Sôma le Mar 14 Sep 2010 - 12:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 12:49

Le membre 'Aileen Sôma' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'6' :
Llydriël Kalev Hëuhl 13z4e85
Résultat :
Llydriël Kalev Hëuhl 2mdqf86
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 17:47

    Yop Miss =D
    Le temps qu'il m'a fallu pour percuter que le nouveau message dans les prez' que j'trouvais pas, il était dans les validés ... C'est beau les présentations terminées qui tombent comme ça, toutes seules, pendant la nuit *v*

    Rang ajouté aussi donc, j'm'en vais lire ce que tu nous as pondu à présent .

    ( Et oui Champi, défenestres-toi va What a Face )
    Et toi donc, Break, tu peux parler. ^^
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MessageSujet: Re: Llydriël Kalev Hëuhl   Llydriël Kalev Hëuhl Icon_minitime

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Llydriël Kalev Hëuhl

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