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Sept éléments, sept clés, une seule histoire : la vôtre ...
 
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 Eyrin Kàli Jònsson

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AuteurMessage
Eyrin K. Jònsson
Pèlerin sans Monde

Eyrin K. Jònsson




Geek : 5
Pouvoir : Contrôle les molécules de l'atmosphère dans un rayon d'un mètre
Transformation : Aigle


Rainbow's Data
Identité:



Eyrin Kàli Jònsson _
MessageSujet: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 3:55


Dossier élémentaire de
Eyrin Kàli Jònsson


Personnage inventé


    Moi rapidement.
    .


    Eyrin Kàli Jònsson 889431bb
    Libre de droit
      Surnoms ; Pourquoi un surnom ?
      Age ; 22 ans
      Métier ; Seule la liberté la guide à travers la vie, un métier ? Une perte d'énergie considérable
      Elément ; Air
      Monde ; Aérien
      Pouvoir ; Contrôle les molécules de l'air dans un rayon d'un mètre autour d'elle - elle est donc capable de changer la température de l'air, la pression, en jouant avec les molécules elle peut très bien asphyxier quelqu'un ... À condition qu'il se trouve au maximum à un mètre d'elle.
      Animal ; Un aigle
      Animaux de compagnie ; Ses pensées suffisent
      Qualités ; Indépendante - Intelligente - Sage - Calme - Réfléchie - Avide de savoir - Posée
      Défauts ;Extrêmement lunatique - Détachée - Insouciante


    Personne n'est parfait.
    .




    Indépendant ? ••••• 5/5
    Sérieux ? ••••• 2/5
    Franc ? ••••4/5
    Généreux ? ••••• 2/5
    Ambitieux ? ••••• 2/5
    Confiant ? ••••4/5
    Sûr de vous ? ••••• 3/5
    Egocentrique ? •••• 1/5
    Amusant ? ••••• 2/5


    Mon avis à moi.
    .


    Les gens se donnent franchement trop de mal. Ils ne font que blablater sur des points peu important du sujet. La seule question qu'ils ont à l'esprit : Et si j'avais la clé ?
    Ils se voient la clé en leur possession, une décision à prendre seul : comme si la situation leur appartenait ... Ridicule. Ils n'ont de cesse que de vouloir prendre un parti, de chercher à en prendre un. Ils cherchent tellement qu'ils ont trouvé le moyen de faire de l'indifférence un parti ! Pitoyable.

    Non. Ce qu'il faut ce n'est pas de savoir quel parti nous prenons, il l'est encore moins de savoir qui a raison, ou qui au contraire a tort. Car premièrement, personne ne peut se permettre de juger. Les circonstances ont été ce qu'elles ont étés il y a 5 ans, et maintenant nous sommes dans une situation bien différente. Les choses évolues et il ne s'agit plus de prendre part au combat, du moins il ne devrait plus s'agir de cela.
    Maintenant ce qu'il faut, c'est vivre. Il faut tirer des erreurs du passé, il faut récupéré l'enseignement que le sang a fait couler. Qu'est-ce qui nous a amener à ce qu'une telle chose se produise ? Pourquoi ? L'analyse se fait d'elle même. Nous avons dénigrer. Ceux que les gens jugent comme étant les mauvais, les tueurs, sont avant tout des victimes. Et les victimes finissent toujours par devenir des bourreaux. Il faut retenir cette leçon. Maintenant nous devons vivre. En harmonie. Il ne faut pas prendre de parti, mais il ne faut pas être indifférent. Il faut savoir, analyser, et se montrer patient.

    Quand les gens comprendront à quel point ces questions de partis à prendre sont inutiles, alors ils comprendront l'essentiel. La bonne entente entre les mondes, l'harmonie. Mais du naturel, pas une espèce de diplomatie arrangée, non. Il ne faut pas que l'harmonie se crée par le chaos. Il faut qu'elle soit pure.

    Il faut vivre. Arrêter la discrimination.

    Alors pour répondre à la question, puisque c'est quand même le but fixé, si Eyrin avait la clé, elle patienterait. Attendrait que les doutes s'en aille, nettoyant les esprit des préjugés et des idées reçues pour que la venue du temps de l'harmonie soit sur de bonnes bases. Une base pure.




    Petit questionnaire.
    .


    En pleine nuit, vous marchez dans la capitale de votre monde, quand d'un coup, vous entendez un bruit suspect, comme une lame qu'on sortirait d'un fourreau ...
    L'air devient soudain glacial. Le coeur bat toujours à son rythme normal, tandis que le cerveau travaille à toute allure. Les yeux ne cherchent pas l'origine du bruit, Eyrin peut sentir la présence derrière son corps, non, son regard ne perds pas de temps, observant les possibilités qui s'ouvrent à eux. La jeune femme fera vite son choix, fuir ou se battre, tout dépends de la situation.

    Vous vous rendez au marché de votre capitale, quand quelqu'un vous demande un renseignement parce qu'il s'est perdu ...
    Un sourire s'esquisse sur les lèvres de la jeune femme, avant qu'elle n'aide cette personne.

    Vous êtes à un étal d'armes et vous vous rendez compte qu'un gamin est en train de chaparder votre bourse pleine de pièces d'or ...
    Eyrin lui flanquerait la trouille de sa vie avant de récupérer ses pièces d'or (oui je suis fatiguée d'écrire, je crois que ça se voit :X)

    Alors que vous rentrez chez vous, vous entendez un hurlement, et quand vous arrivez, vous voyez un corps au sol et un homme qui part en courant, tournant au coin d'une rue ...
    Eyrin s'assurerai sûrement que l'homme au sol ne vas pas mourir dans la journée qui vient, et si ce n'est pas le cas elle courrai après monsieur-je-prends-la-fuite


    3615 my life.
    .


    Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ?
    [Maupassant]

    Eyrin Kàli Jònsson 608696pr

    M A R S
    Les rayons parcouraient encore une dernière fois les courbes douces du paysage, oubliant derrière eux ces traits de lumières et de chaleur qui leur sont propre. Qui les constituent. Tandis que leur berceau se faisait de moins en moins visible, ils allèrent timidement frôler les ombres. Ils se cherchaient, se trouvaient. Et alors que les rayons et les ombres jouaient ensemble, se mêlant de la lumière de l'un, de l'obscurité de l'autre, le souffle léger du vent reprenait consistance. Les brises s'éclataient contre les arbres, allèrent faire frissonner l'herbe, moururent au creux de ces deux corps.
    Les yeux éblouis par le spectacle lumineux donnaient naissance à des perles qui s'écrasèrent contre l'herbe mouvante. La caresse du vent contrastait avec la chaleur. Tout était un tableau. L'esquisse d'une peinture parfaite. Le schéma d'une harmonie nouvelle.
    Mais ce n'était qu'un tableau. Derrière la toile, il y avait ces morceaux de verres éparpillés à travers le sol, cette couverture d'une si pâle couleur déchirée à la hâte, ces bougies renversées qui ne faisaient plus que de rappeler l'irréalité d'un parfait bonheur. Et surtout, il y avait ce souffle rauque. Cette respiration qu'elle avait tellement détesté, qui ne provoquait chez elle qu'une répugnance appuyée. Il y avait ces yeux, pétillant d'excitation, ne pouvant contenir plus longtemps la jouissance qu'il éprouvait. Et il y avait ces mains. Prédatrices.
    Son corps était souillé, volé, arraché. Ce n'était plus le sien, il ne lui répondait plus, ne lui appartenait plus. Non. Quelqu'un d'autre prenait un malin plaisir à le faire plier à ses ordres, comme si toute sa vie il n'avait attendu que cet unique moment. Lui. Celui contre lequel elle n'était qu'impuissante.

    " Il fait bon, tu ne trouves pas Alice ? " Avais-je oublier de mentionner cette voix ? Cette horrible voix qui lui glaçait le sang à la moindre syllabe prononcée. Mais après tout, n'était-il pas le fils d'une famille des plus respectable ? N'était-il pas un homme bon et généreux ? Ses parents avaient été catégoriques. Elle vivait sous leur toit, elle n'avait de choix que d'obéir. Elle n'avait jamais été cette fille libre que l'on était à son âge, elle avait connu bien trop d'oppression pour ne serait-ce que savoir ce qu'était la liberté. Ses parents lui avait donné la vie, l'avait élevée, elle leur devait une obéissance sans faille. Mais le doute s'installait à présent, elle n'était plus cette petite fille qui ne pouvait pas aller voir ses amies parce qu'elle devait travailler à la maison, elle était cette presque jeune femme qui souffrait. Qui se faisait dévorer les entrailles par un monstre, une bête immonde. Et qui n'avait même pas la présence d'esprit de lutter, de se débattre. Elle n'avait pas été élevée pour dire 'non', elle ne savait même pas prononcer ce nom.
    Elle était une poupée. Une poupée qui ne vivait pas, non, elle obéissait seulement.

    A V R I L
    La chaleur se répandit tout le long de son visage. Lui brûlait la peau. À nouveau sa peau s'irrita ; son père n'en avait pas finit. Comment avait-elle osé ? Venir, ici, sous leur toi, et leur annoncer que cet honorable Lazarev, était un lâche ? Assez lâche pour profiter d'une femme ? " Mais qu'as-tu dans la tête Alice ! Peter est un homme bon, c'est un Lazarev ! " Elle ne répondit pas, elle n'en avait pas le droit. Elle avait fauté, elle était sanctionnée. La dure loi de la vie. Ou du moins, de sa vie à elle.
    La douleur s'échappa, elle perdait le contrôle de ses émotions. Doucement, cette souffrance s'enfuyait, tombant, complètement dénudée, sur la pierre froide. " C'est toi qui est lâche Alice ! Comment ai-je pu donner à ma femme un enfant tel que toi ! Une honte ! " La chaleur disparue, elle ne sentait plus ses joues, ne se souvenait pas d'avoir une bouche. Soudainement ce fut comme si elle ne saignait pas, comme si cette vie plus que futile à ses yeux ne l'abandonnait pas. Non. Elle était bien vivante, elle ressentait la douleur. Elle avait froid ; des lames acérées et glaciales pénétraient doucement dans sa peau. Déchiquetant délicatement, prenant tout le temps nécessaire. La moindre parcelle de peau, de tissus, étaient réduits à néants, arrachés par le métal froid. Volé par les mots.

    Et pour la première fois de sa vie, un rugissement éclata dans ce qui lui servait de coeur. Pour la première fois de sa vie, elle se leva, refusant par ce même geste l'autorité de son père, et le toisa du regard. Lâche ? Après tout ce qu'elle avait vécu ? Tout ce qu'elle avait traversé en silence ? Elle n'avait pas dit un seul mot pour ne pas tâcher le bonheur de ses parents, et ils la traitait de lâche ? Pour la première fois de sa vie, Alice hurla. " Je ne suis pas lâche ! Vous refusez de voir la vérité ! Peter n'est pas un homme bon ! " Elle se tourna vers sa mère, cherchant un soutient. Qui ne vînt pas. Les yeux grands ouverts, ses parents la regardait de la même manière que s'ils avaient vu un éléphant voler. Etait-ce leur fille ? Devant leur yeux ? Non pas possible, on l'avait éduqué, on lui avait appris des manières. " Tu n'es plus notre fille Alice, dégages de là sale petite vermine ! Après tout ce qu'on a fait pour toi ! Nous ? Tes parents ! Pas la moindre once de respect ! Une honte une honte ! "
    M A I
    Cette souffrance n'avait plus jamais coulée depuis ce jour-là. Plus jamais elle n'avait tâcher le sol de sa honte. Plus jusqu'à maintenant en tout cas. Alice tenait cette boule chaude entre ses bras, essayant de la protéger du mieux qu'elle pouvait contre le vent glacial qui agressait et assaillait dans tout les sens, oubliant que son propre corps était froid comme la pierre. De ses lèvres devenues bleuâtres, elle essaya de déposer un baiser sur le front de cette minuscule petite chose. Mais la douleur était trop forte, les blessures de sa lèvres inférieure se rouvraient, le sang commençait doucement à couler. Quelle connerie ce froid ! Le sang, bouillonnant, lui tira un cri, un gémissement de douleur. La traînée écarlate affaiblissait plus encore son corps, le contact des deux extrêmes était plus que douloureux. Il brûlait et glaçait.
    Face à son impuissance elle recouvra une énième fois chaque partie de ce petit enfant, de cette petite fille, les larmes parcourant toujours la tristesse de ses traits. Oui, elle n'avait plus pleuré depuis ce jour où ses parents étaient devenus des hommes sans âme, et voilà qu'elle aussi devait abandonner ce qu'elle avait de plus précieux. Elle posa doucement la masse au pied de la porte, cette masse ... Elle l'aimait déjà. Elle s'y était déjà attachée. Comme à une bouée de sauvetage. C'était certes la conséquence de ce souvenir qu'elle ne voulait qu'enterrer toujours plus loin, mais c'était aussi l'allégorie de l'espoir. De la dernière lueur qui pourrait briller dans ses yeux. Du seul éclat dont aurait pu un jour bénéficier sa vie.
    Mais elle n'y avait pas droit.

    Elle avança prudemment sa main vers la porte, comme craignant qu'une bête se jette sur elle, lui arrache la peau, lui brise les os. Le geste était lent ; les souvenirs remontaient à la surface. Ses jours d'errance qui s'étaient transformés en semaines avant de devenir mois. Son geste s'arrêta, ses yeux dans le vide, elle se revoyait couchée dans cette étable. Au milieu d'un tas de foin, perdant les os. Un jeune garçon qui passait par là, l'avait aidé. douloureusement, ce dernier effort de donner la vie s'avéra celui de trop. Après avoir volé, courut, chasser avec ce qu'elle pouvait, elle était à bout de force. Elle ne mangeait quasiment rien pour elle, et sûrement trop peu pour son enfant. Oui, ce dernier effort était celui de trop. Après avoir rompu comme elle le pouvait le cordon ombilical, elle s'était mise en marche. Usant du peu d'énergie qui lui restait encore pour faire ce qui était juste.

    Donner à cet enfant la chance de vivre sa vie.

    Sa main exerça une pression sur la porte, avant de lentement toquer. En entendant le bruit dont elle était la cause, Alice s'effraya. Etait-ce vraiment ce qu'elle voulait faire ? Son coeur accéléra. Etait-ce vraiment ce qu'il fallait faire ? Son coeur lui arrachait la poitrine, on aurait dit qu'il voulait prendre son envol. Etait-ce vraiment - ... À bout de souffle, elle s'écroula à terre. Les yeux vides. Le pouls inexistant. La porte s'ouvrit ...


    Eyrin Kàli Jònsson 729132et
    J U I N
    Un craquement. Une branche s'était cassée, succombant plus que sûrement au poids de son agresseur. Du haut de ses huit ans, la petite fille se redressa, alerte. Qui pouvait bien venir dans cette partie de la forêt ? Et plus important encore, qui venait la déranger ? Le bruit s'approchait dangereusement, et pourtant, Eyrin referma les yeux. Elle s'était déjà désintéressée de la question. " Eyrin ? " Une seconde petite fille enjamba ces pierres sans but qui parsemaient le site des ruines. Elle le savait, elle était sûre que sa soeur était dans les environs. Elle est toujours cachée dans les ruines si elle n'est pas au moulin ! Soudain, elle aperçut une forme, un sourire s'esquissa sur ses lèvres. Pour une fois qu'Eyrin était à terre ! Elle n'aurait pas à grimper les habituelles roches, ni à risquer sa vie à être pendu ainsi en l'air. Eyrin avait l'habitude de rester seule, sur une haute plateforme de préférence. Elle aimait la hauteur, pensait sa jeune soeur.
    Elle finit par enjamber une colonne couchée à terre contre la quelle sa soeur était couchée. " Eyrin ? Maman râle encore ! Elle dit que t'es jamais à la maison et qu'on manges ! " L'interpellée ouvrit les yeux, deux émeraudes la fixaient attentivement. Elle fit un signe de tête, avant de doucement se lever. Elle détestait ça. Qu'on vienne l'interrompre. Ce n'était tout de même pas pour rien qu'elle venait ici, non ? On ne pouvait pas la laisser tranquille ?

    Elle aimait sentir les caresses du vent, elle aimait ce silence, cette solitude. Tout ça l'apaisait. Tout ça lui donnait l'idée du bonheur. Observer le ciel, les étoiles.
    Juste, penser. S'oublier.

    Oui, elle détestait qu'on l'interrompe. " Très bien " Sa soeur d'un an de plus jeune qu'elle étira un sourire. Elle avait toujours été débordante d'énergie, sautillante, pétillante, le parfait contraire d'Eyrin. Alors qu'elles s'avançaient côté à côté à travers les dernières ruines, Maya s'arrêta soudainement. " Tu sais ... Je voulais te dire ... "

    " Oui ? "

    " Même si ... Même si papa et maman, je veux dire, même s'ils sont pas tes vrais parents, tu es quand même une vraie soeur pour moi ! " Eyrin sourit " Merci " C'est vrai que cette matinée, pendant le déjeuner, ses parents lui avait annoncer que sa vraie mère était morte. Mais peu lui importait, elle s'était bien doutée de quelque chose ; elle n'avait ni l'insouciance d'Ethan, ni la bonne humeur de Maya. Elle était différente.

    J U I L L E T
    Le vent était glacial, meurtrier. Il heurtait plus qu'il ne caressait. Mais peu importait à Eyrin ; les pieds jouant avec le vide, elle scrutait le paysage. Ces courbes qui se dessinent, s'efface. Ces lignes qui jouent les unes avec les autres, qui se découvrent puis se cachent les unes des autres. Ces grands coups de peinture qui venaient brusquer le tableau, ces arbres qui s'élancent à travers le ciel. À la recherche des étoiles. Elle leva les yeux. À la recherche des étoiles ... Elle sourit. Que c'était gamin de vouloir atteindre le ciel, et pourtant, elle n'avait jamais rien autant voulut.
    Ses pensées s'éparpillèrent une fois de plus, allaient au-delà des souvenirs, dépassaient les envies, heurtaient les fantasmes. Elles étaient toutes aussi ordonnées que le vent. Toutes aussi sombres que les étoiles. Elles étaient comme des nuages. Libres.

    L'habituelle sensation d'apaisement apparu, prenant Eyrin dans ses mailles, dans ses filets. La ligotant sur place. Mais qu'est-ce qu'elle était bien ! Elle oubliait tout, jusqu'à qui elle était. Jusqu'à même qu'elle était quelque chose. Elle n'existait plus. Uniquement ce sentiment de bonheur circulait dans ses veines. Dans ces moments là, c'est la seule chose dont elle est sûre : elle est heureuse.

    " Eyrin ! Descends de là. Tu m'as promis ! " Pleurnicha un petit garçon. La main plaquée contre son front à cause du vent, Ethan se tenait devant le moulin, un jeu de cartes à la main. Un de ses foutu jeu de cartes. Oui Eyrin lui avait promis, mais c'était avant qu'il ne fasse une crise. " S'il te plaîîîîîît " Eyrin baissa enfin les yeux sur son petit frère. Elle se sentait frustrée. Encore une fois, personne ne comprenait ce besoin vital d'être seule. Encore une fois, on la privait de son bonheur. De sa petite part de douceur.
    Pas qu'elle n'aimait pas son frère, sa soeur, ou ses parents. Au contraire. Mais elle avait du mal à s'adapter, et cela lui demandait beaucoup d'effort. Ne pouvait-elle pas être seule en compensation ? Elle en avait besoin. Pour tenir. Pour supporter.

    Des pas de courses retentirent alors, et Eyrin su qu'elle n'avait d'autre choix que de descendre. Une fois les pieds posés au sol, Maya se tenait avec un grand sourire à côté de son frère. " Très bien " Lâcha Eyrin " À quoi veux-tu jouer ? " Les deux plus jeunes se jetèrent un regard complice, avant de sauter sur place. Ils avaient gagner.

    Une demie-heure plus tard, Maya était couchée, se tenant le ventre, et Eyrin attrapa une brindille d'herbe qu'elle fit glisser entre ses doigts, exaspérée du comportement de son frère. Il avait encore perdu, et faisait encore une scène. Sauf que cette fois-ci, cela allait plus loin qu'une simple crise. Il s'en prenait à la mère de la jeune adolescente de 12 ans. Sa soeur s'arrêta de rire, Eyrin leva les yeux. " Ethan, arrêtes " Il se retourna vers sa plus jeune soeur " Je m'enfou, de toute façon, c'est même pas not' soeur ! "

    L'atmosphère s'échauffa, comme si, subitement, un feu venait de s'allumer à côté d'eux. La chaleur s'amplifiaient au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient, tandis qu'Eyrin se contenta de répondre d'un long regard noir à la provocation de son frère, sans noter le changement. Mais l'air se faisait toujours de plus en plus chaud, Ethan commençait à s'inquiéter. Avant qu'il ne put ouvrir la bouche, Eyrin s'arrêta de respirer : elle venait de ressentir l'augmentation de la température. Que se passait-il ?
    Plus rien. En réponse à l'écho que produisait sa question, la température s'en alla à l'extrême opposé. Le froid agressait. Ethan émit quelques bruits sourds, se tenant la gorge. Maya courut vers lui, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Eyrin vînt se pencher au dessus de lui ; tout empira. Sans qu'elles ne puissent rien faire pour l'aider, un corps gisait à terre. Les yeux encore ouverts, terrifiés, comme s'ils pouvaient encore pleurer, la gueule grande ouverte qu'on devinait encore en train d'appeler à l'aide.

    Maya se tourna vers celle qu'elle avait toujours considérer comme sa soeur.

    A O U T
    Comme le sbire de la mort, cet échos raisonnait toujours plus fort dans sa tête. Tu l'as tué. Tu l'as tué. Ces mots martelaient sa tête. Elle était une meurtrière. Elle avait ôter la vie, elle ne méritait pas la sienne. Le sang qui coulait dans ses veines était celui de la mort. Tu l'as tué.
    Elle regarda une nouvelle fois ce moulin, elle n'y était pas monté depuis ce fameux soir. Depuis une semaine. Atroce. Horrible. Elle s'agrippa doucement, et commença son ascension. Arrivée au sommet, elle alla se placer exactement à l'endroit où elle se trouvait une semaine plus tôt. Les pieds jouant avec le vide, les yeux découpant la lune dans le ciel. Elle suivait les traits argentés jusqu'à ce que son regard se pose sur ses pieds. Le vent ne lui faisait plus rien, il était trop doux. Cet endroit avait perdu son charme. Elle se leva doucement. Tu l'as tué. Elle n'avait jamais voulut faire de mal. D'accord, elle est peut-être détachée des autres, mais ce n'est pas pour ça qu'elle ne sait pas aimer. Et il lui manquait. Des fois.
    D'autres fois, en bonne lunatique qu'elle était, il l'énervait. Elle le haïssait. Il l'avait troublée, avait rompu la magie de cet endroit. Avait briser sa bulle. Et elle devait la reconstruire par sa faute. Et maintenant, Maya ne lui adressait plus la parole. Elle aussi savait. Elle savait qu'elle était une tueuse.
    Son frère lui a fait découvrir une autre partie d'elle, il lui a montré, prouvé qu'elle était un monstre. Qu'elle pouvait faire du mal aux autres, elle, qui d'habitude n'en a que faire d'eux. Et maintenant sa soeur ne lui adressait plus un mot, plus un regard. Elle l'avait rayé de sa vie. Mais n'avait rien dit à ses parents.
    Alors elle avait essayer de comprendre, d'analyser ce qui s'était passé. Durant une semaine, elle avait flâner dans la forêt essayant de contrôler son pouvoir. Ca avait pris du temps, beaucoup de temps et d'énergie.
    Eyrin souffla. Elle devait s'évader. Elle en avait besoin. Elle écarta ses bras, s'approchant au bord, frôlant le vide. " Liberté. Liberté. Liberté "

    Elle se laissa tomber dans le vide.

    Elle venait de renaître.

    Elle n'était plus Eyrin. Elle était autre chose. Elle s'était transformée. Elle pouvait voler. S'en allant haut dans le ciel, jouissant de voir le monde différemment. D'avoir cette vision plus fine et précise, de sentir plus de chose. De ressentir plus de chose.
    Elle était devenue un aigle. Scindant le ciel, jouant avec le vent, elle était en immersion totale dans un bain de liberté. Elle était devenue l'harmonie. Avait retrouvé sa bulle. Avait réparé la magie du moulin.Eyrin Kàli Jònsson 986279au

    S E P T E M B R E
    Un sourire s'esquissa sur ses lèvres. Elle était là, perdue dans la marrée verte qui flottait avec le vent. Comme à leur habitude, ses yeux brillaient. Elle était là, se retrouvant sûrement. Il y avait cette chose qui se dégageait d'elle, cette sérénité. Ce bien être. Comme si elle reflétait sa façon d'être, comme si les échos de cette liberté, de cet indépendantisme qui lui étaient propre, venaient lui heurter la poitrine. Elle aimait ça. Cette chose qui se dégageait d'Eyrin. Elle en avait besoin, c'était devenue une nécessité, puis un besoin.
    Et maintenant c'était un manque de ne plus la voir. De ne plus pouvoir se perdre à la contempler.

    Elle s'avança quelque peu, n'ayant d'attention que de faire le moins de bruit possible. Elle se trouvait juste derrière un arbre, lorsqu'Eyrin se déplaça pour venir s'adosser contre celui d'à côté. La jeune fille pouvait à présent sentir son parfum, se laissant guider par son coeur qui devenait de plus en plus violent, elle s'adossa contre l'arbre, face à Eyrin.

    Absorbée par ce paysage qui n'avait le don que de l'emmener toujours plus loin dans sa transe, elle n'avait pas repéré la présence de quelqu'un d'autre. De toute façon sa contemplation occupait le moindre espace de sa conscience, l'idée que quelqu'un d'autre pouvait se trouver face à elle - elle scrutait le ciel - n'avait pas un seul coin où pouvoir germer.

    Elle la fascinait. Si détachée, si insouciante du monde qui l'entour et pourtant : elle l'observait, le scrutait, le suivait des yeux. Elle avait ce pouvoir de s'immerger complètement et totalement. Comme si lorsqu'elle faisait quelque chose, elle s'y donnait toujours pleinement.Elle admirait cette facilité à se désintéresser.
    Et puis soudain, alors que les minutes avaient filées abondamment, ses yeux croisèrent le bleu profond et glacial du regard d'Eyrin. Un éclair de surprisse passa sur le visage de la solitaire, avant qu'il ne se referme à nouveau. Perdant cette fois-ci toute la lumière qui s'y trouvait quelques instant plus tôt. Ne pouvant tenir plus longtemps, elle se leva et vînt s'asseoir à côté d'Eyrin. En silence. Sans prononcer un seul mot. Elle ne lui adressa qu'un unique et magnifique sourire.

    Eyrin ne réagit pas. Les minutes défilaient de plus en plus vite, le silence régnait toujours. Seul maître. Elle la trouvait étrange cette inconnue, mais aussi bizarre que cela puisse paraître, elle ne l'as dérangeait pas. Peut-être parce qu'elle ne parlait pas ? Peut-être parce qu'elle n'avait pas l'air d'attendre quoi que ce soit d'elle ? Elle ne saurait le dire, mais elle avait l'impression que l'inconnue respectait son silence. Et cela était plus cher que n'importe quoi d'autre à ses yeux. Elle la comprenait. Respectait ses besoins.

    On aurait dit qu'une heure s'était déguisée en un quart d'heure tellement le temps passa vite. Soudainement, Eyrin se retourna vers l'inconnue, l'effrayant par la même occasion. " Tu sais pourquoi il n'y as pas de nuages aujourd'hui? "

    " Je suppose que c'est parce que l'espoir s'est envolé aujourd'hui " Surprise, mais bizarrement contente, Eyrin opina. " Quand on regarde le ciel, on s'aperçoit qu'il est immense, qu'il couvre tout. Mais surtout qu'il est profond. Et c'est cette profondeur qui fait que nos yeux s'y perdent. Mais le ciel sans nuages, ce n'est pas un ciel. Les nuages sont là comme pour se mettre à notre service, ils nous murmurent doucement "Venez ! Accrochez-vous à nous !", et notre esprit s'accroche. Il voyage. Et là on se sent bien, comme porté par une vague de liberté, on se dit que tout nos rêves sont à notre portée, qu'il faut juste croire. Les nuages sont cet espoir, cette détermination et en la conséquence, ces rêves. Si ils ne sont plus présents, à quoi se rattacher ? "

    O C T O B R E
    Elle jouait avec une brindille qu'elle faisait tournoyer entre ses doigts, le vent faisait danser ses cheveux d'un noir pétillant. Elle s'approcha doucement de cette silhouette, s'asseyant à côté d'elle dans un silence habituel. Eyrin se retourna, un grand sourire aux lèvres, mon dieu qu'est-ce qu'elle aimait les rares fois où elle souriait d'une telle intensité. Elle ne prononça pas un seul mot, de toute façon parler était bien inutile dans ce genre de situation. Il n'y avait pas de mot qui convenait réellement à ce que ressentait Eyrin, ça, elle l'avait bien vite compris. Pas de mot non plus pour dire à quel point elle était belle, pas de mot pour décrire ce qu'elle dégageait.

    Elle adorait ça. La manière dont Ella la regardait. C'était si doux et intense à la fois, elle réajusta une mèche qui tomba sur son visage avant qu'Ella ne prenne finalement la parole. Les yeux pétillant. " Je voudrais te montrer quelque chose " Elle hocha la tête, se levant doucement pour la suivre. Peu importait où elle l'emmenait, Eyrin se sentait légère. Elles en avaient l'habitude maintenant. D'être seules à deux. La présence d'Ella ne changeait strictement rien à la petite bulle d'Eyrin, parce que la jeune fille blonde n'avait aucune intention de la briser. Elle la respectait.
    Elles se voyaient souvent, s'échangeant de longs silences. C'était tout aussi apaisant que d'habitude, et même plus encore : c'était réconfortant. De savoir qu'il y avait quelqu'un à côté d'elle. En 16 ans, jamais Eyrin n'avait ressenti ça.

    Sans crier garde, Eyrin s'arrêta. Le souffle coupé. Les yeux brillants. La surprise peinte sur son visage. Elles avaient aboutis à une petite clairière où les arbres filtraient les rayons du soleil. Où ces mêmes rayons allaient chatouiller les ombres de ces mêmes arbres.
    Ce lieu respirait une certaine sécurité, exprimait une espèce d'harmonie bouleversée. Comme si l'harmonie était devenue le chaos, l'obscurité était douce, le soleil glacial.

    Ella étira un sourire, voir son amie dans un pareil état la rendait plus qu'heureuse. Elle n'avait plus de conscience, une bête était en train de doucement la déchiquetée. Petit à petit, elle se sentait pousser des ailes. " Eyrin, il faut que je te dise quelque chose " Elle remarquait sa propre hésitation dans sa voix, sa propre peur. Mais le sourire que lui lança son amie éteignit tout doutes, toute craintes. " J'ai ... " Elle leva les yeux vers le ciel " Il n'y a aucun nuage " Fit-elle remarquer sans pouvoir s'en empêcher. Eyrin regarda à son tour l'étendue bleuâtre " Il faut croire qu'aujourd'hui est un jour sans nuage auquel se rattacher, en effet "

    " Alors il faut se raccrocher à quelque chose d'autre ... " Ca lui avait échappé, mais ça avait été plus fort qu'elle. Elle n'aurait probablement jamais dû dire ces mots. Ils n'auraient jamais dû sortir de sa bouche. Et encore moins ceux qui suivaient. " Et à quoi ? "

    " L'amour "

    N O V E M B R E
    " À mon tour " Toute idée de bonheur éclata en mille morceaux. Lentement, Eyrin se détacha d'Ella. Elle pouvait sentir son angoisse, sa peur. Mais peu importait à Eyrin que sa soeur ai décidé d'interrompre leur baiser. " Oui ? " Ce qui surprenait le plus la jeune fille, s'était surtout que sa soeur lui adresse la parole. Mais au ton qu'elle avait pris, elle ne savait pas bien si elle devait en sourire ou non. Maya s'avança vers la jeune fille blonde " Tu m'as pris ce qu'il y avait de plus cher pour moi Eyrin, à mon tour de prendre ce qui est le plus cher à tes yeux "

    Cette fois-ci, ce fut à travers le sang d'Eyrin que l'angoisse circulait. Son coeur tambourinait contre sa cage thoracique. Un froid glacial, presque givré s'abattît contre les trois jeunes filles. " Qu'est-ce que tu racontes ? "

    " Je vais la tuer. La tuer comme tu as tué Ethan " Eyrin se tourna vers la seule personne qui se trouvait encore à terre, croisant son regard un long silence s'installa. " Je ne - "

    " Contrôlais pas tes pouvoirs, j'imagine oui "

    " Ah oui ? Et c'est tout ? Mademoiselle contrôlait pas ses pouvoirs, on peut l'excuser. Elle a tué mon frère ! Elle en a jamais rien eut à foutre de nous ! " Maya explosait, bouillonnait. On devinait plus que facilement qu'elle s'était retenu toutes ces années. Toutes ces années ... Eyrin n'avait pas eut le courage de tenir aussi longtemps dans la demeure familiale dès qu'elle avait atteint ses 15 ans, elle était partie. Pleine de remords. Mais libre.

    " C'est faux "

    " Arrêtes Eyrin, arrêtes ! "

    " Je ne te laisserai pas lui faire de mal "

    " Parce que tu crois peut-être que j'en ai quelque chose à foutre de ce que tu me laisse faire ou non ? J'ai pas besoin de ton autorisation ! " Eyrin haussa les épaules, l'avertissement avait été donné. Elle se plaça devant Ella, à une cinquantaine de centimètres de celle qui était jadis sa soeur. Elle ne se contrôlait plus, la seule chose qu'elle ressentait était cette colère. Cette colère qui coulait dans ses veines, qui l'inondait. L'irradiait. Elle ne l'avait plus vu depuis deux ans, et elle était revenue pour tuer la seule personne qu'elle n'avait jamais réussit à supporter ? La seule personne qui comptait pour elle ? La seule qu'elle n'avait jamais aimé ?
    Un cri s'échappa de la bouche de Maya qui, dans un geste alerte et brusque, plaqua ses deux mains contre sa gorge. Elle ne pouvait plus respirer ! Elle chercha une solution, une quelconque aide dans le regard de sa soeur. Mais tout ce qu'elle vit était une lueur glaciale. " Eyrin ! Eyrin arrêtes ! Ca suffit maintenant ! " L'air emplit à nouveau les poumons de Maya, d'une façon si violente qu'un second cri s'échappa de ses lèvres. Assise par terre, respirant par saccade, elle regardait une dernière fois sa soeur. Un monstre. Une horreur de la nature. Elle ne payait rien pour attendre.

    Eyrin se retourna vers Ella, aucune trace de dégoût ne se trouvait dans ses yeux. Simplement des larmes. Qui coulaient encore et encore. Faisant du sol leur sanctuaire.

    " Je suis désolée "

    Eyrin Kàli Jònsson 494463hi

    D E C E M B R E
    Sentir le vent fouetter sa peau glacée. Respirer la liberté. Sentir l'air frais embellir ses poumons dépérît. Toucher l'espérance. Sentir l'oppression du ciel, l'attraction du vide. Apercevoir l'infini.
    Eyrin n'avait posé pied au sol qu'au moment où la fatigue l'avait assaillit, où elle se sentait perdre contre sa volonté de l'altitude. Depuis trois jours, elle ne s'était arrêtée qu'une seule et unique fois. Pour reprendre son vol plus haut encore.
    Elle en avait besoin, sa tête était pleine. Trop pleine. Ou pleine de trop de choses. Peu importe, ça revient au même. Elle devait voler, penser à autre chose. Elle devait remettre les choses à leur place, retrouver l'harmonie.

    Apercevant un petit rectangle blanc au loin, elle piqua, cette fois-ci plus que décidée. Ella avait toujours aimé peindre, reproduire graphiquement l'interprétation qu'elle faisait du paysage. De la nature. De la vie. Eyrin se transforma à quelque pas de la jeune blonde. Marcher lui apportait une drôle de sensation, elle avait oublié ce que c'était. S'inspirant du temps où elles se voyaient encore, elle s'approcha d'Ella, s'asseyant à côté d'elle en silence.
    Elle écoutait les bruits des frottements du pinceau sur la toile, se laissait aller, fermait les yeux. La seule présence de la jeune femme la rendait heureuse. Mais pour combien de temps ?

    " Je suis désolée " Elle n'avait jamais prononcé ces mots avec autant de sincérité.

    " Moi aussi Eyrin. Moi aussi je suis désolée " Et des mots ne lui avaient jamais fait autant mal. Elle ne se tourna pas, se contentant de cacher son visage. De cacher sa souffrance, sa douleur. Oui elle avait mal. Oui une horrible créature était en train de s'agiter sur ses entrailles, de lacérer son coeur. " Je ... " Elle n'arrivait pas à assembler les mots, du moins à en trouver qui puisse clairement définir ce qu'elle ressentait. " Tu quoi Eyrin ? "

    " J'ai mal "

    " Tout le monde souffre, ce n'est pas nouveau " À nouveau, la froideur des mots jetés lui transperça le coeur, mais elle continua. Ne pouvant plus s'arrêter. Voyant là comme l'ultime chance de dire ce qu'elle pensait. De se sauver. " J'ai mal quand je suis loin de toi ... Et en même temps, j'ai mal quand je suis prêt de toi. La distance n'est pas physique, n'est-ce pas ? Je t'ai blessée, je t'ai éloignée de moi. Avant on était proche sans même se voir, je le sentais. Et maintenant ... Maintenant on est plus rien " Le pinceau arrêta doucement de s'agiter " Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, mais je sais aussi que ce qu'elle a essayé de faire est impardonnable. L'idée de ne plus ressentir ce flux d'émotions quand je suis avec toi ... Je ... J'ai eut peur. Je sais que ça ne m'excuse pas, mais je - " Les mots s'évanouirent sur le bout de ses lèvres, elle n'arrivait plus à continuer. Seules les larmes semblaient avoir encore la force de se mouvoir. La jeune femme blonde s'approcha doucement d'Eyrin, la prenant dans ses bras elle murmura délicatement " Je sais Eyrin, je t'aime aussi "

    J A N V I E R
    Ses mains serrèrent plus fort encore ce col, cet horrible col. " Ne m'approche plus. Plus jamais. L'ouragan éclatera, rapide, dévastateur. Tu ne sera plus. Ton âme sera arrachée, ta vie déchirée, et si cela ne suffit plus à te faire entendre raison, ton frêle corps sera déchiquetée. Par l'incompréhension, par l'ignorance. C'est le dernier appel, lancinant, les cloches de la vie convoitent l'orgue de la mort, les ténèbres se mêlent à la lumière ambiante " Ses yeux de glaces percutaient les émeraudes de sa soeur. Soeur qui n'était plus sa soeur. Qui n'était plus rien. Qui n'existait plus.
    Maya ne pouvait que difficilement respirer, sous la panique son coeur accéléra le rythme, s'entraînant dans une danse enflammée qui lui contractait la poitrine " Entends-tu ? Ton cœur lâche déjà " Eyrin avait une voix plus que froide, démente. L'expression de son visage l'effrayait bien plus que ses paroles, parce qu'après tout Maya la connaissait. Dans deux minutes tout sera finit, son côté lunatique aura repris le dessus. Du moins, elle espérait la connaître.

    Eyrin prit une profonde inspiration, relâchant la pression " Dégages ! " Elle ne prit pas la peine de vérifier que son ex-soeur avait obéit avant de se tourner lentement vers le corps étendu au sol. Maya s'était finalement vengée. Mais elle n'avait pas la force de la haïr, non. Elle n'avait même pas l'envie de la détester. Elle s'accroupit près du corps. Perdue. Sans vie. Elle n'existait plus, seule la douleur subsistait.

    F E V R I E R
    Ses cheveux d'un noir profond tombaient jusqu'en dessous de ses épaules, son regard de glace d'habitude si intense avait perdu tout son éclat, elle paraissait plus petite qu'elle ne l'était réellement, paraissant surtout plus recroquevillée et crispée que d'habitude. Elle fixait sans vraiment regarder la terre devant elle. Illuminée par les quelques rares rayons - mais ô combien puissants - du soleil qui parvenaient jusqu'à cette fameuse clairière. Le tableau en était des plus morbide, mais pourtant, la mort dans ce cadre-ci était belle. Magnifique.
    Inspiratrice.


    Steak derrière l'écran.
    .


    Eyrin Kàli Jònsson 889431bb
    Toujours libre de droit
      Pseudo ; PsychoseAigue
      Prénom ; Séléna
      Age ; 17 ans
      Découverte du forum ; Par une amie.
      Premières impressions ; Je trouve le contexte intéressant et le design est bien x)
      Code ; Le second xD Code valide donc .
      Autres ;Graou. Graou. Je m'excuse pour la présentation, j'ai vraiment perdu la main et doit y avoir en plus de la mocheté écrite, un bon paquet de fautes : X


Dernière édition par Eyrin K. Jònsson le Ven 3 Sep 2010 - 1:14, édité 24 fois
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Howl Fieldman
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Pouvoir : Invocation de chauve-souris vampires.
Transformation : Chauve-Souris.


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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 9:52

Bienvenue =D
Bon courage pour la fin de ta fiche ^-^
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Mÿa L. Fylee
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Mÿa L. Fylee




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Pouvoir : Matérialisation de feu autour de mon corps. Prolifération de ce feu autour des objet que je touche.
Transformation : Ocelot


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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 11:51

    Un zoiseau de plus, un =D !
    Welcome ^.^
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Kevin Regnard
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Pouvoir : Modification de l'atmosphère ambiante & création de vide .
Transformation : Albatros .


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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 12:35

    Yup, bienvenue ici .
    Couleur & rang ajoutés, bonne chance pour terminer ta prez' =)
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 14:25

    Hey, merci les gens : D
    Je voulais savoir, l'avatar ne pose pas de problème ? ^^'
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Kevin Regnard
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 14:36

    On a Kaïlee qui utilise aussi un kit du genre " pas très représentatif " donc non, c'est bon .
    Décris bien le physique de ton personnage dans ta fiche par contre, et essayes de mettre une image dans ta fiche de personnage par exemple, histoire qu'on sache un peu à quoi elle ressemble =)
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Pouvoir : #. Condensation de lumière en armes...
Transformation : #. Loup Ailé


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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 15:26

    Plop (:

    Pardon >>
    Je peux changer, si ça pose problème ^^'
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Emily Aylen
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 16:31

    Hey, t'as le droit de dire que l'amie c'est moi XD *oui nan ma gueule en fait*

    Contente que tu te sois inscrite, hâte de voir la suite de la présentation ^^

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Eyrin K. Jònsson
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 16:50

    Très bien, je vais inclure tout ça dans la fiche x)

    Je savais pas qui t'étais en même temps ! (Ca m'excuse ou pas ? : D)
    Bah quand j'ai lu le contexte j'ai tout de suite eut une idée de perso, donc je me suis dit que j'allais me relancer dans le rp, ça peut pas me faire de mal : )

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Kevin Regnard
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 19:17

    Kaïlee Wonder a écrit:
      Plop (:

      Pardon >>
      Je peux changer, si ça pose problème ^^'
    Nope, pas du tout .
    C'était juste pour dire qu'Eyrin n'était pas la première dans ce cas, c'est tout xD
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Transformation : Faucon


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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 21:47

Bienvenue collègue Rapace *.*
Bonne continuation pour ta fiche, elle est super bien présentée pour un début. =)
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 1:15

    Merci : D
    Et voilà, fiche terminée, à moins que je ne doive corriger des détails (j'ai la fâcheuse manie d'oublier les contextes -_-')
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 17:27

    Pas de problème au niveau du contexte apparemment .
    Excellente histoire d'ailleurs, la présenter sous forme de mois & saisons la rendait très sympa à lire ^^

    Tu peux jouer donc, n'oublies pas de faire un tour du côté du recensement, et bon RP =)
    Lancer de dés pour le niveau .
    édit ; level 5 .





Dernière édition par Kevin Regnard le Ven 3 Sep 2010 - 17:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 17:27

Le membre 'Kevin Regnard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'6' :
Eyrin Kàli Jònsson 13z4e85
Résultat :
Eyrin Kàli Jònsson 35i3igp
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MessageSujet: Re: Eyrin Kàli Jònsson   Eyrin Kàli Jònsson Icon_minitime

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Eyrin Kàli Jònsson

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