Dossier élémentaire de
Celym Frodon

Personnage inventé

Moi rapidement.

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(c) Bounty.

_ Surnoms ; aucun _ Age ; 20 ans _ Métier ; prêtre _ Elément ; lumière _ Monde ; archipel de la foudre _ Pouvoir ; soigne les blessures physiques jusqu'à très importante et les maldies courantes sans trop grande gravité _ Animal ; Lynx _ Animaux de compagnie ; aucun _ Qualités ; autoritaire, ambitieux, courageux, curieux, intelligent _ Défauts ; insensible, belliqueux, associal

Personne n'est parfait.

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_ Indépendant ? ••••• /5
_ Sérieux ? ••••• /5
_ Franc ? ••••• /5
_ Généreux ? ••••• /5
_ Ambitieux ? ••••• /5
_ Confiant ? ••••• /5
_ Sûr de vous ? ••••• /5
_ Egocentrique ? ••••• /5
_ Amusant ? ••••• /5

Mon avis à moi.

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Quand Cylem apprit que les portes s’étaient refermées sur leur monde, une onde de bonheur avait parcouru son corps tout entier. Si la gardienne des ténèbres avait été près de lui, pour sûr, il l’aurait embrassé. En effet, cette autarcie forcée de son monde ne pouvait qu’être bénéfique pour asseoir le pouvoir des prêtres et de la religion. Privés des échanges interculturels, les habitants de son île ne pourront qu’êtres plus crédules et fanatiques. Cependant, il y eut un bémol conséquent quand il apprit que son frère, Davon, gardien des clefs de leur monde, avait été épargné et de plus, était de retour.
S’il devait rejoindre une légion c’était bien sûre celle de son Dieu Dionar, se rallier à ces gardiens impies seraient considérés comme une haute trahison. Ils pouvaient mourir la bouche ouverte cela ne le contrariait pas outre mesure.

Petit questionnaire.

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_ En pleine nuit, vous marchez dans la capitale de votre monde, quand d'un coup, vous entendez un bruit suspect, comme une lame qu'on sortirait d'un fourreau ...
Il faudrait être bien fou pour s’attaquer à un prêtre de l’archipel de la foudre. Cylem continuera tranquillement son chemin et s’il est attaqué par ce malfaiteur, il le tuera (ou essaiera de le tuer) rapidement.

_ Vous vous rendez au marché de votre capitale, quand quelqu'un vous demande un renseignement parce qu'il s'est perdu ...
Au marché, il y a toujours beaucoup de monde. Les prêtres sont tenus de faire bonne figure face au peuple. Cylem répondra de façon cordiale mais froide et ne s’attardera pas.

_ Vous êtes à un étal d'armes et vous vous rendez compte qu'un gamin est en train de chaparder votre bourse pleine de pièces d'or ...
Il faudrait être bien fou pour chaparder dans la bourse d’un prêtre de l’archipel de la foudre. Cylem infligera à cette graine de délinquant une correction qu’il n’oubliera certainement jamais avant d’aller infliger une sentence similaire au reste de sa famille.

_ Alors que vous rentrez chez vous, vous entendez un hurlement, et quand vous arrivez, vous voyez un corps au sol et un homme qui part en courant, tournant au coin d'une rue ...
Cylem s’empressera de soigner la personne à terre. Ainsi, il s’assure de la reconnaissance absolue et éternelle de celui ou celle qu’il vient de sauver. S’il ne peut rien faire et que personne ne traîne dans les parages, il s’en ira les mains dans les poches. Après tout, ce n’était pas ses affaires.

3615 my life.

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Celym observait d’un air intrigué l’icône de Donar accroché en haut de son lit. Il venait de terminer un de ses devoirs de théologie et se demandait encore si un jour, comme les élus, il aurait la chance d’être pénétrer par son Dieu pour pouvoir répondre aux questionnements du peuple. Du haut de ses 13 ans, Celym était fasciné par la flexibilité, la malléabilité infinie de l’esprit humain. Devenir prêtre serait pour lui une consécration. Il pourrait enfin, convaincre tous hommes et toutes femmes encore méfiants à l’égard de Donar.
Soudain, il fut extirpé de ses rêveries par des coups violents frappés à la porte du père suprême Anuxam. Ce dernier se mit à grogner et à crier :

« Que me dis-tu ? Qu’as fait ce chien ? Il a eu l’audace de profaner le temple, notre lieu de culte !! Que Donar nous aide cher Ancecton, il faut le retrouver et nous le tremperons dans de l’huile bouillante comme de la pâte à churros !! Son frère ne l’a donc pas suivi ?? Allons l’interroger et que la foudre me grille comme une saucisse s’il ne sait rien !»

Celym entendit Anuxam qui s’extirpait difficilement de son lit et passait dans sa petite voiturette à impulsion électrique. A peine quelques secondes plus tard, Anuxam suivit de très près par Ancecton franchissait le pas de sa chambre. Celym réprima une envie de rire quand Anuxam lui fit face. Du fait de sa très,très forte corpulence, il ne pouvait plus se déplacer qu’avec sa machine, l’excitation et la haine donnait à sa peau une teinte bleauâtre et à le voir ainsi il ressemblait plus à une méduse qu’à un être humain.

« Prie avec moi mon fils car ton propre sang vient de salir l’image sacrée de Donar. Si tu as participé à cet affront, parles et peut être, ton châtiment sera atténué comparé à celui de ton frère !! »

A ces mots, Celym ne put réprimer un cri. Son frère, Davon ? Comment avait il pu ?! Non !!! Cela ne pouvait pas être possible. Des larmes emplirent ses yeux sans qu’il s’en rende compte. Et Donar, comment avait il pu le renier, faire cet affront dans sa propre maison ?!
Voyant le mutisme de son disciple, Ancecton prit la parole

« Mon fils, tu es venu me voir, il y a peu de temps. Tu trouvais que Davon avait changé. N’as tu pas essayé de lui parler ? Tu n’avais vraiment eu aucun vent de ce qui se tramait dans sa pauvre tête d’hérétique ? Ton frère est… »

C’est alors qu’un cri ou plutôt un glapissement sortit des entrailles de Celym.

« Ce n’est pas mon frère, je n’ai pas de frère !! Que Donar me foudroie en cet instant si j’ai un instant pu prendre part à son ignominie. S’il me contacte, vous serez les premiers au courant, si je le croise un jour, je le livrerai sans ménagement. Il est peut-être l’aîné mais sa crédulité puérile fait de lui le plus vulnérable de nous deux. »

Après quelques palabres sans importance, le grand prêtre et Ancecton se retirèrent. Le sort du jeune Davon était entre les mains de Donar désormais. Cependant, celui de Celym était dans les leurs et ils savaient pertinemment comment faire pour le détruire à petits feux peut être préviendrait il son frère de la douleur qu’il était entrain de vivre.

En effet, Celym vécut 3 années particuliairement atroces. De nombreuses fois, il aurait certainement préféré être mort plutôt que de subir les tortures et railleries des autres disciples. Tous s’évertuaient à le rendre fou.
Le lendemain qui suivit la disparition de Davon, des regards acerbes et inquisiteurs fondirent sur lui comme un essaim de guêpes en colère. Plus personne ne voulait prier Donar avec lui, plus personne ne voulait manger avec lui. Celym se retrouvait seul, désespérément seul.
Peu de temps après les insultes furent décocher et touchèrent leur cible en plein cœur. Et enfin les coups vinrent accompagner les mots.

Celym ne pouvait plus faire confiance à personne. Il se réfugia dans une folie fanatique pour Donar. Il était le seul à qui il pouvait parler sans crainte, il était le seul à pouvoir le comprendre réellement.
Un soir, alors qu’il rentrait de l’office, un disciple le roua de coups, ses poings partaient avec une violence accrue, déchirant la chair et brisant les os fragilisés du pauvre petit corps de Celym. Ce dernier dût se traîner jusqu’à sa chambre, durant son chemin de croix il rencontra de nombreux prêtres et disciples. Mais aucun ne l’aidèrent à se relever. Arrivé dans son espace privé il se jeta sur son lit et implora son icône de le sauver :

« Donar, Ô mon maître. Toi qui apporte le pouvoir et la raison prête moi tes bras pour que je puisse étouffer mes ennemis ! Ô Seigneur, pourquoi ne m’as tu pas encore donné mon pouvoir comme les autres ? Ne crois tu pas que tu m’as déjà assez longtemps mis à l’épreuve ! »

Son bras gauche le faisait souffrir terriblement, il s’en saisit alors de sa main droite encore intacte pour arrêter le sang qui s’écoulait irrémédiablement. C’est alors qu’une sensation glacée entra dans son corps et il ne sentit plus la douleur. Pétrifié, Celym ausculta son bras gauche… intact. Il se tourna vers l’image de Donar et l’observa d’un air interrogateur.

« Je voulais que tu me donnes la force et à la place tu me permets seulement de me libérer d’une douleur physique ! Mais qu’attends donc tu de moi Donar ?! »

Les jours passèrent, Celym était à présent sûr que la guérison était son pouvoir. Toute la communauté fut rapidement mise au courant et Celym fut proclamé « punching-ball ». Dépité, il entreprit un entraînement frénétique au sport du combat. Si bien qu’au bout de quelques mois, plus personnes dans l’enceinte de leur « résidence » ne pouvaient le battre à mains nues ou au poignard. Cependant, les autres jeunes prêtres commençaient à découvrir leur don, et la plupart d’entre eux, contrairement à celui de Celym, faisaient mal et même très mal.

Après ces 3 années de douleur, Celym connut enfin la paix. Anuxam tomba gravement malade et après avoir convoqué tous les médecins du royaume, Celym fut convoqué. Anuxam gémissait sur son lit tel une baleine échouée.

« Prie avec moi mon fils. Donar veut apparemment que je rejoigne son royaume. Cependant il me semble que ma mission n’est pas encore finie sur cette terre. Il me reste tant de projets inachevés pour notre Dieu. J’ai eu vent de tes capacités, aurais tu l’amabilité de les essayer sur le plus grand représentant de notre seigneur. »

Celym saisit la main du vieil homme dans un mouvement machinal. Après tout, il pouvait mourir, il n’en avait cure mais il savait que pour les autres membres de la communauté c’était différent. Il sentit que le mal se situait là bas, dans le bas ventre. Il se concentra, et le visage du père se détendit rapidement. Il ne souffrait que… de constipations passagères. Une odeur nauséabonde embauma la pièce et Celym quitta rapidement les lieux.
Depuis lors, il ne fut plus la cible des autres. Ils ne lui parlaient pas d’avantage mais une sorte de respect ou de peur avait pris la place au dégoût.

Mais c’est alors que Celym eut dix-huit ans.
Celym s’assoupissait à nouveau quand la respiration rauque de l’individu couché près de lui le fit reprendre conscience. Cela faisait déjà 8h qu’il veillait ce quasi-cadavre et il n’avait envie que d’une chose : retourner à l’église pour enlever ses satanés chaussures de paysans et cette robe de deuil immonde.
Plus les années passaient moins il comprenait ce rituel ridicule instauré par les prêtres. Leur religion devait se baser sur la discipline instaurée par la terreur et non pas sur la compassion et le pardon de ces âmes ridicules et insignifiantes.

Celym se calla un peu plus contre le dossier de son siège. Il avait hâte d’être prêtre pour laisser le sale boulot à de nouveaux disciples. Dans quelques mois, il allait être consacré prêtre! Un sourire se dessina, terrible, sur la figure pâle du jeune homme. Il se voyait déjà dans sa longue robe noire sacerdotale, tenant d’une main ferme son bâton de prêcheur instaurant la peur et la soumission à toute la fiente qui constituait cette ville.
Il se leva tranquillement et se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur une rue animée de Raïkaïd'Jan. De nombreuses personnes se pressaient, se bousculaient pour se rendre au plus vite à leur destination. Cette cohue anarchique lui fit penser à un troupeau de porcs.
Soudain, le cœur de Celym se mit à battre plus fort… Il ouvrit la fenêtre à toute volée. Cette figure dans la foule, non cela ne pouvait être lui. Il suivit cette silhouette jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Non, cela ne pouvait pas être lui. Une montée de dégoût remonta de son estomac et il se retint de vomir. Davon, cela faisait tellement de temps qu’il n’avait pas vu son visage. Il ne pouvait pas assurer qu’il le reconnaîtrait. Lui aussi faisait à présent partis de ses fantômes. Une vague de mélancolie s’empara de son être, mais il la repoussa violemment.
Il se souvint des jours qui suivirent sa disparition, il se souvint des réprimandes injustes de ces aînés, il se souvint de la violence verbale et physique de ces condisciples. Ses poings se serrèrent involontairement, une veine se mit à battre violemment contre sa tempe. Il le haïssait, oui il le haïssait. Tout était de sa faute, cette rage qu’il aurait dû diriger contre sa communauté, il la renvoyait vers le seul être qu’il avait peut-être un jour aimer, il l’avait trahi. Son grand frère l’avait trahi.

Un bruit de poignée que l’on tourne le fit sortir de sa torpeur. Il se retourna vivement. Une petite fille de cinq ans se tenait dans l’embrasure. Se sentant protégé par ce frêle panneau de bois, elle observait avec une certaine admiration ce jeune homme en robe noire. Le regard sombre de ce dernier se posa sur le lit occupé désormais seulement, par un amas de chair et d’os. Un soupir de soulagement passa à travers ses lèvres et d’un pas léger il se dirigea vers la petite fille qui se tenait toujours au même endroit. Il lui posa alors une main sur la tête et d’une voix la plus pathétique possible prononça :

« Préviens ta mère que ton père vient d’être rappelé auprès de notre cher Dieu tout puissant »

A peine quelques secondes plus tard, une jeune femme, enceinte jusqu’aux yeux se présentaient devant le jeune homme. Celym fut frappé par la beauté et la douceur de ses traits. La jeune femme ne cessait de pleurer, des sanglots semblaient déchirer sa gorge à chaque respiration. Elle se jeta aux pieds du novice.

« Pourquoi Donar me l’a-t-il volé ? Il n’avait que vingt-cinq ans ! Comment vais je faire ? Je ne pourrais jamais élever mes enfants toute seule ? Qu’il nous prenne avec lui nous aussi, je vous en prie !! Qu’il nous prenne nous aussi ! Je ne pourrais jamais toute seule !! »

Celym recula vivement sous l’effet de la surprise, jamais il n’avait eu à supporter de telle scène. Il releva sans ménagement la jeune femme et la jeta sur le lit près du cadavre de son mari. Ses larmes reprirent de plus belle. Celym ne savait plus quoi faire, tel un automate, il prononçait des paroles que même lui avait du mal à croire.

« Donar à rappeler votre mari à lui, mais il ne semble pas que ce soit ni votre heure ni celle de vos enfants. La seule chose que vous devez vous dire c’est que Donar, dans son extrême justice vous accorde la possibilité de faire vos preuves dans cette vie. Vous allez vivre des moments difficiles, très difficiles, mais par respect pour notre Dieu il est de votre devoir de les surmonter. Si vous abandonnez, je peux vous jurer que vous ne le retrouverez jamais. »

Quand il eut fini sa tirade, il se rendit compte que la jeune femme avait cessé de pleurer. Il osa se tourner dans sa direction et remarqua qu’elle posait sur lui un regard différent. Il était toujours rempli de cette même tristesse, mais l’incompréhension avait laissé place à la hargne et à la volonté. Elle se pencha vers le défunt et appliqua ses lèvres brûlantes contre les siennes glacés, dans un dernier soubresaut d’amour, elle le souleva pour le porter contre sa poitrine, pour le bercer, pour le rassurer une dernière fois, ou peut être pour se rassurer elle-même.

Cylem se retira rapidement, l’intimité des vivants avec les morts lui glaçaient le sang. Il retrouva les enfants devant le pas de la porte, la petite fille de 5 ans et son frère qui devait en avoir 7. Ils se tenaient tous les deux par la main, immobiles. Tous deux regardaient dans la même direction, des larmes ruisselaient le long de leurs joues sans qu’aucun son franchisse leurs lèvres.
Cylem les observait, pétrifié. Il lui semblait qu’il avait déjà vécu cette scène. Oui, il pouvait la revoir mais à travers les yeux des enfants. Des sensations oubliées affluèrent en lui. Une maison derrière lui, une étreinte, un baiser, plus rien.

La dernière cérémonie du défunt se passa sans encombre. Celym prit l’air froid de sa condition pour officier et s’échappa avant que le torrent de larmes de la famille viennent le noyer. Le tumulte de la vie le décontenança pendant quelques secondes.
Il se vêtit de son ample cape qui avait la couleur des abysses et continua son chemin à travers la ville.
La plupart des personnes s’écartaient de son passage, d’autres un peu plus soumis de prosternaient longuement. Un rictus que l’on aurait pu qualifier de « bienfaisant » affublait son visage. Du haut de ses dix-huit ans, Celym était un jeune homme dont la carrure imposait le respect. Ces yeux bleus tintés de reflets aciers écrasaient quiconque croisait son regard. Mais Celym ne regardait personne dans les yeux, ç’aurait été une marque de respect et seul son Dieu méritait son repsect.

Quelques instants plus tard, Celym pénétrait dans l’enceinte de la crypte. Un de ces condisciples, Loxus, lui sauta littéralement dessus :

« Cher frère ! Notre père Ancecton va de plus en plus mal, il faut que tu l’aides. Toi seul peut le sauver des griffes de la mort ! »
Celym soupira, dépité, décidément, ce n’était pas sa journée.

Quand Celym entra dans la chambre de son maître, il fut un instant stupéfait par le spectacle qui l’attendait. Des dizaines de sphères d’électricité entouraient le prêtre mourant et semblaient tournoyé dans un balai d’horreur. Celym s’approcha le plus calmement possible du vieux corps décharné. Les prêtres à l’agonie devenaient très dangereux. Ils ne contrôlent plus leur pouvoir, leur pouvoir qu’ils perfectionnaient chaque jour de leur vie semblait se mouvoir d’une force rebelle, anarchique qui se libérait dans un ultime sursaut dans l’agonie.

Arcaton posa son regard pâle sur le visage de Celym. Le jeune homme s’empara vivement de la main du vieillard. Il avait encore beaucoup de mal à déterminer la cause du mal car trouvant son pouvoir inutile, il le travaillait très peu. Au bout d’un certain temps, il se rendit compte que le prêtre était victime de lésions organiques multiples comme si la maladie s’était propagé par son sang dans toutes les cellules de son être. Celym sut en cet instant qu’il ne pourrait pas le sauver.
Le jeune homme posa un regard dépourvu de tristesse sur celui qu’il l’avait élevé.

- Mon père, je suis désolé mais je ne peux rien faire pour vous.

A ces mots, les traits du vieillard changèrent et dans un accès de violence il planta ses ongles dans la main de Cylem. Ce dernier sentit les sphères électriques se rapprocher dangereusement, il essaya vivement de se dégager de son étreinte mais plus le jeune homme se débattait, plus le vieillard refermait son emprise. Il força le jeune homme à se pencher près de lui et d’une voix sifflante articula :

- Tu n’es qu’un bon à rien, ton frère, lui, avait reçu le bon côté de ta famille de dégénérés. J’aurais préféré que ce soit toi qui nous quittes en fin de compte. Il était bien plus doué.
Cylem reçut ces paroles comme un coup de poignard.
- Quoi ?? Vous avez donc connu ma famille ? Vous nous aviez dit que… nous avions été abandonné sur le pas de la crypte. Qu’est ce que tout ça veut dire ?
Le visage du vieil homme s’esclaffa avec une telle force que des postillons noirâtres s’extirpèrent de sa gorge malade.
- Bien sûr que j’ai connu tes parents et je t’ai élevé pour que tu détestes tout ce qui faisait d’eux des êtres à part. Pour ce qui est de ton pouvoir, ta mère était une créature de la lumière. Ses ancêtres étaient arrivés sur notre terre bien avant notre révélation. Elle était une de leur rare représentante, elle aimait ton père un noble ridiculement pauvre par son envergure.
C’est pour cela que tu as le don de soin, ça aurait pu être un atout pour nous, mais tu as préféré décupler ta force physique pour tenter de rivaliser avec ceux qui pouvaient blesser ou tuer en un seul geste. Comme je te plains mon petit, comme je te plains. Se bercer ainsi d’illusions est pitoyable. Sais-tu au moins que d’une de ses faiblesses, on peut tirer toute sa force ?

Et c’est sur ces derniers mots qu’il s’éteint. Celym resta là, pendant de longs moments, hébété. Un afflux de souvenir le frappa de plein fouet. Par flash, sa vie d’avant se déroula devant ses yeux. Il vit son père Eric, toujours heureux et sa mère Elena, belle comme le jour. Davon jouait dans les herbes de leur jardin avec Eric. Celym restait lové dans les bras de sa mère. Sa mère, elle restera à jamais le symbole de l’amour parfait. En cet instant, il aurait échangé sa vie contre la sensation de ces bras qui l’entourent, de cette chaleur apaisante et protectrice. Il s’éveilla de sa torpeur et constata qu’il était plongé dans l’obscurité. La mort avait encore une fois tout emporté.
Le jeune homme quitta la dépouille de son maître, d’une voix sans timbre, il annonça sa mort au conseil et partit dans la nuit.

Il marcha pendant longtemps à travers la ville déserte, c’était comme ça qu’il l’aimait. Passé un certain temps, il s’assit sur le rebord d’une fontaine en marbre. Le bruit apaisant du ruissellement de l’eau le calma quelque peu.
Le contact froid de la pierre le pénétra entièrement et il se sentit alors désespérément seul. C’est alors qu’il se prit la tête dans la main et pleura. Et à travers ses larmes brûlantes il ne distinguait plus que cette femme aux cheveux blonds qui le regardait d’un air désolé.
Au loin, les cloches sonnaient, annonçant la mort du prêtre.

Steak derrière l'écran.

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(c) Bounty.

_ Pseudo ; Bounty _ Prénom ; Chloé _ Age ;17 _ Découverte du forum ; grâce à ma couZ’ _ Premières impressions ; sympa _ Code ; Okay _ Autres ;

Yop =D
* on m'a levée aux aurores pour aller au resto', pauvre de moi ... *

Le fameux frère fanatique de Davon alors ? *__*
Pas le temps de lire l'histoire avant de partir, mais le code est bon, et il te faudra également rajouter un avatar et les deux petites images 100*100 . Puis éditer le titre sans doute aussi : faute de frappe xD

Yeaah ~
Le frère à Danette *o* !
Bienvenue

Edit : AHHHH ! Ton surnom c'est Bounty ? *o* C'est le nom de mon chat !

Bienvenuuuuuuue ^o^

Ah mais tu m'avais pas dit que ce serait un fanatique, ton frère de la Lumière.
Dis moi, Froggy-choo, un pèlerin de la Lumière peut-il devenir un prêtre de l'ordre de Donar ? Moi ça me semble bizarre mais bon ^^

Merci à tous

@ Kevin: J'ai enfin trouvé mon avatar et ma Couz' ne va pas tarder à faire les petites images. GNIARK

@ Mÿa : Mon chat aussi s'appelle Bounty. En fait je n'avais vraiment aucune idée pour le pseudo donc... *va se cacher derrière une poubelle*

@ Aileen: En fait, Celym a été élevé comme un citoyen de la foudre, lobotomisé par les prêtres , Celym n'avait aucune idée de sa filiation. Ainsi il ne connait pas veritablement la provenance de son pouvoir (pelerin lumière) et le prend comme un châtiment de Donar.

Oooh il est beau, le jeune fanatique. *___* Il vient de quel manga ? <3

Bienvenue =3

Merci Beaucoup

Sinon pour l'avatar, c'est ma cousine qui s'en est occupée (Pour trouver ce genre de truc elle est plus douée que moi...). je crois pas vraiment qu'elle sache d'où il vient... Mais je lui demanderai ^^

Pas de problème pour moi Champignon =)
Si c'était un pèlerin étranger à l'Archipel, ça serait sans doute un peu buguant en effet, mais là son père était un élémental de la Foudre, et il a été élevé par des prêtres, c'est donc normal . Puis je ne considère pas que les lois du culte de Donar réduisent l'accès au grade de prêtre aux seuls gens de la Foudre . Au contraire, plus ils ont d'adeptes, mieux c'est, peu importe la provenance de ceux-ci x3

Puis le truc " mon pouvoir est une punition de Donar " , c'est un bon point aussi .
J'veux un sujet avec Celym d'ailleurs, ce doit être assez trippant de RP avec *__*

Bienvenue *_________*
Que vois-je en petites images... L'une d'entre elles ressemble étonnamment à un perso hyper craquant de hakuouki shinsengumi kitan. <3

Bon, puisque t'as fini je vais te donner un niveau ^-^
Edit' : Aha, 5.

Et je te valide au passage
Merci de ne pas oublier le recensement.

Le membre 'Aileen Sôma' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'6' :

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