Sujet: #. Kaïlee Wonder|Lumière Sam 24 Juil 2010 - 2:18
Dossier élémentaire de Kaïlee Wonder
Personnage inventé...
Moi rapidement.
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(c) Edrakan.
■ Surnoms ; Kaï' ■ Age ; La vingtaine, tout juste. Mais la vie est dure, et je fais plus. Néanmoins, pas la peine de me traiter de nonagénaire, il me semble que mon charme n'est plus à redire. ■ Métier ; Peintre & Vendeuse de plantes itinérante - Espionne ? Des métiers d'artistes et de connaisseurs. Itinérante, pourquoi ne pas profiter de tout et à tous ce que la vie nous offre ? Le voyage fait partie de ma nature. N'allez quand même pas me traiter de sorcière. Espionne ? je ne sais pas. Je pourrais offrir mes services, discrétion est mon second prénom... ■ Elément ; Lumière. Nous sommes très peu en ce monde. Notre clé détruite, notre monde utopique, nous ne sommes plus rien. Mais l'espoir guide nos cœurs et la bonté nos raisons. ■ Monde ; Tous. Pourquoi se contenter d'un seul alors qu'il suffit d'un pas pour les franchir tous ? Néanmoins, la fermeture des portes fut une véritable torture pour moi, coincée dans les ténèbres, qui n'est pas mon monde préféré. Quelle absence de vie ! Je les comprends, les pauvres. ■ Pouvoir ; Peut créer deux lames de lumière. Un peu comme des sabres laser, en fait. C'est rigolo, et ça tranche un peu tout, c'est hyper résistant, mais faut faire gaffe. C'est très coupant, et il est plus facile de se blesser soi même que de toucher quelqu'un avec ce truc. Et c'est strictement personnel. En loup, ce sont mes dents et mes griffes, qui changent... ■ Animal ; Loup Ailé. Dans le noir plus ou moins complet, des signes phosphorescents étranges apparaissent. Malgré tout, cela semble peut être se rapporter plus au vent, non ? Mystère... ■ Animaux de compagnie ; Once. Un mignon chat, mais attention à ses griffes... Un chat et un chien, n'a t-on jamais vu ça ! J'avoue... ■ Qualités ; Sympathique - Rêveuse - Nostalgique - Fidèle. ■ Défauts ; Froide - Solitaire - Asociale - Lunatique.
Personne n'est parfait.
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Merci de mettre en couleur les ronds correspondant au degré de votre personnage, puis de remplir la notation à côté.
♠ Indépendante ? ••••• 5/5 Il faut bien apprendre à survivre seul. ♠ Sérieuse ? ••••• 3/5 J'aime bien rire de temps en temps, mais l'échiquier de la vie me le permet rarement. ♠ Franche ? ••••• 4/5 Il faut savoir dire la vérité en face, et pas par derrière. ♠ Généreuse ? ••••• 2/5 Certains ont moins de chance que moi. Mais c'est pas non plus la charité, ici. ♠ Ambitieuse ? ••••• 1/5 Pourquoi donc ? Ma seule ambition est de retrouver clé et maison. C'est tout. ♠ Confiante ? ••••• 2/5 Il faut bien un peu, sinon la vie est impossible, mais je suis pas conne non plus. Soyons réalistes, pas utopiques. ♠ Sûr de vous ? ••••• 5/5 Il le faut, là aussi. Laisser les autres dicter sa vie, c'est mauvais. ♠ Égocentrique ? ••••• 1/5 Non. Assez pour ne pas être un pigeon, mais pas plus. Égocentrisme et moi ne font pas bon ménage. ♠ Amusante ? ••••• 2/5 Il faut savoir rire et faire rire, mais la vie le permet rarement. La faute à la fatalité.
Mon avis à moi.
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La gardienne des Ténèbres ? Eh bien... Ca fait quand même trois ans que je suis coincée dans le même monde qu'elle, et si je trouve sa réaction totalement exagérée, je commence quand même à la comprendre un peu. Enfermée dans ce monde froid, glauque et remplis de brigands, je commence à devenir folle, et pire, comme eux. Pour survivre, créer sa carapace, emmagasiner, et puis un jour, tout lâcher. Néanmoins, moi, jeune Lumière, je suis totalement contre les moyens qu'elle a employé. Il y a bien des façons de régler ses conflits, et elle a utilisé le plus odieux, et précipité nos monde à la frontière de la guerre. Une guerre ! On n'avait franchement pas besoin de ça. Déjà que convaincre les gardiens des autres contrées à refaire une clé et notre monde était une épreuve des plus ardues, les voilà occupés à d'autres choses. Pour cette unique raison, je la hais. Mais le peu que nous l'avions contacté, elle paraissait sensible à notre cause. Alors pourquoi pas ? Pourquoi ne pas la croire ? Je comprends ses motifs. Mais je n'aime pas ses procédés. Si une alliance avait lieu entre nous deux, ce serait une alliance dont les buts et les prix seraient jugés, classifiés, et avec une bonne longueur de lame entre nous. Cette femme, elle est pas franche du collier, alors si elle triche, elle doit s'attendre à ce que moi aussi je le fasse. Je n'ai pas beaucoup de contacts avec mes quelques pairs que je me connais, mais ces derniers me fournissent parfois certaines informations s'ils le peuvent, tentent de nous tenir au courant. Et ce n'est pas fameux. Cette femme a beau détester être montrée comme une raclure, ce qui se consent, je la comprends mal. Si elle ne veut pas être mal vue, pourquoi se comporter en assassin ? Et pourquoi n'avoir pas fait cela dans les règles de l'art et avoir fait porter le chapeau à quelqu'un d'autre ?
Petit questionnaire.
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▬ En pleine nuit, vous marchez dans la capitale de votre monde, quand d'un coup, vous entendez un bruit suspect, comme une lame qu'on sortirait d'un fourreau ... La vie n'est pas un jeu. Tueur ? Gamin des rues ? Seuls les morts ne se posent pas de question. Je relève le menton, je parcours la ruelle d'un regard froid, je déplace légèrement mon long manteau noir pour laisser apercevoir mes magnifiques cimeterres, et si ça ne suffit pas, je grogne un peu. Croyez moi, je ne parais pas stupide quand je grogne, mais juste affreusement menaçante. Après, j'espère que celui qui a produit ce bruit ne sera pas assez stupide pour m'attaquer. Pour lui. Après tout, savoir manier un poignard, c'est bien, mais rien ne vaut une bonne paire de lames.
▬ Vous vous rendez au marché de votre capitale, quand quelqu'un vous demande un renseignement parce qu'il s'est perdu ... *Soupir*. Des imbéciles, il y en a partout. Des perdus aussi. Disons que ça dépend de mon humeur du moment. Si je suis gentille, je lui indique à peu près la direction à prendre du doigt et enchaine sur mes plantes, voir si j'arrive à lui vendre un truc. Si je suis de bonne humeur je peux même lui fournir une vue d'ensemble sur mon plan. Sinon, je le regarde d'une façon... Mmmh. Menaçante est l'adjectif qui conviendrait le mieux. T'es perdu mon gars, eh ben c'est dommage, mais pas moi. Je suis gentille, mais peut être un peu aigrie par ce pays. Bon, je pourrais en sortir, mais c'est à cet endroit que je trouve le plus de choses, d'informations.
▬ Vous êtes à un étal d'armes et vous vous rendez compte qu'un gamin est en train de chaparder votre bourse pleine de pièces d'or ... Hé ! Ba les pattes, p'tit voleur ! On est tous dans le même panier de crabe, alors ôte tes sales minouches de là. La vie est dure pour tout le monde, même toi tu dois savoir ça. Prend cette pomme et va voir ailleurs si j'y suis. Et t'avises pas d'y revenir, je suis gentille, mais pas crédule. Si tu pouvais trouver un p'tit boulot, gagner trois piécettes pour tes parents, et devenir moine, ce serait bien aussi, mais bon. On peut pas tout avoir.
▬ Alors que vous rentrez chez vous, vous entendez un hurlement, et quand vous arrivez, vous voyez un corps au sol et un homme qui part en courant, tournant au coin d'une rue ... Mmh. Pas bon, tout ça. Demi-tour resto presto, et bye bye. Je suis pas là pour ramasser les morts, certains font ça bien mieux que moi. Chacun sa merde, moi je suis dedans jusqu'au cou, alors inutile de croire que je vais vous materner et vous ramenez chez vous, ou vous venger au besoin. J'ai autre chose à faire, tout de même... Quand à l'homme qui s'enfuit, que voulez vous que je lui fasse ? J'étais là, il aurait du me zigouillé, il a mal fait son boulot. Ne croyez pas que je m'en plaigne, mais quelle manque de précision et de lucidité...
3615 my life.
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"Aaah ! regarde moi ça ! T'es vraiment bonne à rieeeen ! Fiche moi le camp !"
Voilà les premiers mots dont se souvient avec précision Kaïlee. Les premiers mots de son père, les premiers mots qui restèrent gravés toute sa vie dans sa mémoire. Ce dernier lui avait 'juste' demandé de laver une pièce entière, et elle avait, bien entendu, cassé quelque chose. Mais quelque chose de précieux, et même de très précieux. Kaï, un peu honteuse, s'enfuit en courant, avalant la distance pour s'enfuir le plus loin possible de son père en colère. Ca lui arrivait si peu souvent ! Il est étrange que les première paroles qu'elle se rappelle, ce soient ces mots durs, alors que c'est un père doux et gentil. La rudesse marque plus que l'amour. C'est ainsi qu'elle l'apprit : on oublie le merci, et on ne se focalise que sur l'insulte.
Elle avait sept ans. Sept ans, lorsque son père piqua la seule colère qu'il ne piquerait jamais, et cette colère marqua sa fille à jamais. Cette dernière, par la suite, fit toujours de son mieux, et plus jamais elle ne cassa quelque chose en nettoyant une pièce, et surement pas dans le bureau de son père. Avant, c'était lui qui se chargeait de cette tâche, mais cela arrivait de moins en moins. Il se faisait vieux, et un peu alcoolique sur les bords. Un peu cinglé, aussi. Porté de plus en plus sur la bouteille. Bref, ce qui avait été un homme merveilleux devenait peu à peu une épave. Dommage. Sa mère ? Quelle mère ? Jamais elle n'en avait entendu parler. Kai n'était qu'une pauvre piote abandonnée du côté maternel. Son père, du royaume du vent, l'a élevé du mieux qu'il le put, mais la perte de sa femme, qu'il disait morte dans un accident pour le moins... Mystérieux, l'avait achevé. Et s'occuper d'une gamine de quelques mois était au dessus de ses force. Alors Kai grandit en se débrouillant comme elle pouvait. Mais elle gardait toujours de doux souvenirs de on père, son sourire, ses yeux rieurs. Elle tentait d'oublier son corps avachi sur un fauteuil, les yeux chassieux. Et la bouteille (préalablement vidée) à la main.
Il mourut l'année de ses dix ans, lui laissant en héritage la maison, et les dettes. En fait, surtout les dettes, puisque la maison fut saisie dès son décès. Quelle joie. Une gamine des rues de plus ! Bah, ça n'était qu'une de plus... Mais sa famille eut pitié d'elle. Ce fut une grande femme, vêtue de noir et d'habits ajustés qui vint, un soir où elle trainaillait encore avec une bande de gamins, la prendre par la main et l'emporter vers la porte. Elles la franchirent. ce fut la première surprise de la gamine, qui vit pour la première fois le grand vide, les lumières qui bougeaient, partout, autour d'elle. Ses yeux emplis d'étoiles, elle se demandait combien de temps cela allait durer, et se cramponnait à la voyageuse. Cette dernière gronda en sentant les ongles sales se planter dans sa chaire, mais ne dit rien. Arrivés... mais arrivés ou ? La jeune fille regarda autour d'elle. Tout était noir. Gris. Jamais une trace de blanc, seul l'argent des lames détonnait. Elle faillit pleurer devant tant de noirceur, mais retint son reniflement. Elle n'allait tout de même pas paraître faible devant cette grande femme, non ? Allez, un peu de courage ! C'est que du noir. Et tu aimes bien le noir, non ? La petite fille, qui avait grandit dans l'innocence et le manque d'amour s'auto-aidait de paroles de courage. Elle en avait bien besoin. Elle n'avait jamais été une lavette, et avait souvent du s'organiser seule. Mais là, ce monde si... Si... C'était au dessus de ses forces. Elle était extrêmement sensible à l'aura des gens, qu'elle ressentait comme une gêne, une sorte d'empathie, et là c'était... Macabre.
La grande femme, pâle comme la mort, semblait dans son élément. Elle la tira par la mains et la traina vers une petite maison, toute aussi noire que le reste. Ensuite, elle la fourra à l'intérieur, et ferma la porte à clé. Elle prit ensuite la parole d'une voix froide.
"Je suis Lena Majeen. Je suis aussi ta tante. Mon frère est mort -par ta faute. Mais tu es jeune. Nous allons t'éduquer, nous, ta famille. Tu passeras deux mois avec chacun de nous, et tu apprendras ce qu'il faut pour survivre. Et après, tu partiras, et tu nous foutras la paix. Nous serons quittes."
La petite fille secoua la tête de haut en bas. Elle ne parlait pas beaucoup. Elle était très introvertie, et préférait écouter et réfléchir plutôt que parler et questionner. Mais là, cela attendait une réponse. Elle le pressentait. Elle prit donc la parole, d'une voix mesurée.
"Bien, Maître."
Lena jeta sur elle un regard nouveau. Elle s'attendait à ce qu'elle pose des question, s'apitoie, réagisse. Mais non. Discrétion, obéissance. Finalement, on en ferait peut être quelque chose. Elle désigna une chaise près d'une table, et ordonna ainsi à la petite de s'y asseoir. Cette dernière s'assit. Elle prit place près d'elle, mais s'accouda à la table, se grandissant encore devant le môme. Elle reprit la parole d'une voix froide.
"Quel est ton pouvoir, ta transformation ?"
Là, elle vit clairement la petite hésiter. En fait, elle n'avait pas encore découvert son pouvoir, et ce n'était pas faute d'avoir essayé. Elle avait tenté de voler, de se téléporter, de se faire porter par un courant d'air chaud (son père était, elle l'avait appris, un 'Air'), et tenté toutes sortes de choses avec d'autres gamins, mais n'avait jamais rien réussi, à part le fait qu'elle avait failli se casser le bras en tombant. (Elle avait en effet créché sur les îles flottantes de l'air, mais plus dans les quartiers pauvres et délaissés.) Quand à sa transformation, c'était tout autre chose. Elle l'avait comprise très tôt, et se transformait très souvent, elle adorait cela, surtout qu'elle possédait ainsi des ailes. Elle n'en parlait pourtant à personne, et savait que son père la pensait stupide et que ça devait lui rester en travers de la gorge. Malgré tout, elle savait qu'elle devait le dire.
"Je n'ai pas de pouvoir, mais je me transforme en loup."
Elle faillit rajouté 'ailé', mais se retint au dernier instant. Un loup, c'est très bien. Elle n'allait pas lui demander de se transformer, non ? Non ? Mais la jeune femme reprit sans remarquer son trouble.
"Tu es dans le monde des Ténèbres. Tu apprendras avec tes cousines dans les contrées de l'eau, les contrées de la terre, et celles du feu. Tes autres tantes, tu en as beaucoup, s'occuperont de toi dans les autres mondes. Tu auras même le privilège d'aller dans le monde de la Foudre, si tu te tiens bien. Ils n'aiment pas les étrangers, et il est simple là bas de se retrouver avec un bras en moins si on bouge ou qu'on parle trop."
Voilà comment débuta vraiment la vie de Kaïlee. Lena, sa tante visiblement donc, lui apprit ce qu'elle devait savoir pour survivre dans le monde des Ténèbres. Elle apprit donc à se battre avec toute sortes d'armes, et tira tout de suite une préférence vers les lames légères et courbes, ainsi que les poignards. Ces derniers, souvent dissimulés un peu partout sur elle, lui conféraient une sensation de sécurité, mais ce n'était rien en comparaison de ses armes de prédilection. Deux cimeterres. Ils étaient simples, même légèrement usés, mais ils attirèrent desuite l'attention de la jeune fille lorsqu'elle les vit, et elle sut que c'était ce qu'elle était destinée à manier. A l'instant où elle porta les mains dessus, elle sentit son corps entrer en résonance avec elles. Son assurance crut énormément les jours suivants, et elle changea, gagna en maturité ce qu'elle perdit en innocence. Mais ce n'est pas là que la vérité se dévoila à elle. Non, ce fut plus tard encore.
Elle apprit beaucoup chez sa famille. Elle apprit à nager au royaume de l'eau, à développer son mental chez les Feus, son calme chez les Terres, ses secrets chez les Foudres, Son esprit artistique chez les airs qu'elle redécouvrit avec plaisir, bref, elle devint assez polyvalente. Et heureusement. Savoir survivre partout, telle était la devise. Ce fut lors de son départ de chez sa tante des Ténèbres, son dernier départ (elle avait fait cinq sessions, cinq périodes de deux mois chez chaque branche de la famille), cinq ans après son arrivée, que son pouvoir se révéla. Cela faisait longtemps qu'elle s'était habituée à son statut, et cette révélation illumina ses pensées. Elle apprécia son pouvoir bien plus que quelqu'un qui l'avait découvert très jeune, car elle l'avait attendu, oui !, tant attendu... Elle se battait, pour la dernière fois, contre sa tante, et celle ci se déchainait contre sa pupille. Elle la désarma de son premier cimeterre, et allait faire de même. Kaïlee se voyait déjà désarmée, et sa volonté creva tout ce qui se trouvait entre son pouvoir et elle. Ses bras s'ouvrirent, laissèrent s'accumuler la lumière qui semblait prendre naissance dans ses mains. Ses cheveux volaient, faisant une auréole noire et brune autour d'elle. Ses yeux pétillaient, et elle ferma ses poings. Sur deux gardes irréelles faites de lumière. Prolongées de deux magnifiques lames blanches ourlées de doré. Des veines parcouraient la garde, et se transformaient en une magnifique tête de loup sur les lames. D'un coup puissant, elle abattit le tranchant de ses lames sur celle de son adversaire stupéfaite. La lame, au lieu de se briser sous la force du coup, trancha net. Kaï ouvrit les mains, les lames s'évaporèrent. Elle les referma, les lames revinrent dans un éclair bien plus rapide et non moins éblouissant que le premier. Des étoiles dansaient dans ses yeux, illuminant les environs comme des soleils. Elle regarda sa tante. cette dernière avait les traits figés d'horreur.
"Une lumière..."
Ce murmure sortit de ses lèvres douloureuses, et elle se leva d'un bond, attrapa le bras de la fillette (qui n'en était plus vraiment une), et se rua à l'intérieur de la maison. Elle l'assit et la...Gifla. Sur la joue.
"Pourquoi ? Pourquoi tu ne l'as pas dit que tu étais une Lumière ! POURQUOI ?!"
Kaï se leva d'un bond, ses yeux plissés de fureur. Sa voie était un ouragan de puissance.
"Je savais pas ! JE SAVAiS PAAAS !"
Elle recula au fond de la pièce, et ferma ses poings. Les lames de lumière apparurent. Autour d'elles pulsait une sorte de non-lumière, comme si ces dernières la buvaient. ce qui était le cas. Elle les agita de façon menaçante. Elle se savait invincible, ainsi. Ou tout du moins le croyait, nageant dans l'euphorie comme elle l'était. Sa tante recula à son tour, n'ayant que très peu envie de se mesurer à sa démone d'apprentie-plus-vraiment-apprentie. Elle cracha toute sa haine dans ces quelques mots.
"On aurait du te laisser crever, chienne que tu es ! Pars d'ici, je ne veux plus te revoir ! Jamais ! Va illuminer les Ténèbres, et trouves y tes cauchemars !"
Kaï gronda, s'avança d'un pas. Elle était une louve ! Un louve ailée, de surcroit, noble créature, pas un vulgaire chien puant ! Elle passa près de sa tante, la frôla, et sourit en la sentant tressaillir. Quelques secondes après, elle n'était plus là. Elle était partie. Partie.
Depuis, Kaï est sur les routes, vend, achète, bref. Elle vit.
Steak derrière l'écran.
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(c) Edrakan
■ Pseudo ; Edrakan ■ Prénom ; Atchii *Sniirfl* Pardon *Se mouche* ■ Age ; 15 Balais :p ■ Découverte du forum ; Help Me ^^ ■ Premières impressions ; Il est sympathoche (: Je suis pas accro au fond et la bannière n'est pas ma préférée, mais les couleurs sont magnifiques (: Le contexte est sympa. ■ Code ; Yop . ■ Autres ; Je vous n'aime ? Mmh. Awi, le fait que j'essaierai d'être active, mais cetet inscription est totalement contre ce que je m'étais fixée comme objectif, une sorte de masochisme avancée.
Dernière édition par Kaïlee Wonder le Sam 24 Juil 2010 - 19:54, édité 5 fois
Si t'es pas active, je te gobe tout rond et je te digère sur le champs, petit rat. XD Mais non, je plaisante, sinon moi je suis déjà dans ton estomac, avec LGDC RPG. Bienvenue, ravie de voir que ma pub a eut de l'effet. XD J'étais sûre que ça t'accrocherais, en fait. xD * Recule prudemment de quelques pas. *
Bwahahah, merci tout le monde :3 *Regarde Moceuh et se demande si ça vaut le coup de sortir le ketchup pour ça...* :3 Me mange paaas.... Pitié... *Yeux de chat*
Vilain traître qui me sert de frère, va. x) Edra, si tu me bouffes, je te gnape de l'intérieur. Et NA. xD Faudra trop le RP Kaï - Howl, je sens qu'ils vont pas se saquer. XD Parce que Howl, la Traîtresse ... Euh, comment dire, il est fou amoureux ? xD Ca finirait en combat jusqu'au sang. XD
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Sam 24 Juil 2010 - 2:18
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