Howl Fieldman Pèlerin sans Monde
|  Sujet: Howl Fieldman.  Sam 17 Juil 2010 - 20:14 | |
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Dossier élémentaire de
Caïn "Howl" Fieldman
Poste vacant du forum
(c) Mocerino. | ■ Surnoms ; Howl.
■ Age ; Vingt-neuf ans.
■ Métier ; Serviteur personnel de la Gardienne.
■ Elément ; Ténèbres.
■ Monde ; Nation des Ténèbres.
■ Pouvoir ; Peut invoquer des vampires.
■ Animal ; Chauve-souris.
■ Animaux de compagnie ; Niet.
■ Qualités ; Discret - Fidèle - Intelligent - Rapide - Rusé.
■ Défauts ; Méprisant - Hautain - Manipulateur - Méchant - Machiavélique. |
♠ Indépendant ? ••••• 3/5
♠ Sérieux ? ••••• 5/5
♠ Franc ? ••••• 4/5
♠ Généreux ? ••••• 1/5
♠ Ambitieux ? ••••• 2/5
♠ Confiant ? ••••• 1/5
♠ Sûr de vous ? ••••• 3/5
♠ Egocentrique ? ••••• 1/5
♠ Amusant ? ••••• 1/5
La traîtrise de la Gardienne ? Il n'estime pas que ce soit l'acte d'un traître, mais plutôt celui d'une femme qui défend sa nation ... Insulter la Gardienne des Ténèbres, c'est insulter la Nation des Ténèbres. Insulter la Nation des Tenèbres, c'est insulter ses habitants. Insulter ses habitants, c'est insulter Howl. Et étrangement - ou pas -, Howl déteste qu'on l'insulte. Alors dès que la Gardienne a tué les autres Gardiens, il s'est empressé de venir se mettre à son service, de devenir son serviteur le plus précieux. Et il y parvint. En même temps, avec ses motivations ... Car oui, dès l'instant où il vit Aileen, couverte de sang, apparaître devant la porte, il tomba amoureux fou. Et maintenant, il la suivrait où qu'elle aille. Raison pour laquelle il l'a rejointe sans réfléchir, bien entendu. Mais si un jour, il trouvait une clé ... Il irait immédiatement voir la Gardienne, lui dirait tout, et lui demanderait la marche à suivre. Il ne veut pas être séparé d'elle, allons !
▬ En pleine nuit, vous marchez dans la capitale de votre monde, quand d'un coup, vous entendez un bruit suspect, comme une lame qu'on sortirait d'un fourreau ...
Ah, qui sait, peut-être que le serviteur le plus dévoué à la Gardienne - et son favori, d'ailleurs - coure un grave danger ? Cette pensée le fait sourire, puis il invoque un vampire qu'il garde près de lui jusqu'à le balancer sur le probable assassin. Et si ce n'est pas un assassin, il rappelle ledit vampire, et basta.
▬ Vous vous rendez au marché de votre capitale, quand quelqu'un vous demande un renseignement parce qu'il s'est perdu ...
Rien à foutre. Howl l'ignore royalement.
▬ Vous êtes à un étal d'armes et vous vous rendez compte qu'un gamin est en train de chaparder votre bourse pleine de pièces d'or ...
Il chope le poignet du gamin, le tord violemment, et lui balance un grand coup de genou dans le nez, tout en récupérant sa bourse.
▬ Alors que vous rentrez chez vous, vous entendez un hurlement, et quand vous arrivez, vous voyez un corps au sol et un homme qui part en courant, tournant au coin d'une rue ...
Il invoque un vampire, qu'il lance à la traque du fuyard, puis va vérifier le pouls de l'autre. S'il est mort, tant pis, Howl part, s'il est en vie, il l'amène à la baraque la plus proche, et se casse sur le champ.
Assis au comptoir d’une taverne, un homme, la trentaine, écoutait une femme parler. Il était beau, avec sa chevelure brune, son air légèrement insolent et ses vêtements de serviteur. La femme, passablement éméchée, continuait de parler, le noyant sous un flot de paroles.
« … ce bâtard qui m’avait abandonnée, j’l’ai égorgée comme un goret ! »
Elle éclata d’un rire gras, s‘attendant à ce que lui aussi rie. Non. Rien. Elle se tait, l’observant par-dessus sa chope de bière.
« Et toi, p’tit gars, c’est quoi ton histoire ? Ton passé, tout ça ? »
Mon passé ?
Howl lui fit un sourire qui jurait avec l’éclat glacial de son regard.
« Un gosse !? Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ! J’ai payé pour la gamine, j’ai pas à m’occuper de sa marmaille !
- Sa marmaille ? Vous croyez qu’la fille, une de celles qui m’rapportaient l’plus, elle est tombée enceinte toute seule !? L’est inutilisable, la gosse ! Donc z’allez vous occuper d’elle pis me la ramener dès qu’elle peut à nouveau m’servir ! »
Assise au fond de la pièce, la jeune femme baissa les yeux sur son ventre. Elle le caressa, avec peur et tendresse à la fois. C’était son premier enfant. Elle l’aimait déjà, malgré le fait que son père soit un de ces hommes qui se tapaient des prostituées et se foutaient des enfants qu’ils leur faisaient. Manque de chance, l’homme qui la faisait bosser était décidé à refiler le gosse au père. Elle aurait bien voulu s’en occuper seule, mais elle n’avait pas d’argent ni de maison. Et si cet homme pouvait se payer des prostituées, logiquement, il pouvait aussi avoir une maison, non ?
« Ok. OK ! J’la prends votre putain … Mais dès qu’elle peut à nouveau bosser, je vous la renvoie.
- Pour bosser. Elle reste chez vous, j’ai pas la place pour elle, moi, va falloir que j’la remplace. Elle bossera ici et vivra chez vous, capté ?
- Enfoiré … Tu m’arnaques là !
- Fallait réfléchir avant de la foutre enceinte. »
Furieux, le client attrapa la femme par le bras, et la tira hors de la maison. Désormais, c’était avec lui qu’elle vivrait.
« Hé p’tit bâtard ! Amène moi d’la bière !
- Petit bâtard ? La faute à qui ?
- A ta pute de mère !
- Tu es sûr, vraiment ? C’est toi mon père, je te rappelle. »
La claque que se prit Caïn résonna dans la maison. Sa mère eut une exclamation et courut vers lui, le serrant dans ses bras tout en plantant ses grands yeux éplorés dans ceux de son époux. L’homme la regarda, puis l’attrapa par le bras :
« Pourquoi tu le serres dans tes bras, sale catin !?
- Parce que … une mère serre toujours son fils dans ses bras quand il est malheureux ?, murmura-t-elle, apeurée.
- Si t’es malheureux … »
Le père, d’un air faussement compatissant, tapota l’épaule de son fils que la femme avait lâché.
« … ALORS VA TE J’TER DANS LA RIVIÈRE D’L’OUBLI ! » hurla-t-il en giflant l‘enfant.
Ce dernier releva vivement la tête. Son regard haineux croisa les yeux exorbités de l’homme. Ivre, encore une fois. L’homme attrapa d’ailleurs sa femme, lui tordant le bras, et la poussa pour la mettre face à face avec leur fils.
« T’as vu, sale putain, ce que tu m’as infligé ? T’as vu comment t’as ruiné ma vie !? T’AS VU !? T’aurais pas pu contrôler ton corps, merde ! Ou noyer l’gosse dans la rivière ! T’AURAIS PAS PU !? »
Et violemment, il la gifla elle aussi. Puis il la jeta au sol, et se mit à la bourrer de coups de pied, sous le regard rageur de Caïn. Après quoi, l’homme cracha sur sa femme, puis sortit de la bicoque en claquant la porte.
Une scène que Caïn connaissait. Une scène habituelle.
« Maman … Maman ! Il faut que ça cesse …
- Mais qu‘est-ce que tu veux que je fasse, Caïn ? Que je le frappe à mon tour ? »
Il baissa les yeux. Il est si facile de trouver les problèmes sans avoir de solution … Alors la mère serra son fils dans ses bras, tout en lui murmurant à l’oreille :
« Tu as neuf ans aujourd’hui, mon chéri. Voudrais-tu quitter cette maison avec moi ? »
Le regard qu’ils échangèrent valaient tous les oui du monde.
« Caïn ! »
La voix chevrotante mais ferme de la grand-mère retentit dans la maison. Avec un soupir, Caïn se leva, monta les escaliers à grands pas. Il avait quinze ans, désormais, et était devenu un jeune homme de petite taille, mais à l’œil alerte et au corps élancé. Il était plutôt bel homme, et il avait un maintien noble, qu’il tenait d’on ne sait où. Montant rapidement les escaliers, donc, il jeta un coup d’œil par la fenêtre du premier étage. Sa mère arrachait les mauvaises herbes dehors, s’écorchant les mains sur les ronces et les orties. Derrière elle, il distinguait la porte des Ténèbres, luisant comme toujours de son éclat morbide. Rien d’anormal. Il parvint devant une porte close et s’arrêta. Il inspira à fond et toqua trois fois.
« Tu m’as appelé ?
- Ah, enfin ! Tu lambines, tu paresses, et je te loge pourtant ! Misérable profiteur ! Va donc me chercher de … »
Un hurlement perçant coupa la vieille femme. Un hurlement féminin, que Caïn reconnut immédiatement. Et le fait qu’il soit empli d’une telle peur, d’une telle douleur, l’apeurait plus que tout. Sans se retourner vers sa grand-mère qui lui criait de lui expliquer ce qu’il se passait, il courut jusqu’à la fenêtre. Se figea, empli de rage et de haine. Son père, ce misérable gueux, était entré dans le jardin de la petite maison, et était en train de gifler la mère. Il tenait à la main une pelle, qu’il avait ramassée au sol. Il la leva. Son bras s’abattit sur l’épaule de la mère, qui hurla à nouveau. Enfin, la rage de l’adolescent l’emporta sur sa stupeur, et il se mit en mouvement. Il dévala l’escalier, se rua sur la porte qu’il ouvrit. Dehors, son père continuait de frapper sa mère. Elle ne bougeait plus.
« T’as fait quoi à ma mère, sale enflure !?
- Ah ben tiens, v’là l’erreur, la rature, celui qui devrait aller s’noyer dans la rivière de l’Oubli ! Ta p’tite catin de mère, J’L’AI TUEE ! »
L’homme éclata de rire. Devant lui, son fils, petit et frêle, tremblait de rage. Il ne rêvait que d’une chose, voir des monstres, des vampires tiens, apparaître et boire le sang de son père, le tuer, le défigurer, le faire souffrir et lui ôter la vie.
C’est là qu’un « miracle » se produisit.
Une ombre apparut. Immense, elle ressemblait vaguement à une chauve souris grosse d’environ un mètre. Et sans qu’il ne sache pourquoi, Caïn sentit qu’il était maître de cette chose. Avec un hurlement, celle-ci se rua sur le père de l’adolescent. Le reste, il ne le vit pas, mais l’entendit. Des hurlements, des craquements, des bruits de succion … Lorsque l’ombre se recula, l’homme était exsangue, immobile et ses yeux étaient vitreux. Nul doute qu’il était mort. Mais le plus terrifiant était sûrement l’absence de sang autour du corps. Un vampire. Était-il possible que … ce soit son pouvoir ? Son vampire ? Il regarda à nouveau l’ombre. Oui, c’était ça. C’était certain.
Le soir même, il quittait la maison de sa grand-mère. Avec une nouvelle vie qui l’attendait.
Avec un nouveau nom.
Une chauve-souris survola Yomi. La ville était plongée dans la nuit habituelle du monde des Ténèbres, et la présence de l’animal n’intriguait pas plus que ça les passants. Peut-être auraient-ils dû se questionner, pourtant, car lorsque la chauve-souris se posa dans une ruelle déserte, c’est à un jeune homme qu’elle laissa place. Ledit jeune homme se dirigea d’ailleurs vers une grande rue de la capitale, où une petite foule se pressait, comme habituellement. Il s’y fondit sans problème. Une adolescente passa devant lui. Il comprit que ce serait sa cible. Petite, frêle, elle avait une chevelure d’un blond époustouflant. Il s’approcha d’elle, et la bouscula volontairement. Dans le même mouvement, ses doigts cherchèrent la bourse de la fille.
Une lame aiguisée caressa son cou. Il ne dut la vie sauve qu’au réflexe qui le fit se pencher violemment en arrière, au risque de se rompre une vertèbre. La fille s’était retournée, brandissant son poignard. Prête à l’égorger, apparemment.
« Euh, salut, moi c’est Howl, ravi de te rencontrer. »
Ce fut tout ce qu’il trouva à dire.
Et ça fit sourire la fille.
« Kana. Ravie aussi. Pourquoi Howl ?
- Pourquoi Kana ?
- Oh allez, pourquoi ?
- Parce que.
- Pourquoi ?
- Parce que mes vampires hurlent.
- Tes vampires ?
- Secret.
- Secret ?
- Secret. »
S’ensuivit une longue période où Caïn, désormais Howl, resta avec Kana. Elle lui apprit à voler, ils partagèrent leur butin, et surtout, ils s’éprirent l’un de l’autre. Ils se mirent à sortir ensemble, s’aimèrent, tout simplement, d’un amour profond. Tout aurait très bien pu se passer, si Kana n’avait pas décidé de faire les poches à quelqu’un de la Haute. Elle se fit prendre, elle se fit pendre. La haine que Howl ressentait envers la Noblesse décupla soudainement. Et puis, un jour, il apprit que la Gardienne des Ténèbres avait tué les autres Gardiens. Et le roi des Ténèbres. Sans jamais l’avoir vue, il comprit qu’il l’appréciait. Puis, très vite, il la vit revenir dans leur monde. Elle était belle. Superbe. Il émanait d’elle une aura qui l’ensorcelait, le captivait. Pour la première fois, Howl, qui avait perdu son premier amour à l’âge de dix-neuf ans et qui en avait désormais vingt-deux, oublia Kana pour Aileen. Et décida de se mettre au service de la Gardienne Traîtresse.
« Où vas-tu ?
- Rencontrer la Gardienne.
- Si j’étais toi, j’irais pas.
- Pourquoi donc ?
- Parce qu’elle a une fâcheuse tendance à accueillir les gens avec les griffes sorties et le katana dégainé …
- Merci du conseil.
- Mais, pourquoi t’y vas !?
- Parce que je suis décidé à entrer à son service. »
Le garde regarda le jeune homme qui le dépassait sans lui accorder un regard, déconcerté. Quelle mouche pouvait donc l’avoir piqué ?
Howl monta les marches du Château Noir. Il héla un serviteur dans le couloir, lui demander où il pouvait trouver la Gardienne, expliquant encore une fois qu’il comptait entrer à son service. Il finit par arriver devant une grande porte. Il frappa. Rien. Il frappa à nouveau. Toujours rien. Tant pis. Il entra.
Et eut le bon réflexe de reculer.
La Gardienne avait sorti griffes et katana, et s’apprêtait à lui ouvrir gentiment la gorge. Il y eut un léger silence, puis il se jeta à genoux devant elle :
« Milady, je souhaiterai entrer à votre service.
- Tiens donc. Que sais-tu faire ?
- Voler, tuer, écouter.
- Je sais le faire moi aussi. Tu ne m’intéresse pas.
- Obéir.
- Et tuer tes maîtres, aussi ? Sors ! »
« Tu es déjà venu me voir hier, toi, je me trompe ?
- Non, Milady.
- Que veux-tu, déjà ?
- Entrer à votre service.
- Je t’ai déjà dit que non. Que ferais-je d’un sujet qui ne comprend pas ce mot ?
- Que ferez vous d’un sujet qui est assez déterminé pour risquer une seconde fois de se faire égorger ?
- D’ailleurs, si tu ne sors pas immédiatement, je vais vraiment t’égorger ! »
« Encore toi ! Je t’ai déjà dit que non ! De toute façon, qu’est-ce qui me dit que tu me seras fidèle, que tu ne me tueras pas dans mon sommeil ?
- Qu’est-ce qui vous dit que je le ferai ?
- Ma question, d’abord.
- Je n’y arriverai pas. Une chauve-souris ne peut pas tuer un loup.
- Et pourquoi pas ?
- Parce que le loup la tue avant.
- Sors. »
« Mais quand cesseras-tu d’essayer d’entrer à mon service !
- Quand vous accepterez.
- Alors soit, j’accepte ! Mais seulement pour avoir la paix, comprends le bien ! »
(c) Mocerino. | ■ Pseudo ; Mocerino.
■ Prénom ; Lisa.
■ Age ; Treize ans?
■ Découverte du forum ; Je suis une ancienne, Champi m'avait ramenée pour m'aider à retrouver l'inspi.
■ Premières impressions ; Premières ? XD. Je me souviens d'un fofo génial. ♥
■ Code ; Yup .
■ Autres ; Je fais ça vite fait depuis le pc de ma mère, je retaperai quand je serai sur mon ordi. ^^ |
Dernière édition par Howl Fieldman le Dim 18 Juil 2010 - 18:00, édité 11 fois |
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